La mairie de Libreville a annoncé, le 14 septembre, l’arraisonnement et/ou immobilisation des véhicules ne s’étant pas encore acquittés de la taxe sur le transport urbain de personnes et marchandises. Les transporteurs ont eu un sursis de quatre mois pour se mettre à jour.

La mairie de Libreville s’est lancée, le 14 septembre 2021, dans la traque des véhicules ne s’étant pas encore acquittés de la taxe sur le transport urbain de personnes et marchandises. © D.R.

 

Sale temps pour les opérateurs du transport urbain de personnes et marchandises de Libreville non à jour de leurs obligations fiscales. La mairie de Libreville a annoncé, le 14 septembre, l’arraisonnement et/ou immobilisation dès ce jour, des véhicules en situation irrégulière jusqu’à la régularisation des opérateurs susvisés de la taxe sur le transport urbain de l’année en cours. A cet effet, l’ordre est donné «aux services de la Direction des recettes et l’Unité de police de l’Hôtel de ville de veiller à l’application de la présente mesure», a informé l’administration de Christine Mba N’Dutume.

Cette taxe est acquittée par les propriétaires des taxis et véhicules de transport de marchandises en zone urbaine immatriculés dans la capitale gabonaise. Ces derniers étaient censés se mettre à jour de cette obligation fiscale il y a quatre mois. «Le délai légal (30 juin) pour s’acquitter de la taxe sur le transport urbain de personnes et marchandises, au titre de l’année 2021, est largement dépassé», a rappelé la municipalité. Pour tenir compte des difficultés liées au Covid-19, un temps avait été accordé aux transporteurs pour le paiement de cette taxe. Malgré cette ‘’générosité’’, les opérateurs économiques ne sont pas bousculés à la Direction des recettes de l’Hôtel de ville de Libreville.

Négligence ou difficultés réelles des transporteurs à réunir les fonds pour s’acquitter de la taxe ? Si un délai leur a effectivement été accordé, force est de constater que les mesures restrictives, qui touchent l’activité du transport urbain, obèrent sérieusement les recettes des acteurs du secteur. Quoiqu’il en soit, il faudra passer à la caisse, au risque de se voir immobiliser son outil de travail par la police de l’Hôtel de ville. Par ailleurs, la mesure de la municipalité pourrait déboucher sur des difficultés à se déplacer dans la capitale gabonaise.

 
GR
 

4 Commentaires

  1. UDFR dit :

    ça va en faire des cimetières de voiture sachant que la plupart des chauffeurs sont étrangers…

  2. ENDUNDU dit :

    Voyez- vous, chaque maire qui arrive à la tête de la Mairie de Libreville cherche toujours à lorgner où l’argent rentre le plus.🤔🤔

  3. Boundzanga dit :

    Honnêtement on veut bien ce que vous faîtes, taxes municipales et redevances,des ressources propres à une collectivité territoriale qui se veut bien être décentralisée en plus d’une autonomie poussée à l’extrême pour éviter de foutre le bordel à l’État.
    Mais qu’en est-il de vos prélèvements ? Où vont t’ils? Que financent ils? À qui bénéficient-ils?

    • UDFR dit :

      Analyse très juste, il faut que les hypothétiques « revenus » soient contrôlés ainsi que leur usage…y a t-il un plan de dépense/investissement envisagé…..désolé mais j’en doute GBR pourrait nous éclairer avec un vrai travail de journaliste…(je sais je rêve)..

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