De l’énergie, du bois, du minerai, des usines et des infrastructures diverses ont ponctué la randonnée, du 10 au 13 octobre 2012, sur «la piste des chantiers de l’Émergence», ce voyage de presse qui a permis de constater, de visu, quels investissements publics annoncés ont été réalisés ou démarrés. Il n’y avait nulle part d’éléphant blanc et il n’y avait pas que des annonces. Du concret ? Oui, il y a du concret…

Sculpture monumentale à l'entrée de la zone de Nkok représentant les 3 présidents du Gabon, Omar Bongo, Ali Bongo et Léon Mba - © François Ndjimbi/gabonreview.com

Mais qu’est-ce que donc qu’un éléphant blanc ? L’expression est trop souvent galvaudée au Gabon, même par les dirigeants et leaders d’opinion. Wikipedia, l’encyclopédie libre et collaborative, nous renseigne qu’«un éléphant blanc est une réalisation d’envergure et prestigieuse, souvent d’initiative publique, mais qui s’avère plus coûteuse que bénéfique, et dont l’exploitation ou l’entretien devient un fardeau financier». Voilà qui est fixé et qui est clair.

Durant le voyage de presse dénommé «Les chantiers de l’Émergence», organisé du 10 au 13 octobre 2012 par le service de communication de la Primature et le Comité de communication de la présidence de la République (Cocom), aucun éléphant blanc n’a été aperçu. Si les maquettes et les annonces de projets, par Henri Ohayon de l’ANGT, ont suscité la controverse, on ne saurait pour autant dire que rien de concret n’a été enregistré durant ce voyage de presse. On passera sur les maisons témoin de la cité en construction à Angondjé, bien visibles sur un terrain viabilisé, et sur l’Institut de cancérologie du même quartier, déjà présentés sur Gabonreview.

Le parcours de ce voyage de presse a conduit les journalistes à la Zone économique spéciale (ZES) de Nkok, sur le chantier de construction de l’Hôpital universitaire d’Owendo, à l’usine de transformation de bois de la Société nationale des bois du Gabon (SNBG) et à la Centrale Électrique d’Alénakiri, mais aussi sur le chantier du Grand Poubara et du complexe métallurgique de Moanda.

Zone économique spéciale de Nkok

La ZES de Nkok en construction - © François Ndjimbi/gabonreview.comChantier pionnier de l’Émergence parce qu’il s’inscrit dans la démarche du président Ali Bongo Ondimba de favoriser la création d’une industrie locale exportant des produits finis et semi-finis à forte valeur ajoutée, la Zone économique spéciale (ZES) de Nkok enregistre déjà 62 investisseurs ayant fait l’acquisition de parcelles et sont prêts à s’implanter. Quelques-unes de ces structures ne vont pas tarder à lancer leurs activités, à l’instar de la Compagnie des bois du Gabon (CBG) ou de l’entreprise de chaudronnerie Soferga dont la production commence en décembre 2012. Selon Théophile Ogandaga, coordonnateur général de cette ZES, la première phase portant sur l’aménagement du site, la mise en place des infrastructures et des services d’électricité et d’eau, est actuellement à 85 % de sa réalisation. La seconde phase qui consiste à la construction des unités de production par les entreprises ayant fait l’acquisition des terrains, a déjà commencé. Le temps nécessaire à l’implantation de ces entreprises pourra s’étaler sur deux ou trois ans.

Un portique monumental, une petite autoroute de 14 km bitumée et éclairée par des lampadaires, une imposante sculpture représentant les trois présidents de l’histoire du Gabon, des ronds points, une infirmerie, de nombreux bâtiments achevés et quelques autres quelques en cours d’achèvement occupent déjà les 400 ha de terrain au terrassement impressionnant.

Hôpital universitaire d’Owendo

Le chantier de l'hôpital universaitaire d'Owendo - © D.R.Situé non loin de l’Université des Sciences de la Santé et du célèbre Hôpital pédiatrique d’Owendo, la construction de l’Hôpital universitaire d’Owendo est fortement avancée du point de vue du gros œuvre. Démarré en février 2012, le chantier sur lequel s’active l’entreprise autrichienne Vamed, mondialement connue comme spécialiste en construction d’infrastructures hospitalières, sera livré en février 2014.

