À l’occasion de son 14e anniversaire, l’Union nationale, fondée dans la lutte contre la dévolution dynastique du pouvoir Bongo-PDG, revient sur son parcours semé d’embûches, d’oppositions internes et externes, mais également de moments de solidarité et de détermination.

La présidente par intérim, Jeanine Taty Koumba au centre. © D.R.

 

Au moment où l’Union nationale (UN) célèbre son 14e anniversaire, son président par intérim, Jeanine Taty Koumba, revient sur les étapes marquantes de ce parcours politique. Fondée en 2010 suite à la fusion de plusieurs partis, dont le Mouvement africain de développement (MAG) et le Rassemblement national des républicains (RNR), l’UN a immédiatement été confrontée à l’opposition du régime en place, refusant initialement de lui délivrer un récépissé de légalisation. Mais grâce à la détermination de ses membres et aux pressions internationales, le parti a finalement été reconnu.

Cependant, les difficultés ne se sont pas arrêtées là. Sous divers prétextes, le gouvernement a tenté de dissoudre l’UN, plongeant le parti dans des années de semi-clandestinité. Malgré ces épreuves, l’UN a continué à se battre pour ses idéaux démocratiques et pour une gouvernance plus inclusive, loin des divisions ethniques ou régionales.

La disparition tragique de figures importantes du parti, telles que le secrétaire exécutif André Mba Obame et le vice-président Pierre Claver Zeng Ebome, a été un coup dur pour l’UN. Cependant, loin de les affaiblir, ces événements ont renforcé la détermination du parti à poursuivre son combat.

Les luttes intestines et les divergences d’opinions ont parfois ébranlé l’UN, notamment lors des congrès de 2020 et 2021 qui ont révélé des tensions profondes au sein du parti. Cependant, malgré ces obstacles, l’UN a su rester fidèle à ses valeurs fondatrices et à son engagement pour un Gabon uni et prospère.

Sous la présidence de Paulette Missambo, élue en 2021, l’UN s’est fixé des objectifs clairs : renforcer son implantation à travers le pays, donner plus de responsabilités aux organes locaux et promouvoir l’unité de l’opposition en vue des élections de 2023. Selon son président par intérim, malgré les défis à venir, l’UN reste déterminée à poursuivre son combat pour un Gabon meilleur, plaçant toujours l’intérêt du pays au-dessus de tout.

«Il n’est pas exagéré de dire que l’Union nationale a franchi, les uns après les autres, tous les obstacles qui ont été dressés sur son parcours depuis sa création, qu’ils fussent le fait de forces extérieures ou internes. L’UN tire sa résilience de ce qu’elle n’est pas qu’un parti politique, mais aussi une culture, une philosophie, un État d’esprit, une profession de foi. En plaçant le Gabon au-dessus de tous et de chacun, ce parti est né d’une ambition, celle d’impliquer tous les enfants du pays dans le seul combat qui vaille : la libération et le redressement du Gabon», a indiqué Jeanine Taty Koumba.

 

 
GR
 

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