Fondé sur le principe de précaution, de prévention et  de prudence, des stocks de munitions ont été détruits le lundi 8 octobre à Ayémé, une bourgade située à une vingtaine de kilomètres de Libreville. Il s’agissait de se débarrasser des munitions hors d’usage et donc susceptibles de représenter un danger potentiel pour la population.

Munitions d'armes de guerre - © D.R.

L’information a été rendue publique par le porte-parole de la présidence de la République, Alain Claude Billié Bi Nzé, qui entretenait les médias sur les récentes activités du chef de l’Etat gabonais. Se fondant  sur le principe de précaution et de prévention, ces munitions ont été détruites en présence de quelques personnalités de l’ambassade de France à Libreville et du ministre gabonais de la Défense nationale, Pacôme Ruffin Ondzounga.

«Le principe de précaution, emprunté au domaine de l’environnement et de la santé vise les risques dont ni l’ampleur, ni la probabilité d’occurrence ne peuvent être calculés avec certitude», a expliqué Alain Claude Billié Bi Nzé comme pour rappeler la catastrophe provoquée par l’explosion d’une cache d’armes à Mpila (Congo), le 4 mars 2012, et qui avait engendré la mort des centaines de Congolais. Le porte-parole de la Présidence gabonaise a expliqué que «le principe de prévention vise les risques avérés, ceux dont l’existence est démontrée ou connue sans toutefois qu’on puisse estimer la fréquence d’occurrence».

Ce souci de sécurisation des biens et des personnes a donc conduit l’armée gabonaise à détruire de 380 tonnes de munitions. Plus précisément de 387 fusils, de roquettes, RPC 7, obus de mortiers et d’engins blindés, bombes et munitions de petits calibres. Une opération qui participe de même à la gestion des stocks des munitions et autres types d’armements.

L’opération, prévue pour durer un an, s’est achevée au bout de trois mois et demi. Elle a bénéficié de la coopération de l’armée française et elle s’inscrit dans le processus général de la modernisation de l’armée gabonaise.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Nzamata'a dit :

    Pourquoi détruire au Gabon, il fallait envisager un retour au fabriquant en échanges des nouvelles armes et munitions.

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