Reporter les législatives afin de desserrer l’étau de la crise postélectorale qui étrangle le pouvoir, telle est la stratégie envisagée par le pouvoir estime Anges Kevin Nzigou. Pour ce juriste, le dialogue qu’appelle Ali Bongo n’est qu’un prétexte pour violer allègrement, une fois de plus, la Constitution. Dans cette tribune libre, il appelle l’opposition à exiger la tenue des élections législatives à date. C’est une façon élégante mais déterminante de refuser de se soumettre au diktat de  celui qui est traité « d’imposteur ».

Respect de la constitutionnelle. © Gabonreview/Shutterstock

Respect de la constitutionnelle. © Gabonreview/Shutterstock

 

En lançant le débat sur la tenue d’un Dialogue national, devenu à tort, la préoccupation la mieux partagée de la classe politique, Ali Bongo a voulu, en réalité, escamoter un problème essentiel : l’organisation des élections législatives dans les délais constitutionnels.

Anges Kevin Nzigou, Juriste. ©. D.R

Anges Kevin Nzigou, Juriste. ©. D.R

La Constitution dispose en son articles 35 alinéa 4 : «Les chambres du Parlement se renouvellent intégralement un mois (1) au moins et six (6) mois au plus avant 1’expiration de la législature en cours». Elle poursuit en alinéa 5, que : «Le mandat des députés débute le jour de 1’élection des membres du bureau de 1’Assemblée nationale et prend fin à 1’expiration de la cinquième (5ème) année suivant cette élection».

De ces dispositions constitutionnelles, il résulte que la législature actuelle, qui a débuté le 17 janvier 2012, prendra fin le 17 janvier 2017. Par conséquent, son renouvellement intégral doit impérativement intervenir au plus tard le 17 décembre 2016, la Cenap ayant l’obligation d’organiser les élections législatives dans les délais constitutionnels, sauf cas de force majeure dûment constaté par la Cour constitutionnelle saisie par le gouvernement ou les membres de cette institution.

L’élection présidentielle comme les élections législatives ont été prévues pour 2016. Au même titre que la Coupe d’Afrique des nations (Can), les charges financières y relatives ont été inscrites au budget de l’État et votées par le Parlement dans la loi de finances pour l’année 2016. Le gouvernement n’a pas jugé nécessaire de présenter une loi de finances rectificative pour constater une dégradation significative des prévisions budgétaires contenues dans la loi initiale. Bien au contraire, il a implicitement confirmé ses prévisions initiales lors de l’adoption du projet de loi de finances 2017 par le Conseil des ministres. En conséquence, ni la situation financière du pays, ni l’organisation de la Can, qui n’a pas valeur constitutionnelle, ne sauraient être évoquées pour justifier un cas de force majeure.

Les résultats de la dernière présidentielle ont prouvé que les Gabonais ne veulent plus de ce régime. Pire, son vol à mains armées, son déni de démocratie, l’usurpation de la souveraineté du peuple par ses institutions, ont davantage exaspéré le peuple, horrifié par les violences postélectorales.

Ce dialogue préconisé par le pouvoir n’est qu’un miroir aux alouettes, un subterfuge dont il voudrait se servir pour acter le report de ces élections dans le cas où l’opposition décidait d’y prendre part. C’est ce que traduit le silence du gouvernement sur cette question à quelques semaines du terme des délais légaux. Sinon, comment expliquer l’absence de toute référence aux élections législatives dans le catalogue à la Prévert des « actions prioritaires » des 100 premiers jours du gouvernement qui courent jusqu’au 17 janvier 2017 ? Ne serait-ce pas là, un signe annonciateur d’une entourloupe du pouvoir, qui espère que la Coalition pour la Nouvelle République ne s’intéresse pas à ce sujet ?

Conscient de la déculottée qu’il a enregistrée lors de la présidentielle, le pouvoir espère certainement que l’opposition se divisera sur la question des législatives, lui offrant ainsi l’occasion de les différer sans frais, et de les organiser à un moment qui lui apparaitrait plus favorable. Pour ainsi dire, après s’être de nouveau imposé par la force des armes, le pouvoir se prépare à ignorer l’obligation de respecter la Constitution. En essayant de se soustraire de l’obligation d’organiser les élections législatives à date, Ali Bongo se prépare, une nouvelle fois, à violer son serment et à démontrer son incapacité naturelle de respecter les règles constitutionnelles. Et pourtant, «force doit rester à la loi» ! Les élections législatives étant fixées par la Constitution, elles doivent se tenir à date. La Coalition autour de Jean Ping ne devrait pas rater ce rendez-vous qui lui permettrait de faire, une fois encore, la démonstration d’une évidente collusion institutionnelle.

