Huit étudiants gabonais installés à Tunis ont été victimes d’une descente musclée à leur domicile, le 4 décembre aux environs de 16 heures par les agents de la police. Si les mobiles de la perquisition n’ont pas été expliqués, les étudiants affirment avoir perdu de l’argent, disques durs et ordinateurs au cours de la fouille de leur appartement ayant duré 30 minutes.

Huit étudiants gabonais installés à Tunis ont été brutalisés le 4 décembre par les policiers. © D.R.

 

C’est une scène surréaliste qu’ont vécue 8 étudiants gabonais installés à Tunis. Le 4 décembre aux environs de 16 heures, Jean-Bruno Jeanginoh Nguamateka, Irvine Mala, Jordan Leyoko, Kevine Blondel Ndomba, Variack Ponga, Thiaw Imouela, Boma Yaba et Heij Fawzy Liyama ont vu débarquer à leur domicile une dizaine de policiers armés.

Selon Jordan Leyoko, joint au téléphone par Gabonreview depuis Tunis, «après avoir défoncé brutalement la porte, ils nous ont pointé les armes, nous demandant de nous coucher à même le sol. Sans rien dire d’autre, ils nous disaient l’argent! L’argent où est l’argent où est l’argent».

Ils se sont ensuite «mis à fouiller toutes les pièces de l’appartement. Ils ont emporté certains de nos disques durs, et des ordinateurs. Nous ne comprenons rien», a poursuivi l’étudiant. Après la fouille ayant duré 30 minutes, Jordan Lekoko et ses amis affirment avoir perdu plusieurs objets: «l’un de mes camarade a perdu 90 dirham et l’autre près de 250 dirham. Nous avons également perdu les disques durs».

Après l’appartement habité par les étudiants gabonais, les policiers se sont dirigés dans un autre appartement où réside un étudiant nigérian. Ce dernier a été «embarqué dans le véhicule de la police et n’est jamais revenu jusqu’à ce jour», a déclaré Jordan Lekoko. Ce dernier et ses amis se sont rendus au Commissariat de police pour s’informer sur cette descente musclée de la police. «On nous a juste laissé entendre que ce n’était pas les policiers de ce commissariat».

Vu la gravité de la situation, Jordan Leyoko et ses camarades ont saisi l’ambassade du Gabon. «On nous a demandés d’attendre lundi vu que c’est le week-end», a expliqué  Jordan Leyoko. Les huit étudiants gabonais partagent un appartement de 3 chambres. Si certains parmi eux affirment avoir fini les études et s’apprêtent à rentrer au pays, d’autres sont encore en 3e et 4e année d’université, a expliqué Jordan Leyoko.

 
GR
 

5 Commentaires

  1. Aaze dit :

    on est mieux chez soi.
    Il faut tout faire pour faire revenir les enfants tout étudier ici

    • Gayo dit :

      Ce commentaire est vraiment naïf. Si le Gabon a l’ambition d’être un pays qui compte et se développe, même quand il aura tout sur place, il aura toujours besoin d’avoir une partie de ces citoyens ailleurs. Même les USA pays le plus puissant du monde ne peut se suffir a lui-même pour garder cette puissance. Il faut plutôt combattre la sauvagerie des arabes ou sinon envoyer les enfants dans les pays moins dangereux et laisser ces islamistes.

  2. MOUNDOUNGA dit :

    Bjr. Commençons d’abord par restaurer l’Education Chez nous. Amen.

  3. Wadley king dit :

    Merci Gayo pour votre reaction, elle est pleine de sens.

    Néanmoins, au vu de mes années de residence en Tunisie, je peux me permettre dire que c’est un bon pays sur plusieurs axes.sauf que son image est salie par une minorité qui est fortement representé par les corps habillés.

    Ces personnes par le port de leurs tenues représente en première ligne l’Etat donc ils sont sensés appliqier la loi, la respecter et la faire respecter mais ici, on constate qu’il ya certains qui abusent de leur pouvoir pour prendre autorité sur les étrangers. C’est eux qui encouragent certains corps civiles tels que certains bailleurs à abuser sur les étrangers.

    C’est cette minorité qu’il faut sanctionner.

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