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Transgabonaise : 5 milliards de FCFA d’études pour les travaux préliminaires
Un compte séquestre domicilié à la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC) permettra de financer les études relatives aux travaux préliminaires de la Transgabonaise. Ce compte sera alimenté à hauteur de 5 milliards de francs CFA.
Un compte séquestré domicilié à le BEAC permettra de financer les études relatives aux travaux préliminaires de la Transgabonaise. © onisep.fr
Les choses se précisent tout doucement pour la Transgabonaise, cette route qui traversera le Gabon du nord au sud-est sur 780 km. La Loi de finances 2020 évoque l’ouverture d’un compte séquestre destiné au financement des études relatives aux travaux préliminaires de ce vaste projet.
«Il est ouvert un compte séquestre à la BEAC alimenté par une partie des taxes reversées par les entreprises Olam Palm Gabon SA, Olam Rubber SA et Gabon Special Economic Zone SA et ses affiliés au cours de l’exercice 2020», a indiqué la Loi de finances 2020. «Le solde du compte séquestre susmentionné est plafonné à la somme de 5.000.000.000 FCFA», poursuit le texte.
La Loi de finances 2020 précise, par ailleurs, que «les conditions d’utilisation du montant versé sur le compte séquestre sont fixées dans le Contrat de partenariat signé en date du 24 octobre 2019 entre la Société autoroutière du Gabon (SAG) et l’État gabonais». Cette société, filiale du groupe Méridiam et Arise, s’est vue confier la conception, l’aménagement, le financement et l’entretien de la Transgabonaise, à travers un Partenariat public privé (PPP) d’une durée de 30 ans.
D’un coût de 700 milliards de francs CFA, la Transgabonaise s’étend de Libreville jusqu’à la limite de la province du Moyen-Ogooué. Un second tronçon part du Moyen-Ogooué jusqu’à Franceville, dans la province du Haut-Ogooué. Prévu être livré en 2023, le chantier vise «la création de près de 3000 emplois directs ou indirects».
2 Commentaires
Évitons les effets d’annonce et n’en accordons aucune importance. Ce qui compte ce sont les réalisations. Donc attendons voir. Il n’ y a pas, sinon très peu d’exemples dans le pays des projets de cette envergure qui ont été réalisés conformément aux normes internationales et encore moins dans les délais requis. D’où proviendrait cette inspiration qui fait que brusquement la route soit devenue une priorité chez les BONGO-PDGistes?
Si le rêve peut être permis, avec ce régime de « politiciens » aux vieilles recettes du passé il faut être très très prudent. Quand on ne sait quoi faire on divertit le peuple.
Où sont les 15 rapports produits par le Centre Gabonais de Recherches Routières (CG2R) consacrés aux études préliminaires de la construction routière au Gabon ?