Parmi les mesures prioritaires annoncées par le Premier ministre, le 27 décembre à l’occasion de sa Déclaration de politique générale, figure la création d’une nouvelle compagnie aérienne nationale d’ici à la fin de l’année 2020.

Le Gabon prévoit une nouvelle société de transport aérien national d’ici à la fin 2020. Cette compagnie doit remplacer Gabon Airlines qui n’a résister que pendant 4 ans. © D.R.

 

Le 27 décembre, le Premier ministre a fait plusieurs annonces sur les priorités du gouvernement. Parmi celles-ci s’intègre la création d’une nouvelle compagnie nationale de transport aérien.

«Dans la présente déclaration de politique générale, j’ai choisi de mettre en relief les secteurs pour lesquels des actions immédiates et visibles sont nécessaires», a indiqué le chef du gouvernement. «Sur le volet aérien, a-t-il dit, «l’obtention du retrait du Gabon de la liste de sécurité de l’Union européenne (UE) (…) et la certification de l’aéroport de Libreville par l’OACI-Organisation de l’aviation civile internationale -, confortent la position du gouvernement de créer une nouvelle compagnie aérienne nationale avant fin 2020».

Le Gabon ne dispose plus, en effet, de compagnie aérienne nationale depuis la faillite d’Air Gabon en 2005, puis de Gabon Airlines en 2011, quatre ans après sa création en 2007. C’est pour combler ce vide que les autorités gabonaises envisagent la création de cette nouvelle structure pour redonner «des ailes au pays». Des contacts auraient déjà été engagés avec plusieurs groupes internationaux du secteur pour la mise en place de ce projet.

Si toutes les autres priorités ont été chiffrées, la création de cette compagnie n’a fait l’objet d’aucune budgétisation. A moins que le capital de cette entreprise ne provienne en partie des 349 milliards de francs CFA destinés «aux actions prioritaires à effet visible et immédiat intégrées dans le projet de loi de finances 2020».

Toutefois, une compagnie aérienne est-elle vraiment une priorité pour le pays en ce moment ? Et si oui, le pays a-t-il réellement les moyens financiers pour mener à bon port, dans l’urgence, ce projet ? Les Gabonais attendent toujours l’ouverture de l’aéroport d’Andem dont la promesse avait été faite par le président de la République, à Dakar, il y a plusieurs années.

 
GR
 

2 Commentaires

  1. Akoma Mba dit :

    On n’achète plus rien de nos jours. On loue à des conditions qui reviennent moins cher qu’un achat, surtout si l’entretien est compris dans le bail

  2. sm dit :

    Il faut croire que nous sommes accros à la poudre de perlimpinpin. On aime bien ça!

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