Le nouveau président de la Fédération gabonaise des associations d’athlétisme (FGAA) a été élu le 1er mars dernier à Libreville.

Jacques Obame Essono. © Gabonreview

Jacques Obame Essono. © Gabonreview

 

La crise à la Fédération gabonaise des associations d’athlétisme (FGAA) semble avoir pris fin avec l’élection de Jacques Obame Essono comme président. Un scrutin organisé le 1er mars dernier à Libreville par la commission ad hoc mise en place en 2014 par le ministère des Sports. Ancien athlète et commandant de police à la retraite, le nouveau président de la FGAA été préféré à Gildas Akone Bitéghé, avec 11 voix contre 2. Une satisfaction pour le président de la commission ad hoc, qui se réjouit de ce dénouement. «L’élection de ce jour étant le clou de la commission ad hoc, nous devons maintenant nous engager à promouvoir et développer l’athlétisme sur l’ensemble du territoire national avec toutes ses pratiques sous toutes ses formes, à tous les niveaux et à tous les âges», a déclaré Sébastien Obame Ogoula, relayé par L’Union.

Installant le nouveau président de la FGAA, le directeur général des Sports a, pour sa part, invité ce dernier à tout mettre en œuvre pour redorer le blason de l’athlétisme national. «L’heure n’est plus aux discours mais aux actes. Car l’athlétisme gabonais est au creux de la vague à cause de l’égoïsme des dirigeants de la fédération qui sacrifient toute une jeunesse», a affirmé Edouard Missoni. C’est donc dire l’ampleur de la tâche qui attend Jacques Obame Essono.

Toutefois, si l’on estime localement que la crise est définitivement derrière nous, certaines zones d’ombre demeurent. N’ayant pas été élue démocratiquement mais établie par le ministère des Sports, la commission ad hoc est considérée comme illégale par l’Association internationale des fédérations d’athlétisme (IAAF). D’où les doutes qui pèsent sur la légalité et la légitimité de Jacques Obame Essono. Car, jusqu’à preuve du contraire, l’IAAF ne reconnaît que Martial Paraiso comme président de la FGAA, débouté de ce poste en 2014 par le ministère des Sports. Une manœuvre qui avait d’ailleurs conduit l’IAAF à suspendre le Gabon de toute compétition internationale. Et cette sanction court toujours…

 

 
GR
 

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