Loin de vouloir légitimer le coup d’état militaro-électoral, trahir ou se résigner, il s’agit ici de confirmer le déni de démocratie et la négation de l’État de droit. Désormais conscient, d’avoir le destin du pays entre les mains, le peuple gabonais doit pouvoir se dire que c’est de lui, et lui seul, que viendra sa libération. Il doit également avoir conscience qu’exiger la tenue des élections législatives à date, c’est refuser de se soumettre à la volonté et au diktat de l’imposteur et d’institutions aux ordres. En hommage aux martyrs de la démocratie et de l’alternance, la Coalition pour la Nouvelle République  doit refuser et combattre tout report des législatives.

Ce serait la première phase de cet hommage dû à tous ces compatriotes morts pour la Patrie, à ceux qui ont été traumatisés par le cauchemar du 31 août 2016 et après. Car le véritable hommage à leur faire est de continuer la lutte sous toutes les formes.

Les mois d’août et septembre de l’année 2016 ont, sans contredit, été les plus traumatiques que les  Gabonais aient connu depuis le retour du multipartisme au Gabon. Leur refus d’accepter un énième hold-up perpétré par la junte militaro-politicienne, a donné lieu à une répression jamais égalée dans notre pays, avec la guerre que les forces de défense et de sécurité ont livré à des populations sans armes. Cette tentative de coup d’état militaro-électoral, à armes de guerre, a fait franchir à notre pays, un nouveau seuil d’horreur dans la vie publique.

Face à une agression aussi barbare, une seule riposte reste efficace : l’Unite. Faire bloc. Seul un peuple uni et déterminé peut remporter la bataille contre l’oppression. C’est maintenant que commence le vrai combat contre l’usurpateur, qui a cru pouvoir semer la peur et obtenir la soumission. A cette volonté de s’imposer, le peuple souverain doit lui opposer une résistance farouche, animée par une détermination sans faille et une ferme volonté de libérer la Patrie.

Anges Kevin Nzigou, Juriste.

 
GR
 

26 Commentaires

  1. NYAMA dit :

    Je partage l’analyse de notre brillante juriste, il faut aller aux législatives et faire BLOC et être en force dans la résistance.

    Des populations massacrés sans armes, l’honneur et traumatisme de la population, on ne peut pas pardonner cela et au grand jamais!

    Il faut une farouche résistance à tous les niveaux.

    Le peuple doit se mobiliser encore et encore pour ne donner aucune chance à ce régime d’avoir une majorité.

    C’est l’honneur à nos MARTYRS

    SOYONS VIGILANT !

    Merci pour cette belle analyse

    • gabonais dit :

      NÉGOCIER AVEC UN GOUVERNEMENT DE TERRORISTES POUR ALLER OU?

      Curieux que la France et une certaine communauté internationale impuissante veuillent imposer aux peuples opprimés au nom de la protection de leurs intérêts, la solution impossible, la porte sans issue d’un dialogue et d’une réconciliation avec une horde de sanguinaires et oppresseurs nés comme Ali Bongo pour retrouver notre dignité et l’honneur perdu de notre pays. Cependant leurs fêtes nationales, comme le 14 juillet, célèbrent la dignité, la liberté d’un peuple retrouvées grâce au sacrifice ultime sans lequel la France n’aurait pas son rayonnement d’aujourd’hui.Que dire de l’hymne national française qui dit  » Aux armes citoyens ! Formez vos bataillons ! Marchons, marchons, Qu’un sang impur abreuve nos sillons « . L’hymne nationale française même exalte la lutte armée pour protéger l’honneur de son pays. Quoi de mieux que ces mots de l’hymne française pour décrire des hommes comme Ali Bongo, Bilié Bi Nzé, Pacôme Moubeya, Otounga, Madeleine Mbourantsouo, Michel Ogandaga, Opianga, Pea Makaga, Arnaud Engandji et j’en passe? « Que veut cette horde d’esclaves De traîtres, de Rois conjurés ?…. De vils despotes deviendraient Les maîtres de nos destinées ?  »

      Dialoguer avec des gens qui ont perdu la raison, se moquent du bon sens et qui n’ont que faire de la dignité humaine est une entreprise qui peut aboutir à quoi? Qu’est ce qu’on gagne à négocier avec des terroristes? On dialogue avec des hommes qui ont assez de bon sens pour avoir l’humilité de reconnaître le terrible mal qu’il ont fait.

      Ndemezo, Jocktane, Maître Mayila et autres sont-ils si naïfs que ça ou c’est encore la cupidité légendaire des « politiciens » gabonais qui est en action?