Cet hôpital qui comprendra un service de consultation externe, trois blocs opératoires, un service d’urgences, un service de radiologie, un laboratoire, une pharmacie et une morgue, est l’un des cinq pools de référence envisagés dans la région de Libreville et Owendo. Erigé sur une surface de 15 450 m², ce complexe de six bâtiments comptera 135 lits, un équipement médical ultramoderne, ainsi qu’un amphithéâtre où seront donnés des cours, au rez-de-chaussée, un espace de rééducation fonctionnelle au 1er étage et deux étages d’hospitalisation. 225 ouvriers s’activent sur ce chantier qui sera terminé fin 2013 pour que commencent, début 2014, les activités de l’Hôpital universitaire d’Owendo, selon les indications de René Claude Igondjou, le chantier du chantier.

Usine de la SNBG

Usine de la SNBG à Nkok - © François Ndjimbi/gabonreview.comOccupant une superficie de 111 970 m² et situé dans la zone portuaire d’Owendo, le complexe industriel de la Société nationale des bois du Gabon (SNBG), qui compte trois usines, est un autre exemple concret de réalisation qui favorise la transformation locale des matières premières, prônée par le Gabon Industriel.

Opérationnelle depuis le mois de mai 2012, l’usine de tranchage, livre depuis lors ses produits à des entreprises locales et en exporte vers l’Italie. L’usine de sciage, qui fonctionne actuellement à 60% en attendant l’installation d’une deuxième unité de sciage, expédie déjà ses premières productions vers le Vietnam tandis que l’usine de déroulage qui produira du contreplaqué, est en cours d’installation. L’installation de sa première ligne est terminée depuis quelques temps alors que se montent actuellement sa deuxième ligne de production et son unité de pressage.

Longtemps spécialisée dans la commercialisation à l’étranger de l’Okoumé et de l’Ozigo, la SNBG a surfé sur la mesure d’interdiction d’exporter le bois en grume, à partir de 2010, et s’est aussitôt reconvertie en lançant ce projet de complexe industriel, véritable effet de la politique d’émergence du président Ali Bongo. Elle transforme actuellement 500 000 m³ de bois pour produire, au Gabon, des placages tranchés, des avivés, des placages déroulés et très prochainement du contreplaqué.

Centrale électrique d’Alénakiri

Centrale electrique d'Alénakiri - © François Ndjimbi/gabonreview.com«Les infrastructures énergétiques sont et doivent être à la base de notre développement», avait indiqué le président Ali Bongo dans son discours de vœux à la nation, le 31 décembre 2010. A cet effet et pour assurer de manière permanente la distribution de l’électricité à Libreville, l’Etat gabonais a lancé la construction d’une centrale thermique à gaz naturel à Alénékiri dans la zone d’Owendo d’une puissance de 70 MW dont la première phase (35 MW) est terminée. L’énergie produite servira à l’alimentation de la ZES de Nkok et le surplus transféré sur le réseau de la Société d’énergie et d’eau du Gabon pour l’alimentation des nouveaux quartiers de Libreville.

Construite par l’israélien Telemenia qui formait en même temps des ingénieurs et techniciens gabonais à la construction et au fonctionnement d’une centrale thermique, la centrale d’Alénakiri sera entièrement livrée à la mi-décembre 2012.

Barrage du Grand Poubara

Barrage du Grand Poubara - © François Ndjimbi/gabonreview.comRésolument le projet le plus impressionnant visité durant ce voyage de presse, le chantier de construction du barrage hydroélectrique de Grand Poubara, dans le Haut-Ogooué, a été lancé en novembre 2008. Ce chantier de premier plan pour la croissance économique du pays devrait notamment permettre d’alimenter la province en électricité, devenant ainsi un levier important pour le développement des activités économiques. Notamment, pour le fonctionnement du complexe du sillico-manganèse et de manganèse métal en construction à Moanda.

