Les techniciens du ministère du Tourisme et opérateurs du secteur prennent part à une formation sur l’appropriation du corpus juridique et les pendants judiciaires. Jusqu’au 13 septembre, les rudiments nécessaires à une meilleure appropriation de la loi règlementant le tourisme au Gabon leur seront expliqués. L’idée, relancer le secteur pour améliorer le climat des affaires.

Les officiels à l’ouverture des travaux. © D.R.

 

Le ministère du Tourisme organise une formation sur le corpus juridique et les pendants judiciaires à l’endroit des agents du ministère et opérateurs économiques évoluant dans le secteur. L’idée de cette formation qui s’inscrit dans le cadre de la bataille 9 du pivot 3 du Plan d’accélération de la transformation (PAT 2021-2023) est d’amener les participants à s’approprier ce corpus pour la relance du secteur et l’amélioration du climat des affaires dans le pays. En effet, cette loi contient des dispositions qui encouragent la venue des investisseurs au Gabon. «Aucun tourisme ne se fera sans un cadre réglementaire attractif et attrayant», a déclaré le ministre du Tourisme en ouvrant les travaux qui s’achèvent le 13 septembre.

«Il convient de rappeler qu’aucun touriste ne viendra au Gabon s’il n’est pas protégé. Aucun homme d’affaire ne viendra investir chez nous si nous ne présentons pas les meilleurs gages de sécurité», a ajouté Pascal Houangni Ambouroué. Il espère que ces travaux vont permettre à minima d’assainir les relations entre l’administration du tourisme et les professionnels du secteur, et à maxima de renforcer les bonnes pratiques de gestion et de bonne gouvernance indispensables à l’expansion économique de ce domaine d’activité. Dans un contexte d’attente des performances de ce secteur par ailleurs grevé par la crise sanitaire due au Covid-19, le ministre du Tourisme qui croit en sa compétitivité bien qu’il ne contribue qu’à hauteur de 3% au PIB du pays, assure que les orientations du président d’Ali Bongo quant à ce secteur restent intactes.

«Le président de la République dans son orientation de faire du Gabon une destination touristique de premier choix dans la sous-région, nous oblige à rendre plus compétitif ce secteur», a déclaré Pascal Houangni Ambouroué. «Cela passe indubitablement par des actions qui consistent à rattraper notre déficit en termes de culture touristique à travers la valorisation de notre territoire richement contrasté de plages, de parcs, de plateaux, de faune et de flore en vue d’attirer des investissements directs étrangers», a-t-il poursuivi. Pour les formateurs, une bonne connaissance du cadre juridique permettra de mieux réguler ce secteur qui dispose de plusieurs atouts.

 
GR
 

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