La direction nationale des assurances et la Fédération gabonaise des sociétés d’assurances (Fegasa) ont rencontré le 7 septembre les conseillers municipaux de la commune de Libreville, pour échanger sur les outils, mécanismes et les produits proposés par les assureurs.

Les conseillers municipaux de Libreville édifiés sur les métiers de l’assurance. © Gabonreview

 

Les membres du Conseil municipal de Libreville ont été édifiés le 7 septembre 2018 sur le métier de l’assurance, mais également sur le rôle de la direction nationale des assurances (DNA) auprès des assurés.

Des moments de la rencontre entre les conseillers municipaux et les assureurs. © Gabonreview

«Cette campagne de sensibilisation vise à rapprocher les populations de l’assurance. Aujourd’hui, les produits d’assurance sont très normés et réglementés vu que nous avons plusieurs régulateurs. Ce sont des produits pour lesquels nous devons prendre plus de temps pour les présenter afin que les bénéficiaires de contrat ou les victimes puissent mieux comprendre leur droit. Notamment, qu’est-ce qui est couvert et qu’est-ce qui ne l’est pas et dans quelle limite», a indiqué le directeur général d’Assinco, Stephen Moussirou.

Cette rencontre, intervenant en prélude à la grande campagne nationale d’information, de sensibilisation et de promotion du secteur des assurances sur l’ensemble du territoire national, a permis aux différentes parties d’évoquer les questions relatives au règlement des sinistres, notamment la cadence des règlements, et l’innovation des produits. Le directeur général d’Ogar, Abdoulaye Keïta, a annoncé la mise en place d’un nouveau système de contrat qui s’intitule «le contrat à l’amiable», lequel a été signé séance tenante par les deux parties, pour éviter les lenteurs dans le règlement du sinistre, en cas d’accident.

Pour le deuxième adjoint au maire de Libreville, Christian Ngoua, les échanges ont été très instructifs. Elles ont permis d’apprécier les différents types de contrats et produits d’assurance proposés sur le marché local, en dehors de l’assurance automobile. «Cette rencontre nous a permis d’apprendre beaucoup de choses, de comprendre et savoir qu’il n’y a pas que l’assurance automobile au niveau des compagnies d’assurance, il y a plusieurs autres produits que les maisons d’assurance ont également qui peuvent assurer la population tel que l’assurance funérailles», a-t-il déclaré, assurant au nom des maires d’arrondissement, la vulgarisation de l’information auprès des chefs de quartiers et des populations.

 
GR
 

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