Les transporteurs urbains ont jusqu’au 5 avril prochain pour se faire immatriculer, sous peine de sanctions et amendes.

Les fameux clandos jaunes : véhicules de transports en commun semi-clandestin à Libreville. © lexpress.fr

Les fameux clandos jaunes : véhicules de transports en commun semi-clandestin à Libreville. © lexpress.fr

 

La mairie de Libreville vient d’annoncer aux transporteurs exerçant dans la commune la disponibilité des autocollants, banderoles et vignettes pour l’année en cours. Au total, 7000 vignettes pour taxis, 1000 pour transporteurs de marchandises et 1500 pour transporteurs suburbains couramment appelés «clandos» sont disponibles. Les transporteurs sont donc invités à se rapprocher des services compétents «afin d’y souscrire les formalités requises à cet effet, ce, jusqu’au 5 avril». Passé ce délai, prévient la municipalité, «tout véhicule qui circulera non muni d’autocollant, banderole ou vignette de l’année en cours sera arraisonné et mis en fourrière et son propriétaire ou gérant sera astreint au paiement des amendes prévues par les textes».

Ces nouvelles vignettes apparaissent comme une solution au non-respect, par la municipalité d’Owendo, d’un accord portant sur le quota de taxis pouvant circuler dans les deux communes. Signé en 2010, l’accord dispose qu’Owendo ne doit immatriculer que 1500 taxis, au plus. En revanche, Libreville peut immatriculer au moins 3500 taxis, sinon plus. Une clause non respectée par les autorités d’Owendo, qui ont immatriculé 3000 taxis en 2013, occasionnant ainsi un manque à gagner de 250 millions à la mairie de Libreville. En 2014, Owendo aurait immatriculé plus de 2000 taxis, selon les chiffres de l’Hôtel de Ville de Libreville.

De toute évidence, l’immatriculation à Owendo présente des facilités d’ordre administratif. Selon les transporteurs, à la mairie de Libreville, il faut passer par «un démarcheur» moyennant une somme d’argent pour obtenir un numéro de portière. Une situation sur laquelle semble s’être penchée l’autorité municipale de Libreville, qui a réaffirmé que «le paiement de toute somme due à l’acquisition d’autocollants, de banderoles ou de vignettes doit obligatoirement se faire à la recette municipale de la commune de Libreville, sur la base d’un titre de recettes délivrés par les services municipaux compétents». Non sans rappeler que le code couleur des taxis demeure «rouge chinois et blanc standard».

 

 
GR
 

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