Dans le cadre de la Transition politique en cours, l’Institut concorde, un groupe de réflexion, fait des propositions au Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) en vue de la construction d’un Gabon meilleur.  

Henri Mokambi, responsable de la communication de l’Institut concorde. © D.R.

 

Durant cette période de transition cruciale, les Gabonais se mobilisent pour offrir des solutions durables et efficaces. Dans cette optique, l’Institut concorde se joint à cet effort collectif en présentant des propositions concrètes au Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI). Cette liste de propositions est soumise sur la base des travaux et des réflexions de certains membres dans le but d’accompagner le processus de restauration en cours au Gabon.

L’institut propose d’établir une Cour constitutionnelle dont les membres bénéficieront d’un mandat substantiel de 9 ans qui, une fois achevé, ne serait pas renouvelable ; de renforcer le rôle d’institutions telles que la Maison du droit afin de sensibiliser au maximum les citoyens à leurs droits et aux outils dont ils disposent pour les exercer en cas de litiges avec une administration, un particulier ou une entreprise ; d’envisager une réduction de la TVA sur les produits alimentaires essentiels, de manière à offrir aux familles économiquement défavorisées une meilleure capacité financière pour s’approvisionner en nourriture de qualité.

Le groupe de réflexion souhaite qu’il y ait une obligation pour les entreprises dépassant un certain chiffre d’affaires de former des jeunes et de financer leurs études. Cette mesure inciterait les entreprises prospères à contribuer davantage à la formation professionnelle en offrant des opportunités de formation et en prenant en charge une partie des coûts liés aux études des jeunes. Cela renforcerait l’engagement social des entreprises. Il souhaite également la mise en place d’une politique de lutte contre la corruption, l’enrichissement illicite et la promotion de la transparence supportés par des organismes privés et indépendants ; d’intégrer l’entrepreneuriat dans les programmes scolaires et universitaires pour encourager la culture entrepreneuriale dès le plus jeune âge et enfin mettre en place des politiques incitatives robustes pour encourager les jeunes à s’investir dans l’agriculture.

Ces propositions comme un moyen de revitaliser le pays et d’offrir un avenir prometteur aux citoyens gabonais. Le collectif s’engage à collaborer étroitement avec les autorités de la transition et les organisations de la société civile pour mettre en œuvre ces recommandations de manière efficace. Composé de Gabonais et de Gabonaises aux compétences variées, l’Institut Concorde œuvre en tant que groupe de réflexion (Think Tank) pour repenser l’avenir du Gabon. Le but de ce collectif est d’assister ceux qui sont engagés dans la conception des politiques publiques, d’éduquer ou d’informer les citoyens et citoyennes gabonais, de formuler des propositions d’actions concrètes à déployer sur le terrain en partenariat avec tous les acteurs.

 
GR
 

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