Dès janvier 2013, ce barrage livrera de l’énergie à la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog). Un délai dont on ne saurait douter du fait que plusieurs centaines d’ouvriers y travaillent jour et nuit. L’ouvrage, construit par l’entreprise chinoise adjudicataire, Sinohydro Corporation Ltd, aura 37 mètres de haut avec un réservoir d’une surface totale de 46 km². Dans sa première phase, le barrage produira 160 MW au moyen de quatre turbines de 40 MW chacune puis 280 MW dans sa deuxième phase.

Complexe métallurgique de Moanda

Complexe métallurgique de Moanda - © François Ndjimbi/gabonreview.comD’un coût de 134 milliards de francs CFA, le complexe métallurgique de Moanda, communément appelé C2M ou CMM, actuellement en construction à Moanda, va ouvrir la voie d’une véritable ère industrielle au Gabon en favorisant la transformation locale du minerais de manganèse.

Sa première cuve cylindrique, de 15 m³, a déjà été posée alors que l’armature de l’usine est monte visiblement à bonne vitesse. Le projet consiste en une usine de sillico-manganèse, d’une capacité de 65 000 tonnes par an et une usine de manganèse métal de 20 000 tonnes par an. Ces unités vont favoriser la création de 400 emplois dont la moitié d’emplois directs.

Aucun de ces projets ne correspond à la définition d’un éléphant blanc, sus indiquée. Alors que les esprits critiques affichent la hantise de projets pharaoniques qui n’aboutiront jamais, sans, peut-être, toujours savoir de quoi il retourne, il est nécessaire de souligner qu’il y avait du concret sur la piste des «chantiers de l’Émergence». Et, au-delà des maquettes qui ont alimenté la controverse et le doute, les journalistes invités à ce voyage de presse ont donc également eu droit à de nombreux projets porteurs, souvent en phase terminale et ayant parfois déjà commencé à fonctionner.

 
GR
 

47 Commentaires

  1. Le fils du pays dit :

    Sans commentaire ! L’émmergeur et ses émmergents ne doivent pas s’approprier de certains projets (Complexe matallurgique de Moanda; le grand Poubara (2008);les constructions d’Agondjé…
    Attention !

    • Infos juste dit :

      Le complexe métallurgique de Moanda fait partie de la volonté du chef de l’Etat de transformer locale les MP, le Grand poubara fait partie du PSGE, ainsi que la cité d’Agondjé! A qui doit-on, ces différents projets à feu OBO ou à AMO? Pffff le ridicule ne tue plus, vous faite pitié, même l’honnêteté intellectuelle semble avoir quitté ce qui vous reste encore de cervelle.

      • Le fils de la Veuve dit :

        @ Infos juste !!! Vous vous trompez de combat. Vous avez une lecture biaisée de la vie des Etats. Au-delà du fait qu’une bonne partie des infrastructures citées ont été lancées sous Omar Bongo, il ya le fait qu’elles ne restent que des infrastructures, qu’elle n’ont vocation à contribuer au développement et au progrès social que si elles sont bien gérées. Or, quel est le fondement de la bonne gestion ? Le respect de la loi. Et dans ce domaine que dire d’Ali Bongo ? Quel est l’autre pilier de la bonne gestion ? La technicité. Et dans ce domaine, que dire d’Ali Bongo et les siens ? Le transgabonais existe mais il a finit pas être privatisé. Africa N 1, Air Gabon…. Toutes ces choses sont mortes à cause de la mauvaise gestion. Or, la mauvaise gestion est la fille naturelle et létigime de la corruption et du non respect de la loi. Et dans ces domaines, Ali Bongo excelle comme personne. Traduction, tout ceci ne sert à rien tant qu’on est illégitime, qu’on ne respecte pas les lois et qu’on est incompétent, condamné à s’inventer des cursus qui ne sont pas nôtres…

        • Infos juste dit :

          Réactualisé vos connaissance, il me semble que les vôtres datent de 2008!!

