Instruits par le président de la République à cet effet, le ministère de la Santé et le Comité de pilotage du plan de veille et de riposte contre l’épidémie à coronavirus (Copil) travaillent actuellement à l’élaboration d’un plan national de vaccination. Lors de la réunion d’urgence qu’il a présidée mardi 5 janvier à Libreville, le Dr Guy Patrick Obiang Ndong a dit souhaiter un plan de vaccination «réaliste», capable de tenir durant toute l’année 2021.

Moment de la réunion du 5 janvier 2021 au ministère de la Santé. © Twitter

 

Cinq jours seulement après avoir été instruit par Ali Bongo de «travailler à un plan national de vaccination» contre le coronavirus, le gouvernement est déjà à pied d’œuvre. Mardi, une réunion dite d’urgence a été organisée et présidée à Libreville par le ministre de la Santé à laquelle ont pris part les responsables des comités techniques et scientifiques du Copil-coronavirus et le directeur du Programme élargi de vaccination. L’ambition du Dr Guy Patrick Obiang Ndong est de répondre au plus vite aux instructions du président de la République qui, le 31 décembre 2020, lors de la présentation de ses vœux à la nation, a souhaité que «les Gabonais soient parmi les premiers en Afrique à bénéficier [du vaccin contre le Covid-19]».

S’il veut aller vite, le ministre de la Santé n’en perd pas moins de vue l’essentiel : l’efficacité du plan qu’il entend mettre en place dans les semaines ou mois à venir. Au cours de la réunion, il a en effet insisté auprès de ses interlocuteurs sur «la nécessité d’élaborer un plan réaliste et applicable sur 12 mois, intégrant les aspects de communication et de sensibilisation à l’endroit de la population», rapporte le communiqué du ministère.

Pour y parvenir, l’État gabonais dit compter sur l’accompagnement et le soutien de ses différents partenaires au développement parmi lesquels l’OMS et l’Unicef qu’il entend pleinement associer dans le processus en cours.

Dans les prochains jours, les techniciens du ministère de la Santé, ceux du Copil-coronavirus ainsi que les organismes internationaux sollicités réfléchiront donc sur la meilleure façon de vacciner les populations. Le résultat de leurs travaux fera l’objet d’une présentation au chef de l’État et à la Première ministre.

Le 7 décembre dernier, une feuille de route pour l’introduction du vaccin contre le Covid-19 au Gabon avait déjà été élaborée.

 
GR
 

5 Commentaires

  1. Bassomba dit :

    Vivement que la vaccination commence

  2. Ponce_Pilate dit :

    Ce n’est le vaccin que nous on attend hein.

    Tout laisse à penser que l’on est déjà naturellement vacciné contre le covid.
    Nous c’est vaccin contre le SIDA, le palu, le diabète,l’avc , l’hypertension,.. qu’on attend.
    Même vaccin contre le vol et le détournement de biens et de mineurs ,on prend s’il y en a.
    Mais histoire que vous voulez vacciner 2.2M de gabonais pour une maladie qui ne tue que les personnes âgées ou déjà très malades i.e. 66 gabonais,…
    Ce sont vos choses.

    Voyez vous même.

    http://covid-19-africa.sen.ovh/covid-19_GABON.php?test=ok&local=ok&pays=266&tp=1&xy=-0.549/11.118&z=6&isnc=1&np=GABON

    https://www.worldometers.info/coronavirus/country/gabon/

  3. Ponce_Pilate dit :

    Soyons un peu sérieux un moment, une maladie avec est taux de mortalité de 0.03 décès pour 1000 habitants et qui n’a touche que moins de 10000 personnes est grossièrement appelée épidémie.
    Et ce sont 2.2M de gabonais qui sont identifiés présumés malades ?

    Vous imaginez un instant le France innoculer un vaccin à sa population sous prétexte que cette maladie sévi au Gabon ?

    Des bruits de couloir commencent déjà à parler de possibles effets secondaires sur la fertilité des femmes i.e. la stérilité.

  4. Ponce_Pilate dit :

    Autre éléments, il semble qu’il n’a pas été prouvé que le vaccin actuel empêche les contaminations.

    Aucune confirmation de l’efficacité de ce vaccin contre les formes graves de COVID-19, ni contre les formes asymptomatiques, ni chez les personnes de plus de 75 ans.

    De nombreuses questions persistent, tant sur la durée de l’immunité conférée que sur la protection des personnes les plus à risque de formes sévères, l’impact sur la transmission du virus par les personnes vaccinées, ou la toxicité à long terme.

    On ne sait donc pas si c’est utile pour la population cible et l’inutilité pour la population non cible est évidente.

    https://www.vidal.fr/actualites/26337-vaccin-pfizer-biontech-contre-la-covid-19-enfin-des-donnees-a-analyser.html

  5. Jean Pierre dit :

    Il faut arrester cette mascarade. Ces imcopetents vont nous faire empoisonner. Disons STOP a ce vaccin,les statistiques sont claires, le COVID n’est pas une epidemie chez nous!…

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