En proie à de sérieuses tensions de trésorerie depuis plusieurs mois, le groupe spécialisé dans la logistique internationale envisagerait de céder des actifs au Gabon.

© Necotrans

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Depuis plusieurs mois, à la direction générale de Necotrans Gabon, on tente tant bien que mal de trouver des solutions à la crise actuelle dans le secteur du commerce maritime mondial. L’une des voies de sortie envisagée par le groupe spécialisé dans la logistique internationale était le licenciement de 125 agents en mai 2016. Si l’initiative avait été accueillie par une grève au siège de Port-Gentil, depuis, le groupe fondé par l’homme d’affaires Richard Talbot, décédé en 2013, n’a pas cessé de chercher d’autres moyens de renflouer ses caisses.

Ces dernières semaines, croit savoir La lettre du continent, le groupe maritime français a décidé de vendre ses actifs dans la Société des terminaux de conteneurs du Gabon (STCG), qui gère notamment le terminal du port d’Owendo. Necontrans y détient, depuis 2007 et selon l’hebdomadaire Jeune Afrique, 49% du capital au côté du groupe Bolloré Africa Logistics (51%).

L’opération visant principalement à renflouer la trésorerie tendue du groupe, dans le but de payer ses dettes, ferait déjà l’objet d’un avis à manifestation d’intérêt. Parmi les premiers intéressés, le groupe Bolloré. L’industriel, Vincent Bolloré, aurait récemment demandé à Philippe Labonne, DG de Bolloré Ports et DGA de Bolloré Transports & Logistics, de se pencher de près sur la situation de son concurrent.

 

 
GR
 

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