      Tant de sacrifices rendus vains par ces politiciens qui préfèrent sacrifier les aspirations profondes du peuple pour se partager le gâteau Gabon une messe de sorciers. Avez-vous pensez à tous ces morts et à leurs familles depuis feu Rendjambé parmi les plus connu. Qu’est ce que les dialogues avec un pouvoir qui est né l’iniquité et conçu pour la faire prospérer a apporté depuis toutes ces années?

  2. Makinda dit :

    Vous êtes un bon analyste politique, Ali Bongo ne peut pas organiser des élections législatives après la raclée qu’il a subi aux présidentielles. Actuellement enfermé dans son palais, prendra il le risque de tricher encore aux législatives.L’homme a du corrompre la CAF pour organiser sa coupe d’afrique.

  3. Rhody Junior dit :

    « Loin de vouloir légitimer le coup Loin de vouloir légitimer le coup d’état militaro-électoral, trahir ou se résigner, il s’agit ici de confirmer le déni de démocratie et la négation de l’État de droit.’état militaro-électoral, trahir ou se résigner, il s’agit ici de confirmer le déni de démocratie et la négation de l’État de droit. » Parfait Monsieur chaque ligne est parfaite.

    C’est une forme de lutte avec pour objectif clair lui ravir l’assemblée faire de cette élection notre 2 ème présidentielle… car avec les chiffres de la dernière, le Pdg n’aurait pas la majorité à l’assemblée (eh oui les amis chaque voix comptant pour sa circonscription, seul le Haut Oguooée, aux chiffres magnifiques serait bastion du « partie des masses »)

    Ainsi, par ces législatives, l’assemblée changerait de camp et là notre lutte multiforme aura un point de plus dans son escarcelle…

    Merci d’avoir ramené notre attention à l’essentiel et tout simplement au légal, PAS DE DIALOGUE ON VEUT LES LÉGISLATIVES. On te giflera à nouveau et quelque chose me dit que ton argent aura du mal à t’acheter des soutients après la mort que tu as semé.

    • Rhody Junior dit :

      Oui qu’on prenne ses propres mains et qu’on le gifle avec, qu’on prenne sa cenap, sa CC qu’on lui inflige une bastille électorale avec ses institutions non démocratiques…

      La colère du peuple est là, elle est toujours vivace, Les législatives sont u moyen idéal de bien lui cracher au visage!

  4. La légende dit :

    Parler des législative maintenant de cette manière c’est reconnaître l’élection de BOA comme chef d’Etat, ce qui est toujours contestée. Cela me parait un peu précoce.

    • demain un jour nouveau dit :

      ne pas aller aux élections législatives serait enfreindre la constitution, rien à voir avec BOA, par contre allez aux législatives avec les mêmes tricheurs : ministère de l’intérieur, cenap et cour constitutionnelle c’est une perte de temps. c’est un vrai dilemne

  5. Dieudonné yalah nzembi na ybamba dit :

    Mais les amis aller aux législatives dans les mêmes conditions que la présidentielle ne sert à rien car les PV seront toujours modifiés. Et la cour Constiti. ne reconnaitra que ces PV.

  6. Faustino Nzue Ondo dit :

    Les résultats de la dernière élection présidentielle, ramenés à chacun des 120 sièges de député ne permettront pas au PDG et ses alliés d’obtenir plus de 30 sièges de député dans le cas où ses élections venaient à être organisées à date.

    De plus, la composition actuelle du Gouvernement qui a vu le PDG être plus marginalisé que jamais viendrait renforcer la capacité de l’opposition réunie autour de Jean Ping de réaliser une alternance certaine à l’Assemblée nationale.

    Le siège de député le plus important compte moins de 115 bureaux de votes. C’est dire qu’une élection législative est plus facile à contrôler qu’une élection présidentielle. Que l’opposition ne se dissimule pas derrière l’impartialité de la Cénap et de la Cour Constitutionnelle. Ces deux institutions sont incapables de contrôler et modifier le rapport de force qui s’est installé dans le pays. Bien au contraire.

    Cette majorité parlementaire permettra à l’Opposition d’imposer à minima une cohabitation qui devra se solder très rapidement par la démission d’Ali Bongo et la tenue d’une nouvelle élection présidentielle qui verra Jean Ping prendre le chemin du bord de mer sans contestation aucune.

    C’est la voie de la 2éme République qui s’ouvre. Jean Ping et ses amis de la Coalition devraient pouvoir offrir cela à la Jeunesse Gabonaise.

