Les partenaires sociaux du secteur public ont été édifiés le 18 octobre, sur les contours du projet d’étude actuarielle des régimes de sécurité sociale gérés par la Caisse des pensions et des prestations familiales (CPPF), en vue de son arrimage au nouveau système de rémunération (NSR) des agents de l’État lancé en 2015.

Les partenaires sociaux du secteur public et les experts du Finactu ont discuté des objectifs du projet d’étude actuarielle des régimes de sécurité sociale gérés par la Caisse des pensions et des prestations familiales. © Gabonreview

 

Les objectifs de l’étude actuarielle des régimes de sécurité sociale gérés par la CPPF, en vue de son arrimage au nouveau système de rémunération (NSR) des agents de l’État, en cours au Gabon, ont été présentés, le 18 octobre, aux partenaires sociaux par les experts du Groupe Finactu, pour une meilleure prise en compte des attentes des agents de l’État.

Initiée sous la présidence du directeur général de la CPPF, Sorel Ongollo, cette rencontre tripartite a permis aux différentes parties de s’accorder sur l’intérêt et l’opportunité de cette étude. Celle-ci devra à terme permettre d’évaluer la fiabilité financière à long terme du régime sécurité sociale géré par la CPPF. Elle permettra également d’apprécier la pertinence des différents paramètres régissant le fonctionnement d’un régime de retraite et de prestations familiales.

Une vue des partenaires sociaux du secteur public. © Gabonreview

«Les retraités du Gabon mettent de l’espoir en ce cabinet, puisque souvent il s’agit de commission et de réunion dont les résultats ne sont pas toujours visibles. Pour les retraités, lorsqu’une commission ou une étude est mise en place, c’est pour gagner du temps, pousser à plus loin la résolution des problèmes. Nous espérons que le gouvernement leur a transmis les préoccupations des anciens retraités que nous sommes», a déclaré la représentante de l’Association nationale des retraités du Gabon (Anareg), Véronique Essomeyo Minko.

Basé sur la solidarité intra et inter générationnelle, le système de sécurité social gabonais dépend de la prospérité du marché de l’emploi. Une caractéristique qui, selon le président de la Machette syndicale des travailleurs gabonais vaillants (MSTGV), Pierre Mintsa, nécessiterait que la réforme envisagée dans le cadre de l’arrimage du régime de la pension retraite au nouveau système de rémunération, conformément aux décrets 404 et 468, soit menée sur l’âge de départ à la retraite, l’élargissement de l’assiette de cotisation, le taux d’annuité et le nombre de cotisants.

«Les retraités sont maltraités par le fait qu’il n’y ait pas arrimage depuis des années, mains également par le fait qu’il n’y ait pas l’application du décret 468. Ce qui rend vulnérable la condition des vies du retraité. Ces réformes prendront évidement un temps, peut-être trois mois, mais pendant ce temps, les retraités doivent pouvoir bénéficier des rappels solde. Et quand nous essayons de voir les faiblesses du système actuel, nous rappelons que nous sommes dans un système par répartition où les actifs d’aujourd’hui payent pour les retraités d’aujourd’hui », a indiqué Pierre Mintsa.

Le chef de mission du Groupe Finactu, Ghita Lamriki, a assuré que  «cette réunion avait pour but d’écouter avec attention les attentes des partenaires sociaux, puisque les réformes que nous allons proposer ont vocation à répondre de manière efficace aux besoins des assurés. Elles ont une forte ambition sociale. Nous pencherons sur l’ensemble des paramètres dont nous avons discuté aujourd’hui».

 
GR
 

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