Le patron de la BGFI Holding Corporation SA, Henri Claude Oyima qui prend part depuis le 20 novembre 2012, du côté de Genève à la première rencontre internationale des dirigeants des grandes entreprises africaines, consacrée aux enjeux de développement et aux défis actuels des chefs d’entreprises du continent est en compétition pour le titre du Ceo of the year.

Africa CEO Forum, première rencontre internationale des dirigeants des grandes entreprises africaines - © AWF

C’est en fin de soirée de cette deuxième journée, notamment ce 21 novembre 2012, que les candidats et les 500 personnalités internationales et africaines qui ont accepté de participer aux conférences plénières et thématiques de la première rencontre internationale sauront qui, des différents candidats (entreprises et les investisseurs) seront récompensés solennellement, pour s’être illustré dans l’année par leurs engagements et leurs résultats.

Henri Claude Oyima, patron de BGFI Holding Corporation SA - © BGFICette récompense de l’Africa CEO vise quatre domaines-clés, la promotion du secteur privé africain, le développement des échanges intra-africains, le renforcement de l’intégration régionale et la responsabilité sociale et environnementale.

Sélectionnés par un jury de professionnels de l’investissement, du conseil et des média, les lauréats ainsi que les différentes catégories ont été officiellement dévoilés le 20 novembre dernier en soirée en présence de Donald Kaberuka, président de la Banque africaine de développement.

Il s’agit de :

African company of the year

Dix groupes sont en compétition : Attijariwafa Bank, Banques populaires (Maroc), BGFIBank, Dangote Group, Ecobank, Ethiopian Airlines, Kenolkobil , Saham, SAB Miller, Tiger Brands.

International corporation of the year

Neuf multinationales ont été sélectionnées pour la qualité de leur stratégie de croissance sur le continent et leur implication dans la création de valeur et d’emploi en Afrique : Accor, Coca Cola, Diageo, Glencore, Heineken, Orange, Olam, Nestlé, Walmart.

Private equity investor of the year

Le prix ira à l’un des neuf fonds d’investissements qui se sont illustrés dans l’année écoulée par l’importance de leurs opérations en Afrique : Abraaj Aureos, African Capital Alliance, DPI, Duet, Emerging Capital Partners, Harith, Helios, Phatasai, Tuninvest/Africinvest.

Ceo of the year

Ses actions dans les domaines du développement, de la gouvernance et de la performance financière ont marqué l’actualité économique de l’année. Dix CEO restent en lice : Jean-Louis Billon (Sifca), Sifiso Dabengwa (MTN), Aliko Dangote(Dangote Group), Mohamed El Kettani (Attijariwafa Bank), Tewolde Gebremariam (Ethiopian Airlines), Moulay Hafid Elalamy (Saham),James Mwangi (Equity Bank), Henri-Claude Oyima (BGFIBank), Onsi Sawiris (Orascom), Mustapha Terrab (OCP).

Affirmer le potentiel des entreprises africaines, démontrer l’importance de leur contribution au développement économique du continent, tel est l’objectif de cette grande rencontre organisée en partenariat avec la Banque africaine de développement.

Élaboré en liaison avec les entrepreneurs africains les plus en vue, des banquiers et institutions financières ainsi que des sociétés de conseil internationales, le programme du Africa Ceo Forum s’est articulé autour de trois conférences de haut niveau sur les enjeux et priorités de développement du continent et de ses entreprises. S’y ajoute une session exceptionnelle de dialogue avec quatre patrons de groupes africains de réputation internationale.

L’Africa Ceo Forum a proposé en outre neuf conférences thématiques. Laissant une large place aux «case-studies» et aux échanges, elles constituent de véritables boîtes à outils sur les tendances les plus actuelles du management : stratégie de développement international, accès au capital, intégration régionale, dialogue public-privé, maîtrise de l’environnement juridique, gestion des talents.

 
GR
 

5 Commentaires

  1. Encore eux dit :

    CEO de l’année? éh bien sur quelle base ce sommet devra le lui donné ce prix?

    le taux de bancarisation au Gabon reste très faible (moins de 15%) de la population active par rapport à certains pays Africains (Kenya, Afrique du Sud, Rwanda, Botswana, etc), l’octroi des prêts bancaires aux usagers et entrepreneures reste difficile à obtenir, ouvrir un compte bancaire au Gabon demande au moins à débourser une somme de 200.000 FCFA, sa banque (la BGFI) soutient très peu les PME dans notre pays au point que plusieurs déposes le bilan 3 ans après ouverture!

    Mais je le sais, le CEO AFRICA FORUM est un sommet organiser par le Groupe Jeune en Afrique en partenariat avec la BAD, ne voyons nous pas par ce fait du franco centriste et de mélange de genre? et pourquoi même l’organiser hors du continent?

  2. saydou kan dit :

    Cher ami, avant de nous livrer ton discours preconcu, prend au moins le temps de lire l’article ou tout au moins les criteres de selection…! A cette allure, certains sur ce forum seraient prets a rayer le Gabon de la carte du monde, juste pour régler leurs comptes personnels, pour ne pas dire politiques.

    Comme dit le dicton, le linge sale se lave en famille et au dela des divergences politiques internes (Gabon), le bon sens voudrait que nous soyons solidaires quand un des notres (qui qu’il soit) est plebicite de la sorte.
    Je ne suis pas un fan de ce monsieur mais force est constater que ce groupe GABONAIS n’a cesse de pregrosser et demeure une des firete du pays.

  3. lisiane dit :

    Moi ce qui me dérange, c’est que le modèle qui a ruiné le monde depuis 50 ans semble s’abattre sur l’Afrique !

  4. Elvis NTOKO dit :

    Henri-Claude OYIMA CEO of the Year, c’est à mourir de rire!
    Scandale au szein de BGFI Gabon, scandale au Benin, demissionS records, mauvaise gouvernance, etc…

  5. Mathieu NAGBAMDEM dit :

    Mais n’oublions pas que son groupe bancaire est le premier d’Afrique Centrale damant le pion ainsi aux multinationales implantées dans la sous-région! Veut-on appliquer le proverbe qui dit: »Nul n’est prophète chez soi »?

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