À l’étape de la province de l’Ogoué-Ivindo où il poursuivait sa campagne électorale, Ali Bongo Ondimba, a longuement sollicité le soutien des femmes gabonaises, ce 18 août 2016.
 

Ali Bongo galvanisant la population de Makokou, le 18 août 2016. © Gabonreview

Ali Bongo galvanisant la population de Makokou, le 18 août 2016. © Gabonreview


 
Quelques moments du meeting d’Ali Bongo Ondimba à Makokou, le 18 août 2016. © Gabonreview

Quelques moments du meeting d’Ali Bongo Ondimba à Makokou, le 18 août 2016. © Gabonreview


«Femmes gabonaises, mères gabonaises, occupez-vous de moi. Je suis votre enfant et je vais vous défendre, je vais vous soutenir. Car je sais ce qui se passe. Je sais qu’il y a des Gabonais qui souffrent et parmi ceux qui souffrent, il y a des femmes». Telle est l’une des phrases saillantes du candidat Ali Bongo Ondimba,  57 ans, prononcée dans la ville de Makokou, chef-lieu de la province de l’Ogooué-Ivindo, lors du meeting de campagne en vue de l’élection présidentielle du 27 août 2016.
Dans cette ville du nord-est Gabon, bondée de forêt vierge avec deux parcs nationaux, le président de la République sortant a commencé son allocution, devant une foule nombreuse, en mettant l’accent sur le social, notamment la formation, l’éducation des femmes, des jeunes et des enfants. Il s’est également appuyé sur une meilleure protection sociale qui garantirait à tout Gabonais une bonne prise en charge, tant sociale que sanitaire.
Rappelant qu’il y a moins d’une semaine, il était dans cette même province pour l’inauguration du siège provincial de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS), Ali Bongo a déclaré qu’il s’agissait de l’une «des belles réalisations» qu’ils ont voulu consolider ensemble. Et dans ce contexte, il a indiqué que des efforts devraient être faits pour consolider cette structure qui soutient des familles démunies. Il a dit avoir reçu un message lors de cette inauguration. «Je vous ai entendu me dire qu’il faut rajouter à la liste des médicaments d’autres qui ne sont pas encore dans cette liste», a-t-il déclaré prenant l’engagement, une fois élu, d’étendre cette liste des médicaments pour qu’il y ait une grande couverture pour les besoins des habitants de cette province et du Gabon entier.
Ali Bongo est aussi aller en guerre contre les compatriotes qui «trichent, qui volent». Et là, mettant en avant son programme de l’Egalité des Chances, il s’est attaqué aux pharmaciens et médecins de la CNAMGS. «Je sais ce qui se passe. Je connais ces pharmaciens, ces médecins, ces docteurs qui préfèrent donner des médicaments à ceux qui paient cash plutôt qu’à ceux qui ont la carte de la CNAMGS», a-t-il expliqué, ajoutant qu’il va mettre fin à toutes ces combines. Il a donc déploré ces comportements qui veulent «ramener les Gabonais en arrière». «Nous ne voulons plus de ce Gabon-là. Ce Gabon où il faut profiter sur le dos des autres. Nous allons donc faire des efforts pour avancer», a-t-il précisé non sans rappeler qu’il a besoin des populations de l’Ogooué-Ivindo.
Les femmes ont été, de ce point de vue, plus sollicitées que partout où il était déjà allé. Ali Bongo se souvenait, en cela, que c’est de cette ville de Makokou qu’est partie l’idée de la Décennie de la femme gabonaise : «c’est ici à Makokou que le signal a été donné. Que la femme gabonaise d’aujourd’hui doit voir sa condition changer». «C’est ce que nous allons faire, c’est que je vais vous donner», a-t-il clamé, ajoutant qu’il fera en sorte que la femme gabonaise soit totalement émancipée, indépendante, autonome. «Elle sera bien formée et bien éduquée» et pourra avoir les mêmes emplois ainsi que les mêmes salaires que les hommes, a-t-il dit. «Plus de discrimination à leur égard», a-t-il martelé le candidat Ali Bongo justifiant ce propos par le fait que la «femme gabonaise est fidèle et loyale».
Du chômage au manque d’éducation, de formation, en passant par les femmes qui vivent seules et élèvent leurs enfants sans soutien, etc. le président sortant a dit ne plus vouloir de cela. «Ce Gabon-là doit changer. J’ai la méthode pour changer tout cela», a-t-il précisé.
Dans cette étape de Makokou, Ali Bongo a fait une sommaire allusion au bilan de son septennat finissant et il a été un plus virulent à l’encontre de Jean Ping, de Casimir Oyé Mba et de Guy Nzouba Ndama. Ici les équipes de campagnes sont abondamment sur le terrain en vue de ratisser large, en vue de sa victoire le 27 août 2016. Seul bémol : dans la foule, des voix s’élevaient de temps à autre pour réclamer qui un emploi, qui de l’argent ou encore pour réfuter une allégation au point que certains, en état d’ébriété absolu et perturbant presque le meeting, ont été interpellés, le temps du rassemblement.  C’est aussi cela une ambiance de campagne.
Avant d’arriver dans l’après-midi à Makoukou, Ali Bongo Ondimba avait tenu des meetings à Mekambo, Boue et Ovan. Il se rendra le 19 août 2016, dans la province septentrionale du Woleu-Ntem.
 

 
GR
 

0 Commentaires

  1. Changeons-Ensemble-de-Président dit :

    La! Vraiment là, la peur l’a complètement envahit! Yové! Tu vas bien te ridiculiser comme cela tous les jours, ce n’est pas encore fini! Pitié! TU SAURAS!!!!
    Changeons-Ensemble-de-Président!

  2. esprit tordu dit :

    n oublie pas aussi de dire au soleil de ne pas trop nous bruler… le pire ds tt ca c’st qu il sait k les gabonais souffrent à chaque étape il fait le listing ds souffrances on dirait mm kil est de l opposition c’est à s ‘y perdre

  3. panik dit :

    Panique à bord, on nous annonce encore d’autres surprises, le bateau n’a pas fini de prendre de l’eau.

  4. Le citoyen libre dit :

    «Femmes gabonaises, mères gabonaises, occupez-vous de moi» ? Sa mère Patience et sa femme sont-elles incapables s’occuper de lui ?

  5. mouendou dit :

    Bonjour a tous les vrais Gabonais
    Donc c’est maintenant que ce president sans papiers reconnais la femme gabonaise .Qu’a t’il fait lorsque cette meme femme gabonaise avait ete trimbalee toute nue dans les rues de libreville par ses policiers.En tout cas ton sort sera scelle le 27 Aout au soir .Nous allons te montrer ce que le chien avait vu a nzeng ayong

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