Dépêché par la conférence des chefs d’État et de gouvernement de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) réunie le 4 septembre à Djibloho en Guinée équatoriale, Faustin-Archange Touadera est arrivé le 5 septembre à Libreville. Il est le facilitateur de la crise gabonaise auprès du Comité de transition et de restauration des institutions (CTRI).

Faustin-Archange Touadera, président en exercice de la Cemac. © D.R.

 

Le 5 septembre, un jour après la prestation de serment du général de brigade Brice Clotaire Oligui Nguéma en qualité de président de la transition au Gabon, le président de la République centrafricaine (RCA) est arrivé à Libreville. Faustin-Archange Touadera qui a reçu tous les honneurs dus à son rang, s’est minutieusement entretenu avec son hôte. Si pour l’heure rien n’a filtré sur le contenu des échanges entre les deux personnalités, le président de la RCA par ailleurs président en exercice de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), séjourne au Gabon en qualité de facilitateur après la prise du pouvoir par l’armée le 30 août.

 L’homme avait été désigné le 31 août, lors de la 3e session extraordinaire de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), facilitateur de la CEEAC pour des pourparlers avec le Comité de transition et de restauration des institutions (CTRI). Un jour avant son arrivée au Gabon, la CEEAC réuni en 4e session extraordinaire décidait de «suspendre, avec effet immédiat, la participation de la République gabonaise de toutes les activités de la Communauté, jusqu’au retour à l’ordre constitutionnel».À Libreville, six jours après cette prise de pouvoir par l’armée, Faustin-Archange Touadera est accompagné de plusieurs de ses collaborateurs. Durant le magistère d’Ali Bongo désormais renversé et assigné à résidence surveillée, le président centrafricain s’est souvent rendu à Libreville. D’aucuns le qualifient à juste titre de «protecteur d’Ali Bongo» et se demandent si durant cette visite en terre gabonaise, il le rencontrera.

 
GR
 

6 Commentaires

  1. Serge Makaya dit :

    Il n’a qu’à s’occuper de son pays qui traverse depuis longtemps une grave crise. Nous n’avons pas de leçon à recevoir de lui. Il se pourrait même qu’il recevait aussi des mallettes d’argent. Mon fils Brice Clotaire Oligui Nguema, tu dois mettre à jour tous les chefs d’Etat et hommes politiques qui ont reçus des mallettes des Bongo. Ça doit se savoir. A Ntare Nzame. Pitié.

  2. Dikando dit :

    La Suisse qui est un pays situé au cœur de l’Europe n’est pas membre de l’union européenne.
    Economiquement, ils vivent mieux que les autres européens. Et contrairement à l’idée qui circule ce n’est pas grâce aux banques mais grâce à la technologie.
    C’est l’un des pays avec le plus haut niveau de formation de sa jeunesse et avec le nombre de brevets d’invention par habitant les plus élevés du monde.
    Tout ça pour dire que si notre pays est bien géré, on peut se passer de ces organismes inopérants sur le terrain.
    Ok c’est pour le principe qu’ils prennent cette décision mais quand même!
    franchement ils ont plutôt peur!
    Siège du Gabon vers la Guinée équatoriale… un pays confisqué par une famille.
    Autant aller placer ce siège ailleurs si vous voulez avoir de la crédibilité.

    • Kobbe dit :

      Très bon point de vue. La Suisse est toute notion de la bonne gouvernance d’un État. Que dire de la France, dotée des ressources humaines et matérielles avec des territoires annexés en Afrique et aux Caraïbes ? Un exemple à ne pas suivre. La preuve en est que ni la France ni aucun des pays colonisés ou sous occupation de la France n’a jamais emergé comme une économie moderne reconnue de le monde. Pourtant le Gabon ne jure que pour sa France. Bonne chance !

  3. Akoma Mba dit :

    A quoi sert une Union à la con quand on se fait arnaquer et où le raquet existe à chaque frontière. Union de pilleurs de leur pays sans aucun respect des règles établies, incapable de construire des routes. Libreville Yaoundé plus de 24 heures au volant. N’avez-vous pas honte d’appeler votre machin là Union Economique?

  4. Gayo dit :

    Dégagez le Gabon n’est plus en crise. On avait besoin de vos pourparlers lorsque Ali Bongo martyrisait le peuple et violait c’est Liberté et qu’il avait divisé les Gabonais. Ce qui était une menace grave sur la stabilité du pays. Les gabonais ont retrouver leur dignité et leur cohésion. Pourquoi voir des crises où il n’y en a pas et fermer les yeux là où les peuples sont en danger: Cameroun, Congo, Guinée Equatoriale où des dynastie familiales sont en marche.

  5. Mezzah dit :

    Je demande à tous ces organismes de nous foutre la paix. Le Président Brice Clotaire Oligui Nguema, libérateur du peuple gabonais, a de gros chantiers devant lui. Il n’a pas de temps à perdre. Et si vous continuez ainsi le Gabon sortira de ces organismes, fermera hermétiquement ses frontières et procèdera à l’expulsion de tous les étrangers. Je rappelle que les militaires ne plaisantent pas.
    Laissez notre Président travailler, c’est au peuple souverain de le juger.
    A vous Monsieur Le Président, ne perdez plus votre temps à recevoir tout ce monde.
    Monsieur Le Président, le peuple vous dit merci.

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