Une délégation de la représentation gabonaise de la Conacce Chaplains conduite par son président national, le capitaine Gustave Mezui, a échangé avec la coordonnatrice provinciale des Affaires sociales de la province de l’Ogooué-Maritime. Il était question pour les aumôniers de la paix de présenter leur mouvement et de proposer leur accompagnement à l’action de cette administration. 

Les aumôniers de la paix en compagnie de la coordinatrice provinciale des Affaires sociales, à Port-Gentil, en juin 2022. © Gabonreview

 

Les aumôniers de la paix en compagnie de la responsable du Centre sociale à Port-Gentil. © Gabonreview

Après leur formation le mois de mai dernier à Libreville, les membres de la Conacce Chaplains Gabon ont entamé récemment leur déploiement à l’intérieur du pays. L’objectif pour l’équipe dirigée par le capitaine Gustave Mezui, commandant en chef de la section gabonaise de cette organisation, est de se mettre immédiatement au travail. Les aumôniers de la paix, qui s’étaient déjà présentés au début du mois de juin courant au gouverneur de la province de l’Estuaire, entendent orienter leur action essentiellement sur le social. Ils proposent d’être des partenaires des autorités dans la prévention et la résolution des conflits.

Aussi, les aumôniers du bureau régional Ogooué-Maritime/Moyen-Ogooué, sont-ils allés rencontrer Flore Dibata, coordinatrice provinciale des Affaires sociales dans la province de l’Ogooué-Maritime. Il s’est agi pour Gustave Mezui et sa suite de présenter leur mouvement dans un premier temps. À ce sujet, le capitaine a précisé que la Conacce Chaplains est une organisation internationale, intergouvernementale et religieuse. 

«Nous sommes membres du Conseil économique et social des Nations unies. Et nous sommes là dans le cadre de l’Église. C’est un levier que les Nations unies donnent à l’Église, longtemps restée observatrice de ce qui se passe dans la société, de pouvoir travailler pour la nation», a expliqué le chef de délégation.

Dans un second temps, les juges de paix ont souhaité s’enquérir des dossiers sur lesquels travaille actuellement l’administration provinciale des Affaires sociales pour estimer leur apport dans la conduite de ces dossiers, notamment du point de vue moral et financier. «Nous avons besoin de travailler avec des leviers comme sa direction afin d’apporter des solutions durables aux différents maux qui minent la société gabonaise», estime le commandant en chef des aumôniers de la paix gabonais pour qui l’Église ne doit plus s’en tenir à la seule prédication lors des cultes.

«Aujourd’hui, il est clairement indiqué par le Seigneur que nous pouvons prêcher pour donner les rudiments et sortir pour aller construire. On ne peut pas rester qu’à prêcher pendant qu’il y a des problèmes dehors», a-t-il martelé.

D’autres séances de travail auront lieu prochainement, y compris avec d’autres administrations œuvrant dans d’autres secteurs d’activité.

 
GR
 

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