L’ex-président gabonais ayant perdu son immunité est désormais susceptible de répondre devant la justice des soupçons portés à son encontre dans l’affaire liée aux avoirs de la famille Bongo en France. Il pourrait néanmoins y échapper à cause de son état de santé.

Déchu de son immunité, Ali Bongo Ondimba, va-t-il être poursuivi en France dans le cadre de l’affaire dite des «biens mal acquis»? © GabonReview (Montage)

 

Au Gabon, Ali Bongo Ondimba n’est plus président depuis le coup d’État du 30 août 2023. Reclus dans sa luxueuse villa de la Sablière à Libreville, l’ex-dirigeant ne jouit plus de son immunité de président de la République. Il pourrait donc bien avoir affaire à la justice, particulièrement dans le cadre du dossier dit des «biens mal acquis» ouvert à la suite d’une plainte de Transparency International en mai 2007.

William Bourdon, avocat de l’association anti-corruption, a d’ailleurs confié à l’AFP qu’à l’heure actuelle, ce dossier indique que l’ex-chef de l’État pourrait être interrogé, voire poursuivi pour son implication présumée dans l’acquisition par son père et lui-même de plusieurs biens immobiliers en France. L’avocat pense néanmoins que l’état de santé d’Ali Bongo, qui présente encore d’importantes séquelles de son AVC d’octobre 2018, fait obstacle à d’éventuelles poursuites à son encontre, contrairement aux 10 autres enfants d’Omar Bongo poursuivis dans ce dossier.

Toutefois, un conseil d’un enfant Bongo reconnaît que cette affaire a déjà donné lieu à «énormément d’investigations». Ces enquêtes, a-t-il assuré, se sont intéressées à l’ex-chef de l’État gabonais et à son épouse Sylvia Bongo Ondimba déjà aux prises avec la justice gabonaise, soupçonnée de faits, dont des détournements de fonds publics.

 

 
GR
 

11 Commentaires

  1. Gayo dit :

    Mais Ali Bongo est suffisamment en forme pour comparaître. Il était en forme pour diriger 7 ans de plus le Gabon, c’est plus demandant physiquement et mentalement.

  2. udfr dit :

    c’est un montage photo ?

    Non pas du tout….

  3. Lavue dit :

    Ali BONGO dansait et sautillait tel un cabri durant la campagne présidentielle d’août 2023. De ses propres aveux, il était en très bonne santé. Comment peut-on nous raconter aujourd’hui que ce monsieur ne serait plus apte pour répondre de ses actes devant des juridictions. De qui se moque-t-on finalement?
    Même s’il est reconnu que tous les criminels ont tendance a nié leurs faits commis, il revient à ALI BONGI de venir ouvertement afficher sa subite incapacité mentale à pouvoir répondre de ses actes. Il a bien refusé d’aller en exil sans sa « chérie coco » et son fils adoptif. Ce monsieur est parfaitement conscient, il discute bien avec ses visiteurs internationaux. On ne devrait pas s’exprimer en son lieu et place. De qui veut-on se moquer? des Gabonais? Non vous vous moquez de vous-mêmes. Ce type était parti pour diriger le Gabon 7 ans de plus, il était poussé, applaudi et supporté par ses partisans et même au delà. Aujourd’hui on veut nous faire croire qu’il est devenu débile. Tous les bandits de grand chemin se comportent de la même façon, ils fuient toujours leurs responsabilités, ils n’assument jamais.

    Un vrai pauvre type qui mérite très amplement ce qui lui est arrivé. La route du Nigeria non loin du Bénin le pays de son maître, est désormais grandement ouverte. Il doit pour s’y rendre maintenant au lieu de nous gêner.

    • Engong dit :

      Entièrement d’accord avec votre analyse. Ils pensent que tous les Gabonais sont toujours faciles à duper et comme il n’y a pas de possibilités de contradiction…
      Eu mêmes ils trouveront le moyen de se débarrasser de ce boulet définitivement!!

  4. Jean Jacques dit :

    The idiot dunces who spend their time making fun of someone’s health, all of you or your parents are going to end your life. Maybe some are not lucky as you do not have the idea.Continue in your CYNISM.

    • udfr dit :

      ????

      What do you mean exactly, please explain

      • DesireNGUEMANZONG dit :

        Traduction: Ces cancres qui passent leur temps à se moquer avec un plaisir malsain de la santé d’Ali Bongo; tous autant qu’ils sont pourraient perdre la vie un jour. Peut-être certains n’ont pas eu cette chance que tu as eu de diriger un pays avec une conception politique claire. Ce cynisme que vous avez envers Ali Bongo est insoutenable.

        Cette traduction n’est pas littérale. C’est une traduction contextuelle.

  5. JAS dit :

    Ah bon ? Par quel processus a-t-il perdu son immunité ?
    Selon M Oligui Nguema, Ali a été mis à la retraite.
    Je peine à comprendre.

    • DesireNGUEMANZONG dit :

      Bonjour JAS,

      Vous soulevez une question très intéressante qui va faire débat. C’est subtile! Je me demande quel est votre but. Toutefois, je me permets de vous retourner la question:

      Quelles sont les conditions qui justifient le maintien de l’immunité présidentielle d’Ali Bongo?

      Un Président « mis à la retraite » (déchu, mais pas destitué) est-il toujours en exercice? Auquel cas, il bénéficie de son immunité qui le rend irresponsable. Contestez-vous la légalité de sa mise à la retraite?

      Nous rentrons dans un domaine pointu du droit constitutionnel. Pour le moment, nous sommes sous l’autorité de la Charte transitionnelle qui ne traite pas ces questions.

      Cordialement.

      • JAS dit :

        Bonjour Désiré.

        Malheureusement je n’ai pas des réponses à vos questions.
        Toutefois cette annonce est surprenante.

        Si au Gabon nous avons calqué des dispositions de la constitution de la France (entre autre, celle) de 2007, et renforcé (à la gabonaise) les dispostions en faveur de l’immunité du chef de l’état, alors l’ancien président ne peut être poursuivi.
        De plus, comme vous l’avez fait remarquer (MERCI pour cet éclairage) : » … la Charte transitionnelle qui ne traite pas ces questions » est celle en vigueur.
        C’est pourquoi je peine à comprendre.

        L’affirmation de l’article m’étonne beaucoup et me questionne.
        L’avenir nous ce qui en est.
        Cordialement.

  6. Lavue dit :

    Jean-Jacques, tu es un domestique Béninois qui a toujours travaillé pour les médiocres BONGO, ferme ta gueule. Tu as oublié la route du Bénin, c’est le sort de tout esclave, il finit toujours par oublié d’où il vient. Si tu veux de nouveaux maîtres on va t’en trouver. Mais c’est fini avec le pouvoir Gabonais que vous avez longtemps ensorcelé. On vous regarde aujourd’hui de très près. Pauvres arrivistes, opportunistes, faussaires. On souhaite que vous ayez un peu honte et que vous repartiez entretenir les tombes de vos maudits ancêtres qui ont brillé dans l’esclavage des Noirs. Tu sais combien de vie des Gabonais ce farfelu, cancre et pédé (il n’ a pas d’enfant naturel, il marche avec les hommes depuis toujours) d’ALI BONGO a ôté ? Idiot.

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