Engagé dans les éliminatoires de la compétition continentale, le Gabon doit au préalable reconstruire son équipe nationale. Une mission loin d’être une partie de plaisir compte tenu des pesanteurs qui minent le basket local.

© wallfoy.com

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Après une période faste au début des années 2000, couronné notamment de participations en coupe d’Afrique des clubs et à l’Afrobasket 2005, le basket gabonais doit aujourd’hui se reconstruire pour renouer avec ses prouesses d’antan. Cela passe par une qualification à l’Afrobasket 2015 en Tunisie, dont les éliminatoires de la zone VI démarrent en février prochain. Mais le pays en a-t-il l’ambition ?

Pour les dirigeants du basket national, il s’agit de faire cohabiter les vétérans que sont Lasme, Assoumou, Marvin, Dongo, Ogouliguendé, Walker, avec de jeunes talents comme Assoumou Francis, Kobangoye Lin-Francis, Olagho Darlys, Christ Obame Correia, etc.

Par ailleurs, cette mission met un point d’honneur au renouvellement du staff technique de la sélection nationale. Ainsi, le premier choix du bureau fédéral était porté sur le coach Bouanga Thierry, qui a fini par décliner l’offre pour des raisons d’organisation et surtout pour n’avoir pas accepté le «modique contrat» financier proposé par la Fédération gabonaise de basket-ball (Fegabab).

D’où l’appel à la rescousse adressé à Mavoungou Bayonne. Ce dernier devrait être le principal conducteur d’un bateau dont la traction risque de s’alourdir du fait des palmarès élogieux de certaines vedettes au dessus de la mêlée. Un choix cependant étrange, la classe sportive nationale s’interrogeant sur ce coach qui est davantage connu comme arbitre et ne possède aucune expérience de la fonction d’entraîneur. S’il dispose de munitions fiables et fait preuve d’une volonté à toute épreuve, le Gabon pourrait cependant être trahi par la qualité de ses armes dans la course aux éliminatoires de l’Afrobasket 2015.

 

 
GR
 

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