Ce jeudi 29 février, la ministre des Affaires sociales a reçu le Réseau gabonais de recherches sur la performance du système de santé au Gabon (RGRPSS). Il lui a présenté son projet visant, en matière de santé, à passer d’un modèle strictement médical à un modèle socio-environnemental centré sur le bien-être et l’épanouissement de l’humain.

Nadine Nathalie Awanang épse Anato posant avec le réseau à l’issue de la rencontre. © GabonReview

 

Le Réseau gabonais de recherches sur la performance du système de santé au Gabon (RGRPSS) conduit par le professeur Romain Tchoua s’est présenté ce jeudi 29 février au ministre des Affaires sociales, Nadine Nathalie Awanang épse Anato. Le réseau, a indiqué Romain Tchoua, regroupe de grandes entités. Notamment, l’Ordre des médecins, l’Ordre des sages-femmes, l’Association des infirmières, et les sociétés savantes qui s’occupent de la performance dans les disciplines médicales, l’Université des sciences et techniques de la santé et la Faculté de maïeutique. «C’est un réseau qui regroupe vraiment des professionnels de santé qui ont à cœur les principales préoccupations de santé dans notre pays», a indiqué Romain Tchoua. 

Pour le réseau, la période de Transition au Gabon nécessite de poser un nouveau regard sur le modèle de santé. Un regard qui impliquerait de passer d’un modèle strictement médical à un modèle socio-environnemental. Ce qui, souligne le réseau, nécessitait une présentation au ministre des Affaires sociales. Au-delà des récriminations faites contre le système médical dans le pays, le réseau estime qu’«il n’est jamais trop tard» pour faire mieux. «Nous avons effectivement une manière de penser qui était orientée uniquement médicale. On a parlé de santé physique, de santé psychique, de santé sociale, de santé spirituelle. Donc, il y a vraiment plusieurs composantes dans la santé», a indiqué Romain Tchoua.

«Ce qui va se passer à partir de maintenant, nous passerons donc d’un domaine stricto sensu médical à socio environnemental parce que les hommes que nous sommes nous vivons dans un environnement», a-t-il ajouté relevant que «les énormes sommes d’argent mis pour la santé, finalement ne contribuent pas au bien-être parce que la composante environnementale n’a pas été prise en compte». Pour le réseau, il doit être question de revoir les choses différemment en tenant compte des différentes classes d’âge passant du nourrisson à la personne âgée. «La prise en charge, les projets ne peuvent pas être les mêmes. Il faut diversifier et adapter les conditions de vie pour que les personnes puissent être en bien-être et en bonne santé», a dit Romain Tchoua.

 
GR
 

0 commentaire

Soyez le premier à commenter.

Poster un commentaire