Le ministre des Affaires étrangères Alain-Claude Bilie-By-Nze a ouvert, le 27 mai, le round de reprise des négociations entre l’Union européenne et le Gabon sur l’accord de pêche.

Le Gabon a ouvert, le 27 mai, le round de reprise des négociations entre l’Union européenne et le Gabon sur l’accord de pêche. © D.R.

 

Le Gabon a démarré par visioconférence, le 27 mai, l’ouverture de la phase des négociations du protocole de mise en œuvre de l’accord de pêche en vigueur avec l’Union européenne. Conduite par le ministre de l’Agriculture, Biendi Maganga Moussavou pour la partie gabonaise et par l’ambassadrice, chef de la délégation de l’UE au Gabon, Rosario Bento Pais, cette première phase de négociations portera sur l’agenda des discussions avant les aspects techniques.

Selon le ministre de l’Agriculture, le démarrage de ces discussions, prévu depuis fin mars, mais retardé par le déclenchement de la pandémie de Covid-19, témoigne de la volonté des parties de structurer un partenariat de nouvelle génération, équilibré, dans un contexte par ailleurs largement dominé par l’insécurité grandissante du fait de la recrudescence des actes de piraterie dans le Golfe de Guinée.

Il s’agissait essentiellement pour les deux parties de se mettre d’accord sur une date de la reprise officielle des négociations, fixer un calendrier indicatif, définir les modalités de travail mais également rechercher et d’établir une base stable de coopération, susceptible de contribuer et de soutenir dans la durée l’industrialisation de la pêche gabonaise.

«La mise en œuvre des Accords de pêche peut se prouver très bénéfique puisqu’elle peut créer de l’emploi local, améliorer les conditions sociales et promouvoir le développement d’une industrie locale de pêche en phase avec la stratégie de diversification économique du pays», a affirmé Rosario Bento Pais

De l’avis du ministre des Affaires étrangères, cette coopération dans le domaine de la pêche, vielle de 22 ans, mérite d’aller un peu plus loin pour accompagner le Gabon dans ses efforts de revalorisation des ressources halieutiques et de la diversification de l’économie.

 
GR
 

2 Commentaires

  1. actu dit :

    Voila encore une arnaque qui en dit long sur le pillage de notre faune. A la lecture de ce poste on croirait que c’est L’union Europeene qui viendrait aider le Gabon a devolopper son industrie de peche. Alors qu’en faite il s’agit pour la France et L’Inion Europeene de continuer a piller le poisson de nos eaux qui va finir dans les assiettes des blancs en Europe. Pendant de temps le petit Gabonais ne peut meme pas se nourrir a du poisson pecher dans ses eaux,ou alors l’achetera dix fois plus cher comme s’il venait d’ailleurs !!!

    La vraie question est que ,s’il s’agit de discussion ,c’est qu’il y a ou il y aura contrat ,quelle serait la valeur de ce contrat en Euros ou en Monnaie Locale?
    Ensuite ,combien le Gabon pese-t-il dans ces discussion? pour tenter de mettre cette balance en notre faveur?

    Les Ministre Gabonais en charge de ces negociations ont -ils fait la balance entre produire nous memes ce poisson et vendre l’excedent au plus offrant selon la demande du marche?

    Bref il est temps de mettre un coup d’arret a ce pillage et de consulter le peuple souverain qui seul doit juger de ses opportunites.

  2. FINE BOUCHE dit :

    je cite « la mise en oeuvre…de pêche PEUT se prouver très bénéfique….PEUT créer de l’emploi……. » avec des peut-êtres, ne risque t on pas encore d’ engendrer des chimères.

    Améliorer les conditions sociales …….diversification de économie, tout cela avec les mêmes protagonistes d’un système qui à montrer ses limites.

    Après SIFRIGAB et CAPAL. Aidons à trouver le nouveau nom et logo de cette future structure réaménager pour qui de droit.

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