Après trois jours de travaux à Libreville, les rideaux sont tombés sur les journées de diffusion des statistiques. Pour la Direction générale de la statistique (DGS), se fut un succès au-delà des préoccupations quant à la mise en œuvre du Projet de développement des statistiques (PDS).

Pierre Claver Mbouba réceptionnant le matériel. © Gabonreview

 

Ouvertes le 27 décembre par le Premier ministre de la transition accompagné du ministre de l’Économie et des Participations, les journées de diffusion des statistiques se sont achevées le 29 décembre. Pour la Direction générale de la statistique (DGS) qui a organisé les travaux, ce fut un succès. «Quand on regarde l’affluence, je ne pense pas que dans l’histoire de la statistique au Gabon on ait eu autant de compatriotes réunis à apprécier le travail fait par les hommes et femmes de la DGS. C’est la satisfaction», a commenté Pierre Claver Mfouba, le directeur général de la Statistique.

Si ces journées ont permis au public de découvrir le répertoire des productions statistiques, elle leur a tout aussi permis de s’imprégner de la Stratégie nationale de développement de la statistique (SNDS) 2023-2025. Laquelle, mise sur un système de qualité, opérationnel, répondant aux besoins diversifiés de production, de régulation et de transformation de la société gabonaise. Ce, «conformément à la vision des politiques nationales à l’horizon 2025». Mais aussi, du Projet de développement de la statistique (PDS) financé par un prêt de la Banque mondiale contracté depuis plusieurs années.

La mine d’or de la DGS

«Le programme a atteint des objectifs qui ne sont pas totalement satisfaisants. C’est pour cela que le gouvernement travaille aujourd’hui à la reconduite d’une opération analogue mais qui sera sous le contrôle du ministre de l’Economie», a fait savoir Pierre Claver Mfouba. Le PDS avait pour objectif de renforcer les capacités de la DGS, d’améliorer la production statistique et les pratiques dans la diffusion des données. Clôturé, dans la foulée des JDS, il a permis le renforcement des capacités de la DGS et d’améliorer la production statistique. «Les données qui sont ici sont énormes, une mine, un trésor», a commenté Pierre Claver Mfouba.

Assurant qu’«il y a encore beaucoup de préoccupations», il note que le PDS a permis d’accumuler suffisamment de connaissances pour que la structure puisse se targuer aujourd’hui «d’avoir la plus grande base de données, le plus gros écosystème de données du Gabon». «Nous nous attelons à exploiter cette base de données, à la mettre en valeur», a fait savoir le DGS qui, dans le cadre de la clôture du PSD, a reçu à la fin des JDS, du matériel de travail pour la DGS au nom du gouvernement. Matériel remis par le conseiller chef de département Budget-économie à la Primature.

 
GR
 

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