Le 5 septembre à Moanda, l’administrateur directeur général de la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog) a signé avec trois établissements de microfinance des conventions devant permettre aux petits porteurs de projets exerçant dans la zone d’influence de l’entreprise de bénéficier de financements. À l’initiative de l’État gabonais, cette action s’inscrit dans le cadre de la politique RSE de Comilog dont l’État est par ailleurs partie prenante.

Yves Fernand Manfoumbi présidant la cérémonie de signature. © D.R.

 

«C’est pour moi un honneur et un réel plaisir de prendre part, au nom du gouvernement, à la cérémonie officielle de signature des conventions entre la Comilog et les institutions de microfinance», déclarait le 5 septembre à Moanda, dans la province du Haut-Ogooué, le ministre du Commerce et des PME, Yves Manfoumbi. Ces conventions signées par l’administrateur directeur général de la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog) Leod-Paul Batolo et les responsables de Finam, SFE et EDG ont pour objets de permettre aux petits porteurs de projets exerçant dans la zone d’influence de l’entreprise, de bénéficier de financements. Soit, un accès aux crédits pour les entrepreneurs de la province avec un taux d’intérêt garanti de 5 à 6%.

Si pour Yves Fernand Manfoumbi, l’initiative participe de la mise en place progressive d’un écosystème entrepreneurial inclusif capable d’impulser une croissance forte, inclusive et durable tel qu’édicté dans le Plan d’accélération de la transformation (PAT), pour les responsables de la filiale du groupe Eramet, la signature de cette convention confirme tout aussi l’engament sociétal de l’entreprise et son soutien à la diversification économique et à l’entrepreneuriat des jeunes. «L’économie passe par les Petites et Moyennes Entreprises, car elles constituent un élément vital du processus de développement économique d’un pays», a laissé entendre Leod-Paul Batolo.

Photo de famille à l’issue de la cérémonie. © D.R.

Prendre en compte toutes les entraves

«Apporter des solutions de financement permettant d’activer la croissance des PME ne suffit pas», a estimé Yves Fernand Manfoumbi. Pour lui, il faudrait aussi apporter des solutions concrètes et pérennes aux entraves de l’essor de la PME gabonaise qui seraient de trois ordres : la structuration, l’accès aux marchés et l’accès au financement par les structures du système financier. Soulignant que des solutions sont déjà envisagées, il assure «réduire ces obstacles suppose donc de créer un environnement légal et réglementaire favorisant notamment les changements de comportement, tant des dirigeants de PME, que des financiers».

«La Comilog, en posant cet acte de grande portée économique, s’engage de plus en plus dans la voie d’une entreprise citoyenne et responsable soutenue par une stratégie définie par le ministère dont j’ai la charge», a dit le ministre invitant les autres entreprises à suivre le mouvement. «Il revient aux établissements de microfinance de maintenir à travers des mécanismes de gestion rigoureuse responsable la pérennisation de cette chaine de financement au profit des PME», a-t-il indiqué appelant les porteurs de projets et les entrepreneurs à profiter de l’opportunité offerte pour non seulement, financer efficacement des activités leur assurant une certaine rentabilité, mais surtout, devant leur permettre de se développer durablement.

 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Loozap dit :

    Ces partenariats s’annoncent très fructueux

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