Le ministre des Eaux et Forêts et son collègue en charge de l’Agriculture et de l’Élevage ont signé le 15 décembre, deux conventions pour le démarrage effectif de l’exploitation des cinq Zones agricoles à forte productivité (ZAP), récemment créées sur le territoire national.

Le ministre des Eaux et Forêts et son collègue en charge de l’Agriculture et de l’Élevage ont signé le 15 décembre, deux conventions pour le démarrage effectif de l’exploitation des cinq Zones agricoles à forte productivité. © Gabonreview

 

A peine deux mois après son adoption en Conseil des ministres, le projet de création de cinq Zones agricoles à forte productivité (Zap) dans trois provinces du Gabon (Estuaire, Moyen-Ogooué et Ngounié) a franchi une nouvelle étape.

En effet, le 15 décembre, le ministère des Eaux et Forêts, Lee-White, et son collègue en charge de l’Agriculture et de l’Élevage, Biendi Maganga-Moussavou, ont signé deux conventions pour le démarrage effectif de cinq agropoles destinés à la diversification de l’économie nationale, mais également à encourager les jeunes à retourner à la terre.

Le premier est un accord-cadre qui définit le cadre général de coopération en matière des Zones agricoles à forte productivité, entre le ministère des Eaux et Forêts et le ministère de l’Agriculture, de l’Élevage. Le second, un accord spécifique en vue de la réalisation de la déforestation et de la valorisation des espèces pour l’aménagement des ZAP. «Grâce aux deux conventions, nous allons réellement démarrer les activités qui permettent de manière pratique d’exploiter nos cinq zones agricoles à forte productivité. Nous avons décidé d’organiser l’exploitation de ces zones de concert. Lorsqu’une date sera arrêtée par le gouvernement, nous lancerons les premiers appels à souscription à l’endroit des investisseurs », a déclaré  Biendi Maganga-Moussavou.

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Ces futures agropoles s’inscrivent dans le cadre du Plan stratégique Gabon émergent, et leur vocation est de développer l’agriculture nationale sur la base d’un foncier organisé autour de bassins de production à travers le pays. «Quand on regarde l’avenir du Gabon, nous avons aujourd’hui 600.000 enfants sur les bancs de l’école, cela voudrait dire qu’il y a 500.000 emplois à créer sur les prochains quinze ans et si nos deux départements ne s’associent pas pour répondre à cette problématique, je ne vois pas d’autres secteurs le faire dans le cadre de la diversification de l’économie gabonaise», a déclaré Lee-White.

Selon les deux ministres, un comité technique qui rendra compte de l’évolution de la mise en œuvre de ces ZAP, en termes d’aménagement, sera mis en place dans les prochaines semaines, pour un meilleur déploiement du projet.

 
GR
 

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