Tropicale Amissa Bongo 2023 : Carnet de route de l’étape Lebamba-Mouila

poste par La Rédaction / 25 janvier, 2023

Remportée à nouveau, ce mercredi 25 janvier 2023, par le jeune Jason Tesson de TotalEnergies, l’arrivée de l’étape Lebamba-Mouila (113 kilomètres), troisième de la 16^e édition de la Tropicale Amissa Bongo, a naturellement favorisé des rencontres et échanges. Notamment, le double vainqueur d’étape et désormais maillot jaune ; l’invité d’honneur de la Tropicale 2023 ; l’ancien champion d’étapes du Tour de France, Thomas Voeckler, le photographe Gautier Demouveaux ; et Urbain Yeno, de la Comilog.

© tropicaleamissabongo.com

L’homme du jour est de nouveau Jason Tesson

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On peut l’appeler le «jeune premier de la petite reine», tant il flirt avec les premières fois : première course hors Europe avec TotaleEnergies son nouveau club, première participation à la Tropicale Amissa Bongo, premier doublé d’étape d’une course sous le coaching de Jean-René Bernaudeu, premier maillot jaune sous les couleurs de TotalEnergies. Le sportif de gala s’en explique, la victoire modeste.

«Ça n’a pas été facile. Mais franchement je suis très content de venir ici et gagner deux étapes, être sur le podium. Ça été toujours un rêve pour moi de venir courir en Afrique. Belle ambiance avec des personnes très chaleureuses. Il reste encore quatre autres étapes. On va travailler dur pour conserver notre avance sur cette course», a fait savoir Jason Tesson qui s’est aussi arrogé le maillot jaune détenu depuis la première étape par son coéquipier Geoffrey Soupe.

Thomas Voeckler parle de TotalEnergies

Invité d’honneur de la 16^e édition de la Tropicale Amissa Bongo, le coureur cycliste français, professionnel de 2001 à 2017, quatre fois vainqueur d’étape du Tour de France, Thomas Voeckler s’est exprimé sur la forme au sujet des premières victoires d’étapes des coureurs de TotalEnergies. Il a d’ailleurs été sociétaire de cette écurie ayant changé de nom mais pas de directeur.

«Retenons qu’il s’agit de l’équipe de Jean-René Bernaudeau qui a l’avantage de venir ici depuis des nombreuses années et qui a beaucoup d’expérience. C’est une équipe avec un manager qui sait comment courir ici au Gabon, quels types des coureurs il faut sélectionner dans son équipe. On a fait trois jours, ils ont gagné les trois étapes, il en reste encore quatre dont la plus longue vers Lambaréné. Mais, comme on dit, ce qui est pris n’est pas à prendre. Ils ont déjà trois victoires : le maillot jaune. Toutes les équipes aimeraient bien être à leur place. Ils ont l’expérience pour garder le maillot d’une manière ou d’une autre.»

Comilog : parrain du maillot des points chauds !

Premier producteur mondial de manganèse, la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog), filiale d’Eramet, prend part à la Tropicale Amissa Bongo depuis 14 ans.

Urbain Yeno, à droite. © tropicaleamissabongo.com

GabonReview : Quel est Votre rôle dans le cérémonial des récompenses des cyclistes à la fin des courses ?

Urbain Yeno : Le maillot des points chauds comme celui remporté ce mercredi à Mouila par Barthe Cyril de l’équipe Belge de Burgos Bh, est parrainé par la Comilog. Ce maillot, dédié aux sprinteurs à chaque étape, permet à Comilog d’encourager l’effort.

Que fait concrètement la Comilog sur la Tropicale Amissa Bongo ?

Notre présence à la Tropicale Amissa Bongo vise simplement à promouvoir la pratique sport dans notre pays et accompagner l’Etat dans l’organisation d’événements de cette envergure. Et c’est également un canal de promotion de l’image de la Comilog, implantée dans le Haut-Ogooué et d’autres villes du pays. Une manière pour nous de nous rapprocher des Gabonais des autres provinces.»

La journée type de Gauthier Demouveaux, photographe officiel

Que ce soit au Tour de France, au Tour d’Italie ou à la Tropicale Amissa Bongo, le photographe court un danger et peut faire courir un danger aux cyclistes. «On est tributaire du peloton. Et là le pilote de la moto doit savoir à quel moment doubler les cyclistes, les véhicules pour avoir des bons angles. Au risque de faire des chutes ou causer des chutes des cyclistes», explique Gauthier Demouveaux.

C’est à ce titre que l’organisation de la Tropicale Amissa Bongo commet toujours un photographe officiel depuis 2014 : le français Gauthier Demouveaux. Sa journée type se déroule ainsi qu’il l’explique.

«Je prends les photos du départ des courses, la présentation des équipes, des coureurs qui se préparent avant le coup d’envoi. Après je monte sur une moto pour suivre toute l’étape avec les collègues de la télé et les autres photographes. Là je prends les instants de la course. On essaie de décrocher vers les cinq derniers kilomètres pour se retrouver sur la ligne et avoir la photo de l’arrivée des coureurs. Après il y a les podiums et je file à l’hôtel pour sélectionner les images afin de les envoyer rapidement au responsable du site internet et les réseaux dédiés de la Tropicale». Du travail !