    Monsieur Ping, Nzouba Ndama, Oye Mba : Si vous aimez le Gabon, allez aux législatives dès le mois d’août. C’est avec le peuple souverain qu’il faut dialoguer. Redonnez lui la parole.

  7. bonga pierre dit :

    La nature nous a donné une langue et deux oreilles afin que nous écoutions le double de ce que nous disons.

    « Le meilleur moyen pour apprendre à se connaître, c’est de chercher à comprendre autrui. » André Gide

  8. OKAZAKI dit :

    A un moment, il faut arrêter d’être naïf. Il faut arreter de preter à Ali Bongo une quelconque volonté d’instaurer la démocratie dans ce pays! Ali Bongo n’est pas fou pour permettre a l’opposition de se retrouver majoritaire à l’assemblée nationale ou au SENAT et ainsi scier la branche sur laquelle il est assis! qui peut empecher OBOGHE ELLA de tricher comme il le fait d’habitude? qui peut empecher Mborantsouo de tricher comme elle le fait depuis 25 ans? pourquoi Ali bongo prendrait le risque de se retrouver avec un parlement majoritairement opposant, ce qui de toute évidence propulserait à la primature un opposant, qui pourrait en plus lancer contre lui une procédure de destitution? arrêtons de rêver, l’objectif, le seul objectif c’est œuvrer au départ d’Ali, le reste c’est une perte de temps! vous imaginez un seul instant que Moubelet, Billie bi nze, et tous les autres ministres véreux vont accepter de prendre le risque de se retrouver au chômage et à la merci de la justice parce que Nzouba ou Oye mba aurait été porté à la primature par les députés? faut pas rever

  9. Bassomba dit :

    Le pouvoir, à mon humble avis, ne commettras pas l’erreur d’organiser des législatives à 1 mois de la CAN

  10. Les Gabonais sont un peu comme leur colonisateur ils aiment la politique et veulent tout et son contraire et pour cela des pseudo juristes comme il est un professeur en greve il a tout le temps pour pondre la litterature qu’il vines de sortir et vouloir que le sang continu a couler vous croyez que Ping et sa bande auront toutes les solutions a vos diatribes reveiller vous un peu ils ont participer a l avenement de ce regime ils se sont engraisser sur ce regime et ayant le ventre bien plein ils ont vomit ce regime et c’est eux qui vont vous sortir de la ? ce juriste est fort en litterature mais en economie il aurra zero car on ne vie pas d’amour et d’eau fraiche et sa diatribe elle est facile voir enfantine et comme il a sert au peuple comme un opium il secroit tres intelligent quand on est a votre niveaux on ne soufle pas sur les braises vous etes un inconscient vous devrier faire un stage au Burumdi , Ethiopie voir en Coree et en Chine vous verrez ce que c’est reelement une dictature, car dans une reel dictature on ne laisse pas les opposant aller brallier chez le colon et revenir tranquil dans le pays ok, des opposants qui voyages en first class sur Air fRANCE JE N’AIS PAS VUE SA DANS AUCUNE DICTATURE SEUL LES OPPOSANTS DU GABON PEUVENT SE LE PERMETTRE ET APRES VENIR DONNER DES LECONS A VOUS AUTRES LES MOUTONS.ET UN PROFESSEUR VOIR JURISTE VA VENIR NOUS DONNER UNE LECON APRES AVOIR RECU UNE ENVELLOPE DE PING AVANT SON VOYAGE CAR ILS FAUT DONNER A MANGER AUX AVEUGLES

  11. Telesphore Obame Ngomo dit :

    Si la forme de ce texte reste lisible malgré quelques formules langagières excessives, le fond reste assez léger et impose quelques questions.

    1. Si les institutions sont aux ordres, quelle crédibilité vous leurs donner au point de leurs conférer la charge de l organisation des prochaines joutes électorales? Je lis comme une contradiction qui ne me surprend pas de l opposition en général et de l auteur en particulier. Et l histoire se répète. N était ce pas la bagarre qui engendra la déchirure du front?

    2.il est vrai que l auteurs de l article St un abonné des avions mais est ce qui lui empêcherait de connaître l histoire politique de notre pays? Quelle élection au Gabon organisée par ceux qui constituent désormais le grand nombre de l opposition fut organisé sans heurt?

    3. Est ce à dire qu’il souhaite une fois de plus ternir l image du Gabon en faisant échouer la CAN, cet engagement international pris par le Gabon hors des péripéties politiciennes ?

    4. On constate bien que l opposition est en manque de stratégies et son pilotage à vue est alimenté par cette volonté vouloir à nouveau foutre la pagaille dans le pays pour espérer récupérer une soit disante victoire volée. ..

