En collaboration avec l’Organisation internationale de la police criminelle (OIPC-Interpol), le Gabon a mené du 15 au 17 octobre une opération de lutte contre les faux médicaments, baptisée «Mpili». Elle a permis la saisie de plusieurs produits pharmaceutiques.

Quelques médicaments saisis dans le cadre de Mpili. © Préfecture de police de Libreville

 

Les éléments de la police nationale ont saisi d’importantes quantités de produits pharmaceutiques en l’espace de deux jours forces, dans le cadre de l’opération Mpili. Menée du 15 au 17 octobre, en collaboration avec le secrétariat général de l’Organisation internationale de la police criminelle (OIPC-Interpol), l’objectif de cette opération est de «lutter contre l’introduction frauduleuse et la vente illicite des produits pharmaceutiques contrefaits et contre les dispositifs médicaux vendus hors du circuit réglementaire, des filières d’approvisionnement au Gabon».

Selon un communiqué de la Préfecture de police de Libreville «D’importantes quantités de produits pharmaceutiques ont été saisies en même temps que les policiers ont procédé à l’interpellation de plusieurs individus qui font actuellement l’objet de poursuite judiciaires.»

Conformément aux dispositions des articles 588 et suivants du Code pénal, ces derniers encourent une peine de 7 ans d’emprisonnement. «Cette peine peut être portée à 10 ans de prison et une amende de 1 milliard de francs CFA pour quiconque fournit la délivrance d’actes administratifs de complaisance pour faciliter l’achat, la vente et l’importation des produits pharmaceutiques illicites» a précisé la Préfecture de police de Libreville.

Ce commerce très lucratif est dangereux pour la santé des populations, ce d’autant que les médicaments sont soumis à des exigences qui lorsqu’elles ne sont pas respectées, font d’eux de véritables poisons. Selon Dr Dimitri M., «ces médicaments sont peut-être accessibles mais ils détruisent. Ils peuvent être à l’origine des maladies que les médecins ont parfois du mal à diagnostiquer.»

Avant le déploiement des équipes de contrôle sur le terrain, les agents de la police d’investigations judiciaires (PJ), ceux de la Direction générale de la concurrence et de la consommation(DGCC) et ceux de la Direction du médicament et de la pharmacie (DMP), ont suivi une formation sous la conduite des substituts du procureur de la République.

 
GR
 

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