La Société financière internationale (SFI), la filiale de la Banque mondiale en charge de financement du secteur privé, étudie les possibilités d’octroi d’un prêt de 51,5 millions $ à Asonha Energie, pour la construction du barrage hydroélectrique de Kinguélé Aval, sur la rivière Mbéi.

La Mbéi sur le futur site du barrage hydroélectrique de Kinguélé Aval. © gpc-gabon

 

Selon les confrères de l’agence Ecofin, la Société financière internationale (SFI) participera au financement de  la construction du barrage hydroélectrique de Kinguélé Aval, sur la rivière Mbéi. Les modalités pratiques de ce financement sont actuellement en étude au sein de cette filiale de la Banque mondiale, pour le compte d’Asonha Energie SA détenue à 40% par le Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS) et à 60% par le fonds d’investissement Meridiam.

Cette possibilité d’un prêt d’une valeur de 51,5 millions de dollars, représente le tiers du montant global de la construction des ouvrages du projet, soit 154,4 millions $. Le reste du financement est à rechercher via des emprunts auprès des bailleurs de fonds, et des institutions financières telles que la Banque africaine de développement (BAD),  la Banque de développement de l’Afrique australe (DBSA) ou la Banque islamique de développement (BID).

Le projet hydroélectrique de Kinguélé Aval porte sur la réalisation d’une centrale hydroélectrique d’une puissance installée de 57.9 MW et une capacité productible de 400 GW/h, construit sur la rivière M’Bei (Kango) en aval des deux centrales hydroélectriques existantes de Tchimbélé et de Kinguélé, d’une capacité totale de 120 MW. A terme, il permettra de renforcer le réseau interconnecté (RIC) de Libreville qui connait une demande croissante d’énergie.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. diogene dit :

    Et si au lieu de s’endetter le gouvernement faisait en sorte de finir les centrales hydroélectriques et les multiples projets dont il ne subsiste que la première pierre…

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