          • Le fils de la Veuve dit :

            @Infos juste. réactualiser les connaissances ? A bon !!! Comme ça l’exigence de technicité et de légalité a pris fin en 2008 ? Comme l’exigence de légitimité pour un leader a pris fin en 2008 ? Ce débat sur les chantiers de l’émergence est aussi oiseux qu’inutile : les faits sont têtus et parlent d’eux-mêmes. A quoi servent ces infrastructures quand on parque les gosses dans un stade pour leur arrivée en 6é ? Quelles avancées quand on crée des catégories incconues par l’Unesco dans l’enseignement ? Et oui, cher ami, un établissement qui ne compte que des 6é c’est quoi ? Un collège ou un lycée ? Les infrastructures n’ont de sebns que si elles sont articulées, correspondent à un besoin réel et contriobuent à l’amélioration des conditions de vie. Sinon ce sont des éléphants blancs. Et dans ce régistre on en revient à la CAN qui est, elle-même, un éléphant bklanc… Une fois encore c’est la question de l’ordre des priorités et du coût d’opportunité qui revient…

      • EBOLE MOAN NTSOUMOU dit :

        Un gouvernement efficace est celui qui travaille plus et communique moins mais mieux.Au Gabon on communique plus et mal et on travaille moins d’où l’obsession des effets d’annonce que l’on confond volontairement avec les réalisations concrètes à entendre certains on croit entendre Jacques CHIRAC disant vous avez le meilleur niveau de vie de tout le Maghreb oubliez la démocratie et toue ses corollaires que sont la bonne gouvernance,les droits de l’homme …

  2. Nelson Mandji dit :

    Ben, quand c’est bien, c’est bien. Il faut applaudir. Bravo à Gabonreview d’avoir fait cet inventaire, même si j’ai l’impression qu’il y a eu des pressions.

    • Luc Lemaire dit :

      Des pressions ? Non. Nous relatons ce que nous avons vu… A vous, lecteurs, de juger si cela répond aux promesses et engagements du gouvernement, si c’est utile ou souhaitable, si ce sont de bons investissements. Mais tout ce que nous relatons ici est visible par tous, donc indiscutable dans les faits. Les photos, prises par notre rédacteur en chef, sont là pour témoigner de la réalité de ces chantiers.

      Vous nous lisez et commentez depuis assez longtemps pour savoir que lorsque nous ne sommes pas d’accord avec la communication officielle des uns ou des autres, nous ne prenons pas de gants pour l’écrire.

      • Infos juste dit :

        Bravo pour cet article qui permet à certains gabono-pessimiste de se faire une idée de la volonté clairement affiché par le PR de faire du Gabon un pays émergent à l’horizon 2025. Le PB c’est que malgré le concret constaté un peu partout dans le pays, certains ont trouvé la parade de faire l’aveugle ou de s’engouffrer dans la mauvaise foi…un jour, ils comprendront!!

      • lisiane dit :

        Tchiiiip. Vraiment ! Quand gabonreview fait un article qui massacre les chances de l’émergence (gabonreview.com/blog/lemergence-est-elle-devenu-autre-chose-quun-slogan/), vous ne leur dites pas qu’ils ont subi des pressions de l’opposition ! Mais quand ils disent qu’il y a quand même quelques chantiers qui avancent, forcément c’est qu’on les a tancé pour ça… Mais qui vous a éduqué vous ? Si vous faites parti de ceux qui sont censés prendre la relève, je trouve ça vraiment inquiétant.

      • Françoise Mouloungui dit :

        Je vous félicite pour la qualité d’écriture des articles de votre site internet et aussi pour son objectivité. Nous avons désormais un site internet qui traite les informations gabonaises avec une véritable déontologie journalistique. Lorsque les articles sont critiques envers le pouvoir, la critique est non partisane et objective. On aimerait que la presse écrite gabonaise dans son ensemble soit aussi de cette qualité rédactionnelle.

