Au moment où la campagne électorale pour les élections générales de samedi 26 août prochain bat son plein à Libreville et à l’intérieur du Gabon, les Forces de police nationale ont jugé opportun de rappeler que les attroupements non autorisés constitutifs de trouble à l’ordre public sont passibles de 5 années d’emprisonnement ferme. L’addition grimperait jusqu’à 20 ans en cas d’incendie ou de pillages.

Un quartier de Libreville, en juillet en 2016. © Marco Longari/AFP

 

Au Gabon où la campagne électorale pour les élections présidentielle, législatives et locales bat son plein, les Forces de police nationale (FPN) ont choisi la sensibilisation avant toute répression éventuelle en cas de violation de la loi en rapport avec les attroupements armés ou non armés. Conformément à l’article 79 du Code pénal, les FPN rappellent en effet que ceux-ci sont constitutifs de trouble à l’ordre public, et leurs auteurs encourent une peine de 5 ans d’emprisonnement ferme.

À côté, la police nationale évoque également les risques d’incendie volontaire et de pillages qui peuvent découler de ces attroupements non autorisés. Là aussi la note peut s’avérer salée, et même plus, d’autant que les auteurs reconnus peuvent écoper jusqu’à 20 ans de réclusion criminelle. Pour éviter tout débordement lors de cette campagne électorale qui s’achève le vendredi 25 août à minuit, les FPN exhortent les populations à se tenir à l’écart de tout attroupement.

En juillet dernier, à la suite des heurts enregistrés dans certaines villes du pays, lors du passage de candidats à la présidentielle, les procureurs s’étaient déjà pliés au même exercice.

 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Prince dit :

    Pourquoi 5 ans seulement? de prison ? Dites une bonne fois condamné à mort. N’importe quoi

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