    5. Il y a un besoin de cohérence si tant eest que certains se battent pour les principes comme le le prétendent.

    Maitre ressaisissez vous. Le verdict a été donné.

    • Faustino Nzue Ondo dit :

      @TON,

      Votre intervention suffit à convaincre de la pertinence du propos de Maître Nzigou.

      Le respect de la Constitution, ça vous dit quelque chose ?

      Ou bien la CAN est au-dessus de la Constitution ?

    • LB dit :

      Vous nous avez répété à l issu de cette élection que la loi doit être respectee.

      La Can est un engagement international qui ne doit pas être au dessus des aspirations des gabonais. D abord il y a des morts en suspend et pour une ville sinistrée comme Pog, on n a pas la tête a faire la fête.

      Sauf si dans ce pays la constitution tout comme la justice sont à 2 vitesses.on fait avec les lois qu’ on a et on les respecte.

      Le pb c est pas les lois ce sont les dirigeants qui n ont aucune morale.

  12. cyrille d'OSSA dit :

    En reflechissant bien, l auteur de cet article n a peut etre pas tort en disant que le dialogue propose par le pouvoir n est q un moyen detourne pour repousse les legislatives car ces derniers seront susceptibles de creer a nouveau la tension dans le pays.De plus, quel autre moyen au jourd hui a l opposion pour montrer a la communaute internatioale que ce pouvoir n est pas credible sinon les battres aux elections de decembre. Enfin, ayons toujours a l esprit que ce pouvoir gagnait les elections grace a deux elements important et fondamentaux, la mobilisation sans faille du pdg et de ses hierarques et l argent. Aujourd hui, avec les problemes plus profond qu on ne le pense entre les emergents et le Pdg cacique et le manque plus qu evident d rgent dans les caisses de l Etat, c est peut etre le bon moment pour l opposition d etre majoritaire a l assemblee avec les consequences qui peuvent subvenir…..

  13. cyrille d'OSSA dit :

    les legislatives, y aller reste la meilleure option.

  14. Objectif man dit :

    Personnellement je crois que c’est précoce de parler de législative, nous n’avons pas encore tourné la page de la présidentielle, attendons que tout ce vent passe avant de pouvoir les faire. Décembre est a peine dans 30 jours et regardez autour de vous,personne n’est prêt. Ping est entrain de revendiquer sa « victoire », Ali et ses gens n’abordent même pas le sujet. Comme l’a dit intervenant, ces élections se tiendront après la CAN et peut être même en Décembre 2017

  15. Airborne dit :

    Aller au legislative dans ces memes conditions c’est aller au casse pipe avec les memes institutions. Cela peut etre aussi possible pour demander au peuple de repartir, mais je suis pas sur que le peuple accepte d’où un referundum. Aussi Ali, ne pourra pas financer les partis de la majorités pour les legislatives, ses yeux et moyens financiers sont pour la CAN.

    • COMPRENDRE dit :

      Ne comptez pas sur moi pour aller voter. Aller voter avec les memes tricheurs, je ne suis pas prete. Ali et 3MMM passeront encore à leur plaisir (vole,mensonge, faux resultat). Ali nacceptera jamais de perdre. Pour eviter que ses escadrons nous tuent, je prefere ne pas prendre part, ainsi j’aurai moins mal quand ils vont encore voler.

  16. Nzamata mine dit :

    L’étau se resserre, c’est le temps…

  17. Obus dit :

    Avec les législatives les résultats des présidentielles doivent être confirmés. Aucune illusion là dessu, surtout maintenant car les institutions ne voudront pas être pris à défaut et les recours leur permettront de se distraire ici et là sans toucher l’essentiel. Ange ton analyse est erronée car les institutions peuvent renvoyer ce rendez-vous conformément aux textes en vigueur. C’est prit être mieux si l’opposition veut espérer quelque chose Avec une meilleure préparation avec d’autres acteurs que ceux qui ont organisé le dernier scrutin car ils ne faut pas leur faire cette fleure.

  18. Diego Nzamba dit :

    Pitié,pitié,pitié oui! Encore pitié mon Dieu…car l’intelligence humaine n’est que cupidité.

  19. Ntchéngani dit :

    Si le fameux dialogue national a pour objectif de mettre en oeuvre des réformes constitutionnelle, pourquoi ne pas ressortir simplement la constitution de 1990 issue de la conférence nationale souveraine et de la ratifier ? Au lieu de perdre le temps avec les mêmes discours. On sait tous que ce dialogue Bongo Ondimba Ali (alias BOA) n’est qu’un appel au partage du « gateau »

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