      • moulele dit :

        Monsieur Lemaire, j,aurais deux questions pour vous : donnez vous la possibilité aux internautes de vous suggérer certains sujets d,articles? Si oui comment arrive t on à vous contacter? Car j’ai des questions profondes pour lesquelles seules une recherche sérieuses pourraient apporter des réponses qui, j’en suis sur, éclairerons beaucoup de compatriotes dans la compréhension de certaines situations. Merci

  3. CLG dit :

    Il y avait tout cela et encore plus en Libye, en Tunisie, en Égypte, et pourtant, où en sommes-nous?

  4. Lionel Obiang dit :

    Luc Lemaire, comprenez par là qu’il y a une certaine catégorie de gabonais qui n’aiment que la critique négative, qui aiment dire du mal là ou il y a du bien…. Bref qui veulent que les gens voient le mal partout, que les gens aient le même regard teinté de subjectivité qu’eux… Lorsque c’est bien, il faut dire que c’est bien et lorsque c’est mauvais, il faut également le dire.

  5. Infos juste dit :

    Voici quelqu’un qui n’a rien compris. Le guide libyen organisait des actes terroristes, voulait se doter de la bombe atomique, menaçait les Etats unis, tuait la majorité de ses opposants…la Tunisie et l’Egypte étaient sur la même voie, mais en plus modéré! Quel est le rapport avec le Gabon? Attention, le fait de vouloir toujours ramené ce qui se passe ailleurs au Gabon vous perdra parce que les contextes ne sont pas forcément les mêmes, c’est d’ailleurs la raison pour laquelle vous êtes en pleine désillusion…!!

  6. Okoriville_Mwana Da Ngoli dit :

    Petit à petit l’oiseau fait son nid.

    @ CLG, il y a tout cela dans les pays sus mentionnés dans votre poste. Et alors…?

    Sachez dire bravo quand c’est bien. C’est aussi cela la démocratie. Un peu d’honnêteté intellectuelle ne vous ôtera pas de votre veste d’opposant.

  7. Le Trés Respectable Frère dit :

    @Infos juste! Lorsque le jeune tunisien diplomé (Bac+5) s’est immolé à cause de la repression policière tunisienne, acte qui par la suite a amené le Président tunisien à fuir. S’agissait il de vouloir se doter de bombe atomique ou de menace de Etats_Unis? Dans le cas précis du Gabon certains des actes posés par le régime tunisien s’observent chez nous, muselement de l’opposition, repression policière, accaparemment de tous les pouvoirs par un seul homme. Le developpement c’est bien, mais c’est mieux lorsqu’il profite au peuple. Est ce que le peuple gabonais profite de ses richesse?

    • lisiane dit :

      Okayyyyyyy ! Et qui c’est qui s’y colle à l’immolation parmi les courageux opposants ?

      Je n’ai rien mais alors rien d’une émergente. J’ai même voté Mamboundou lors des dernières élections. Mais ce serait quand même bien d’arrêter de raconter des conneries et de se prendre pour les damnés de la Terre. Ici, tout le monde veut des martyrs et personne ne veut être le martyr. Vous êtes bien tous de la même famille. Désespérant !

      On croirait entendre l’UMP en France. Fâché parce qu’ils ont perdu le pouvoir et criant au loup à chaque gargouillis du fils à son père. Si vous grandissiez un peu, on pourrait peut-être s’opposer vraiment au lieu de pleurnicher sur notre sort !

    • Infos juste dit :

      Effectivement le peuple bénéficie de ses richesses! La preuve c’est qu’il y a la construction des infrastructures routières, la mise en place de l’assurance maladie universelle, la construction des hôpitaux, l’aménagement urbain, la sécurité des populations avec l’inauguration prochaine de la police scientifique, la construction des nouvelles salles de classe dans les lycées et collèges ainsi qu’à l’université, la mise en place de la biométrie, l’industrialisation de la filière bois et minière,la promotion du développement durable…(Ce n’est pas exhaustif!). L’Etat joue son rôle et rempli ses missions régaliennes.
      Par contre, en ce qui concerne le non respect de la loi, je pense qu’elle est plutôt violée par l’opposition qui organise les casses des biens d’autrui lors de leur meeting en mettant le feu,appel à l’insurrection,ne respectent pas les lois de la République encore moins ceux qui les incarnes, défient la justice de leur pays…voici le non respect de la loi. C’est d’ailleurs pourquoi le PR a réaffirmé au congrès qu’il restait fermement attaché à l’Etat de droit!.Et c’est triste parce qu’on ne peut pas vouloir demain incarné les institutions qu’on bafoue avec irrespect aujourd’hui! Sinon tous le monde le ferait et ce serait l’anarchie. C’est aussi simple que cela.

