Se référant aux « Trois mousquetaires » de Dumas, Abslow met en avant quatre candidats (Ndong Sima, Barro Chambrier, Missambo et Jocktane) comme mousquetaires nationaux luttant contre une gouvernance corrompue. La mission de ces quatre gabonais n’est pas leur offre politique, mais plutôt l’unité pour défier une élection pressentie comme truquée et devant engendrer des lendemains non apaisés. Le chroniqueur de GabonReview appelle à l’union des leaders de l’opposition pour le changement, selon la devise et principe «Un pour tous et tous pour un».

Ndong Sima, Barro Chambrier, Missambo et Jocktane comme mousquetaires nationaux devant défier une élection pressentie comme truquée et devant engendrer des lendemains non apaisés. © GabonReview

 

Les 3 mousquetaires, le plus célèbre roman d’Alexandre Dumas, raconte les aventures de D’Artagnan qui se lie d’amitié avec Athos, Porthos et Aramis, trois mousquetaires du roi Louis XIII. Ces quatre hommes vont s’opposer au Premier ministre, le cardinal de Richelieu, et à ses agents, pour sauver l’honneur de la reine de France, Anne d’Autriche.

L’élection présidentielle de 2023 au Gabon ressemble à s’y méprendre à celle racontée par Alexandre Dumas. En effet, elle pourrait être le remake des « Trois mousquetaires » (en réalité quatre) car elle raconterait l’histoire de 4 personnes ayant choisi de s’opposer à un système de gouvernance obsolète incarné par une élite corrompue, pour la survie de la seule reine qui soit, notre mère patrie.

Nos quatre mousquetaires nationaux sont Raymond Ndong Sima, Alexandre Barro Chambrier, Paulette Missambo et Mike Jocktane. Ils sont les seuls qui ont pris de leurs moyens et de leur temps, pour aller à la rencontre des populations gabonaises sur toute l’étendue du territoire national. Ils sont même allés à l’étranger pour rencontrer notre diaspora et deviser avec elle.

D’ailleurs, au moment où j’écris ces lignes, certains d’entre ces quatre mousquetaires se trouvent encore sur le terrain, à l’intérieur ou à l’extérieur de notre pays à tenter de convaincre les Gabonais de leur volonté de changer les choses. Il faut leur reconnaître cette envie d’aller au plus près des réalités que vivent leurs compatriotes, leur engagement et aussi une certaine pugnacité.

Pendant ce temps, à l’exception d’Ali Bongo qui a initié opportunément une tournée républicaine aux frais du contribuable gabonais, les 14 autres candidats semblent estimer qu’ils peuvent convaincre les Gabonais depuis leur tour d’ivoire à Libreville. Peut-on être candidat à l’élection présidentielle sans être allé à Franceville, à Lambaréné, à Mouila, à Tchibanga, à Makokou, Koulamoutou, Port-Gentil et Oyem ?

Est-il responsable d’être porteur d’une offre politique nationale si celle-ci n’est pas le reflet, d’une part, et n’est pas éprouvé, d’autre part, par les Gabonais de toutes conditions et de toutes régions ? J’en doute fort ! Cela suffit donc à décrédibiliser et à disqualifier les 14 autres candidats dont la candidature à cette élection présidentielle apparaît comme un non-évènement.

Que reste-t-il de véritablement solide ? Eh ben, nos 4 mousquetaires. On les a vus depuis plusieurs mois sillonner le pays avec une farouche volonté jauger et de convaincre. Certains ont connu un franc succès et d’autres un intérêt mitigé. Mais sur leur passage, on a vu s’exprimer une grande soif de changement du peuple gabonais. Cependant son hésitation face à une offre politique multiple reste visible.

Cette soif de changement des Gabonais est davantage le rejet et le dégoût que suscite la gouvernance actuelle, plutôt qu’une rencontre avec un projet convaincant. Elle n’est donc pas tributaire de l’offre politique alternative proposée par nos 4 mousquetaires. En vérité, les Gabonais se fichent de leurs projets de société respectifs. Ils ont juste besoin que l’opposition se fédère pour les fédérer.

Le peuple gabonais a plus que besoin de leaders unis pour les challenger dans une élection dont les prémisses annoncent qu’elle sera truquée et qu’elle engendrera des lendemains non apaisés. Mieux vaut gagner ensemble que perdre tout seul. C’est le message d’union que lance le peuple du changement à nos opposants et principalement à nos 4 mousquetaires.

Comme Athos, Porthos, Aramis et D’Artagnan, Raymond Ndong Sima, Paulette Missambo, Barro Chambrier et Mike Jocktane, parce que vous êtes les leaders charismatiques de cette opposition dispersée, vous devriez vous inspirer de la célèbre devise des quatre mousquetaires pour donner à notre pays toutes ses chances en faveur d’une alternance véritable. Sinon, l’histoire se répètera. Alors, aujourd’hui plus que jamais « Un pour tous et tous pour un !« .

ABSLOWMENT VRAI !

 
GR
 

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