Le ministre de la Santé l’a indiqué, l’objectif n’est pas de vacciner toute la population contre le Covid-19. Selon les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé, cette opération vise 20% de la population. Soit, 455 000 personnes correspondant à environ 1 million de doses à administrer, une personne ayant droit à deux doses. Le coût moyen de cette opération est de 19, 943 milliards.

La Gabon dépensera plus de 19 milliards pour vacciner 20% de sa population. © D.R.

 

Dans le cadre de l’administration du vaccin contre le Covid-19 au Gabon, l’immunité collective n’est pas à l’ordre du jour. L’urgence pour le pays, a fait savoir le ministre de la Santé sur les antennes de Gabon 24, «c’est d’éviter qu’il y ait des personnes en réanimation, éviter d’enregistrer des décès». «La seule arme que nous avons aujourd’hui pour éradiquer le Covid-19, c’est la vaccination» a déclaré Guy-Patrick Obiang, insistant sur le fait que toute la population n’est pas éligible à la vaccination.

«Les 80% des personnes asymptomatiques à la limite ne sont pas éligibles à la vaccination» a-t-il dit, soulignant que les personnes éligibles sont celles qui sont susceptibles de développer des complications pouvant aller jusqu’au décès. «Ce sont ces personnes qu’il faut protéger et qui représentent 20% de la population».

Sur le plan statistique, a fait savoir Guy-Patrick Obiang, «la cible aujourd’hui est estimée à 455 000 personnes qui correspond aujourd’hui à 1 million de doses puisqu’une personne a droit à deux doses». Le pays compte avoir une marge de réserve d’environ 50 000 doses supplémentaires. «Une dose coûte environ 37 dollar. Nous sommes en contact aujourd’hui avec des partenaires internationaux qui s’occupent de la gestion des vaccins et si jamais nous avons des vaccins dans notre pays, il faudrait que la population sache qu’il y a eu un coût derrière ces vaccins. D’où la nécessité d’y adhérer», a dit le ministre de la Santé.

En clair, pour le million de doses, le pays devrait dépenser un peu plus de 19, 943 milliards de francs CFA et pour les 50 000 doses supplémentaires, un peu plus de 997 millions de francs CFA.  Soit, un coût global estimé à 20, 940 milliards de francs CFA.

« Le coût n’est pas un facteur bloquant »

«Le président de la République ne regardera pas le prix mais la capacité à guérir». «Le coût n’est pas un facteur bloquant», a insisté Guy-Patrick Obiang. «Le président a donné des engagements et nous le gouvernement allons tout faire pour que les vaccins soient disponibles en 2021», a-t-il affirmé. Pour lui, la question est plutôt de savoir si les laboratoires qui conçoivent ces vaccins ont la capacité de couvrir la demande internationale en matière de vaccin. «Est-ce qu’il y aura suffisamment de vaccins pour couvrir  tous les pays qui sollicitent la vaccination ?» Le ministre de la Santé assure que le Gabon poursuivra son plaidoyer auprès des laboratoires et instances internationales en charge de la fabrication de ces vaccins, pour être parmi les premiers bénéficiaires de cette solution en Afrique, pour lutter contre le Covid-19.

 
GR
 

5 Commentaires

  1. SERGE MAKAYA dit :

    «Le président de la République ne regardera pas le prix mais la capacité à guérir»… PITIÉ !!! A NTARE NZAME !!! VOUS N’AVEZ MÊME PLUS HONTE DE MENTIR. LE DÉFUNT ALI BONGO TENAIT LE MÊME DISCOURS POUR LA CONSTRUCTION D’ÉCOLES OU D’HÔPITAUX ET BIEN D’AUTRES PROJETS QUI N’ONT JAMAIS ABOUTIS.

    AUJOURD’HUI, AVEC SA DISPARITION, CELA VA CHANGER QUOI ? MÊME S’IL VIVAIT ENCORE, IL NE S’OCCUPERAIT NULLEMENT DES GABONAIS. ET VOUS QUI POURSUIVEZ SON OEUVRE DE DESTRUCTION DU PAYS, CE SERA POUR LES GABONAIS LE BOUT DU TUNNEL. A NTARE NZAME !!! PITIÉ !! CESSEZ DE DIRE N’IMPORTE QUOI.

    REMETTEZ LE POUVOIR A JEAN PING ET AU PÈRE PAUL MBA ABESSOLE, C’EST A DIRE AUX DEUX PRÉSIDENTS A QUI LES DEUX BONGO (PÈRE ET FILS ADOPTIF) ONT VOLES LEURS VICTOIRES.

    PAUL MBA ABOSSOLE ET JEAN PING PEUVENT GÉRER UNE TRANSITION DÉMOCRATIQUE DE TROIS ANS AVANT DE NOUVELLES ELECTIONS PRÉSIDENTIELLES VÉRITABLEMENT LIBRES ET TRANSPARENTES ENFIN…

  2. Ponce_pilate dit :

    Bonsoir,

    On a quand même le droit d’être intelligent.

    Le covid-19 est un coronavirus, il fonctionne un peu comme le virus de la grippe.
    C’est à dire que ce n’est jamais le même germe chaque année donc ce n’est jamais le même vaccin chaque année. C’est le propre d’un coronavirus.
    Si on commence a s’engouffrer dans la brèche du vaccin, on ne va jamais en sortir parce que on n’aura pas vacciné le dernier gabonais que le vaccin ne sera plus actif contre le nouveau germe.

    Comme pour la grippe, il y a des traitements au covid-19 et le Gabon l’a bien démontré avec l’utilisation de l’HCQ et l’AZ.
    Il y a même d’autres traitement qui fonctionnent encore mieux comme l’IVERMECTIN (le médicament contre la gale), la doxycyline.

    De surcroit, on va vacciner 500 000 gabonais pour une maladie dont l’âge moyen des décès est de 85 ans (en Europe) avec un taux de mortalité mondial de 0.05% (0.003% pour le Gabon)

  3. Dinace dit :

    On ne veut pas de vos vaccins, garder-le pour vous. Nous, ce qu’on veut, c’est que les hôpitaux soient en mesure de traiter les gens au Gabon dans de bonnes conditions et gratuitement. Le palu est plus mortel que le Covid-19. Laissez nous tranquille, vraiment laissez-nous…

    • diogene dit :

      On c’est qui? Vous c’est qui ?
      On c’est juste toi et ton opinion…

      Quant au paludisme ce sont des moustiquaires qu’il faut avant tout pas des hôpitaux (nous avons besoin certes d’hôpitaux ).
      Dors tu sous une moustiquaire?

  4. Malho dit :

    Ceux qui dirigent illégitimement le Gabon sont de veritables malades mentaux. Guy Patrick obiang est une merde. Vous allez vacciner vos parents. Le Gabon n’a pas besoin de renter dans l’agenda de ces enfoirés tapis dans l’ombre et qui veulent éliminer les africains.

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