Après avoir invité les populations de l’Ogooué-Maritime à observer trois jours de ville morte pour protester contre les mesures gouvernementales anti-Covid, la Coordination provinciale de régulation de l’action syndicale dit désormais opter pour le dialogue tel que promis par le gouverneur de la province.

Des syndicats suspendent l’appel à 3 jours ville morte dans l’Ogooué-Maritime. © Desirey Minkoh

 

Prévus dès ce mercredi 24 novembre jusqu’au vendredi prochain dans toute la province, les trois jours de ville morte d’avertissement annoncés par la confédération des organisations syndicales de l’Ogooué-Maritime ont finalement été annulés. Paul Ngome Ayong, le gouverneur de la province, a eu raison de la colère des syndicalistes qui avaient appelé les populations à rester chez elles et à cesser toute activité.

Il était question de «contester les mesures impopulaires du gouvernement qui rendent d’une part le vaccin contre la pandémie du coronavirus obligatoire et d’autre part, contre les contrôles intempestifs opérés par les agents des forces de sécurité et de défense, transformant ces prétendus contrôles en racket à ciel ouvert».

À la suite d’une séance de travail, mardi, au cabinet de la principale autorité de la province, les syndicalistes ont souhaité permettre au gouverneur de tenir parole après qu’il leur a promis d’«ouvrir très rapidement un dialogue avec les partenaires sociaux sur les problèmes posés». «Nous avons décidé de surseoir l’appel à la ville morte dans l’Ogooué-Maritime afin de privilégier le dialogue. Toutefois, nous nous réservons le droit de mener des actions d’envergure si à la date du 14 décembre 2021 les positions du gouvernement et des employeurs ne sont pas reconsidérées en ce qui concerne la question vaccinale, test Covid payant et le racket des transporteurs», justifient-ils.

 
GR
 

0 commentaire

Soyez le premier à commenter.

Poster un commentaire