La vente des fascicules dans les lycées et collèges est interdite au Gabon. Selon le ministère de l’Éducation nationale, tout contrevenant à la présente instruction s’expose aux sanctions prévues par la règlementation en vigueur en République gabonaise. 

Des élèves du lycée d’application Nelson Mandela, à Libreville (photo d’illustration). © D.R.

 

Au Gabon, force est de constater, et pour le regretter, que la vente illicite des fascicules prend de plus en plus de l’ampleur dans les établissements, à telle enseigne que les élèves ne disposant pas desdits manuels sont purement et simplement exclus des cours. C’est pour mettre fin à cette pratique accablant plusieurs élèves que le ministère de l’Éducation nationale a adressé le 6 novembre 2023 une note aux chefs d’établissements du secondaire.

Ceux-ci sont invités par les autorités à prendre toutes les dispositions nécessaires aux fins de mettre fin à cette vente illicite des manuels dans leurs établissements respectifs. «Tout contrevenant à la présente s’expose aux sanctions prévues par la règlementation en vigueur. J’attache du prix au strict respect de la présente instruction», a prévenu Fortuné Nguema, directeur d’académie de l’Estuaire. D’après lui, cette responsabilité est réservée aux libraires, seules entités agrées pour la vente des ouvrages scolaires. 

Cette décision est conforme à la note n° 1667/MERTTENFC/CAB-M en date du 17 décembre 2020. Selon cette note, le ministre de l’Éducation nationale interdisait la vente des fascicules dans les établissements du second degré et donnait instruction à cet effet à tous les responsables d’administration centrale de veiller chacun en ce qui le concerne, à la stricte application des dispositions règlementaires en vigueur, encadrant la vente des livres et ouvrages scolaires. 

Depuis plusieurs années au Gabon, certains enseignants mettent sur pied des livrets ou des fascicules de leur enseignement, ce qui fait en sorte que dans la classe, ils font leur travail à moitié. Ils demandent aux élèves d’acheter ces manuels-là afin de compléter les cours vus en classe. Cependant, plusieurs élèves n’ont pas les moyens de pouvoir s’approvisionner l’ouvrage, ce qui constitue l’une des causes de l’échec scolaire au Gabon.

 
GR
 

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