Le refus, en septembre dernier, par le Gabon de voir les parts du groupe français BNP-Paribas dans la Bicig revenir au marocain BCP pourrait être à l’avantage du Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS). Mais l’affaire est loin d’être acquise.

Qui du FGIS et de la BCP rachètera les parts de la BNP-Parisbas au Gabon ? © D.R.

 

On le sait des sources d’Abdelaziz Yaaqoubi, le directeur général de l’Union gabonaise de banque (UGB), le marocain Attijariwafa Bank ne rachètera ni la Banque internationale pour le commerce et l’industrie du Gabon (Bicig) ni les parts de BNP-Parisbas avec lequel des discussions avaient pourtant été engagées il y a plusieurs mois. Et en septembre 2016, au terme du dernier conseil d’administration de la Bicig, l’on avait également appris que la partie gabonaise avait refusé que les 47% des parts appartenant au groupe français soient rachetées par la Banque centrale populaire (BCP), une autre structure bancaire marocaine. Selon le site de Jeune Afrique, le Gabon espère que la reprise se fasse par une banque française ou internationale. Faute de quoi, le pays mettra à contribution le Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS).

Or, en attendant la date du 14 décembre 2016, devant aboutir à la décision finale du conseil d’administration, l’hebdomadaire panafricain croit savoir que la partie gabonaise prépare déjà l’option FGIS. La structure publique créée en 2012 serait la mieux placée pour racheter les parts de BNP-Parisbas. Une transaction qui pourrait lui coûter «une quarantaine de millions d’euros», soit des dizaines de milliards de francs CFA. Autant dire que l’affaire est loin d’être acquise. Philippe Tartelin et Jean-Luc Oliver Akoto, deux responsables Afrique du groupe français, auraient déjà accepté de conserver 5 % à 10 % des parts et, surtout, de devenir un partenaire technique de la Bicig, révèle Jeune Afrique. En attendant, la marocaine BCP se tient prête en cas d’échec de l’opération.

Le Fonds gabonais d’investissements stratégiques a été mis en place, il y a quatre ans, pour «aider le Gabon à développer de nouvelles filières capables de générer suffisamment de revenus pour se substituer à ceux tirés de la production de pétrole», avait indiqué le gouvernement lors de sa création.

 
GR
 

6 Commentaires

  1. asez dit :

    Une transaction qui pourrait lui coûter «une quarantaine de millions d’euros», soit des centaines de milliards de francs CFA.

    1 Euro = 656 FCFA

    Recalculez.

  2. Pas Possible dit :

    seulement 40 millions d’euro. mais donc la bicig ne vaut pas grand chose…ou bien vous voulez dire 40 milliard d’euro

  3. latorche dit :

    FGIS = opacite et manque de tracabilite – Au secours la COBAC!!

  4. Janae dit :

    One or two to reembmer, that is.

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