Le projet de barrage hydroélectrique Kinguélé Aval au Gabon, d’une capacité de 35MW, vient de recevoir de la part des bailleurs internationaux une première tranche des 81 milliards de FCFA de financement non-souverain prévu.

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La construction du barrage hydroélectrique Kinguélé Aval au Gabon, d’une capacité de 35 MW, vient de franchir une nouvelle étape. La société de projet Asonha Énergie a en effet annoncé avoir reçu une première tranche des 81 milliards de dollars de financement non souverain de la part d’un groupement de bailleurs. Ces derniers incluent la Société financière internationale (IFC), la Banque africaine de développement (BAD), la Banque de développement d’Afrique australe (DBSA) et l’Emerging Africa Infrastructure Fund (EAIF).

Cette contribution des bailleurs de fonds s’ajoute aux 34 milliards de FCFA mobilisés en fonds propres par les deux actionnaires d’Asonha Énergie. Le projet est porté par Meridiam (60%), une entreprise à mission spécialisée dans le financement et le développement d’infrastructures durables, et Gabon Power Company (40%), filiale du Fonds Gabonais d’Investissements Stratégiques (FGIS).

La réception de ce financement qui va permettre l’accélération des travaux déjà bien engagés avec 400 employés dont 300 Gabonais, réjouit les autorités. Elle démontre, selon Philippe Ossoucah, président du Conseil d’Administration d’Asonha Énergie, «la capacité du gouvernement gabonais et ses partenaires à mobiliser des capitaux privés et des financements non-souverains pour la réalisation de projets concrets dans le secteur de l’énergie au Gabon, répondant au plus haut standard environnemental et social».

Installée à 100 km de Libreville, sur la rivière Mbei, la centrale fournira à terme 205 GWh d’électricité verte par an, soit 13% des besoins du Grand Libreville. Sa mise en service permettra au pays d’économiser 150 000 tonnes de CO2 annuellement et de réduire sa dépendance thermique.

 
GR
 

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