Sur les réseaux sociaux, la phrase de Brice Laccruche Alhianga, perçue comme une mise en garde adressée aux ministres et hauts cadres de l’administration publique mécontents du style de gestion actuel, est détournée par les internautes depuis quelques jours. Certains l’ont reprise en chanson.

L’UJPDG a tenté d’expliquer le sens à donner à la phrase de Brice Laccruche Alhianga. © UJPDG

 

Prononcé dans le cadre de sa tournée achevée à Libreville le week-end dernier, le «Celui qui boude, bouge» de Brice Laccruche Alihanga est devenu viral sur les réseaux sociaux. Si certains relèvent le caractère inopportun de cette phrase qui fleure bon le refus de la contradiction, au point de faire entrer le pouvoir d’Ali Bongo dans une sorte de «dictature», pour d’autres, ces propos «sortis de leur contexte», sont censés mettre en garde ministres et hauts cadres de l’administration publique de ce que plus aucun écart ne sera toléré, y compris parmi les soutiens du président de la République.

En musique…

Les internautes, eux, n’ont pas manqué l’occasion de détourner cette phrase, y compris en musique, notamment avec la version dansante réalisée par Joylar DaCrazyBeatz sur un sample libre d’utilisation, ou l’une des versions rap réalisées par le collectif Bwiti Gang en featuring avec 2MJ et par Fredy Beatz. Plusieurs internautes ont quant à eux assuré la chorégraphie (danse Ikokou) du «son du moment».

La phrase a inspiré le beatmakeur Joylar DaCrazyBeatz. © Gabonreview

 

La phrase a aussi inspiré le collectif Bwiti Gang en featuring avec 2MJ. © Gabonreview

En dessin…

Dans la presse et sur les réseaux sociaux, les caricaturistes n’ont pas hésité à tourner à leur sauce la phrase du directeur de cabinet d’Ali Bongo. C’est notamment le cas pour Lybek, caricaturiste au quotidien L’Union, et pour Jeff Ikapi, collaborateur au site Gabonmediatime.com.

La version des caricaturistes Lybek (L’Union) et Jeff Ikapi (Gabon Média Time). © D.R.
 
GR
 

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