Cette semaine, se tient à l’École nationale de la magistrature, à Libreville, un séminaire de formation des chefs de juridictions sur l’application de la loi portant élimination des violences faites aux femmes ainsi que sur les dernières modifications du Code pénal et du Code civil.

la ministre de la Justice, Erlyne Antonela Ndembet Damas, lançant la formation, le 11 octobre 2021, à Libreville. © Capture d’écran/Gabon 1ère

 

Si elle convient que «l’adoption de nouvelles lois en vue d’une meilleure garantie et d’un plus grand respect des droits de l’Homme est sans doute une bonne chose», Erlyne Antonela Ndembet Damas n’est pas moins convaincue que cette initiative «n’a d’intérêt que si ceux qui sont chargés d’en assurer l’application en sont pleinement imprégnés et les appliquent pleinement». C’est tout le sens de la formation que le ministre de la Justice a lancé officiellement lundi 11 octobre, à Libreville.

Prévue pour durer cinq jours, du 11 au 15 octobre, cette formation est dédiée aux responsables des juridictions et aux magistrats, donc «ceux à qui la Constitution de notre pays a donné la lourde charge et la lourde responsabilité d’assurer le respect et la garantie des droits de tous les citoyens», a rappelé le membre du gouvernement. Les enseignements sont essentiellement axés sur l’application de la loi portant élimination des violences faites aux femmes.

Il s’agit d’une formation initiée dans le cadre du programme gouvernemental baptisé «Gabon Égalité», qui porte particulièrement sur les dernières modifications du Code pénal et du Code civil.

 

 
GR
 

0 commentaire

Soyez le premier à commenter.

Poster un commentaire