      • Atondasimba dit :

        Lorsqu’on sort de la mesure, on fini par dire n’importe quoi…..plus qu’il n’y a plus de frein. On demande à tous, un minimum d’honnêté, bref une certaine objectivité sans laquelle on va tous bientôt passer pour des crétins….la démocratie, c’est la séparation des pouvoirs, des instituitions que tout le monde respecte et la liberté de s’associer…..
        Lors de l’arrivée d’Amo à l’aéroport, n’était ce pas le mêmes personnes qu’a Nkembo, que c’est-il passé? Rien, parce que l’on a laissé des gabonais qui ne parategent certainement pas les mêmes opinions que vous se rencontrer et le dire…

        Vous voulez nous faire croire que Myboto et ses accolytes vont brusquement à plus de 65 ans d’age chacun, débuter un carrière de Kool-Mondjers ou de bangandos et aller casser à Nkembo et autres….vous ne voyez pas qu’il s’agit simplement des errements des autorités en place dans ce qu’ils ont de sécurocrates dans leurs éléments…vous voulez une preuve……Rio, quelques semaines plus-tard.

        Si cet enchainement des faits ne vous parle pas, laisser tomber et continuer à militer au PDG puisqu’a l’évidence, l’expérience ne vous apprend rien….

  8. demain un jour nouveau dit :

    Mais pourquoi certaines personnes ici sont toujours obliges de tout ramene a la politique c’est incroyable.. AMO, OBO, ABO, MYBOTO,etc.. Ici il s’agit du developpement du Gabon.. Donc du Gabon d’Abord… C’est realisations existent et sont en bonne voie d’achevement, merci Seigneur, maintenant tel des sentinelles il s’agit de ne pas laisser tomber la pression sur le gouvernement et le PR afin que les chantiers annonces a grand renfort de publicite demarrent et aillent a leur terme.. Mais il faut bien constater une chose Mr ou Mme infojuste, vous trouverez tjr des mecontents et des opposants a vos projets, donc de vous y faire.. Et certaines realites du pays a defaut de vous deplaire irritent quoiqu on en disent le peu de cheveux qui reste souvent sur nos cranes…. Et même sur le votre.

  9. Yves dit :

    Mais votre propre définition de ce qu’est un éléphant blanc me permet de penser que vous aller bien vite en besogne. Vous avez constaté des constructions et vous dites qu’il n’y a pas d’éléphants blancs; pourtant votre propre définition tirée de Wikipedia nous nous qu’un éléphant blanc se défini comme une réalisation plus couteuse que bénéfique dont l’exploitation et l’entretien deviennent des fardeaux financiers. En ce sens et à mon avis très humble, on ne peut pas déclarer qu’il n’y a pas d’éléphants blancs vu que l’exploitation de tout ce que vous avez visité ne soit pas encore de mise. C’est à l’arrivée qu’on jugera si oui ou si non ces réalisations sont des éléphants blancs. Qu’est ce qui vous permet d’affirmer aujourd’hui que le centre de cancérologie d’Agondjé n’est pas un éléphant blanc? Combien de malade y sont internés et reçoivent des soins chimio thérapeutiques, aujourd’hui? Sur ce, je rejoins ceux de vos lecteurs qui s’étonnent de vos avancées lyriques sur des constructions non encore exploitées. J’aimerais bien lire une mise au point suite à mon propos car je doute que ce soit par accident que vous ayez choisi d’escamoter votre propre définition de ce qu’est un éléphant blanc. Merci!

    • Sous-Commandant Bangos dit :

      Commencez par désigner lequel de ces projets est une « réalisation d’envergure et prestigieuse ». Il n’y a rien de pharaonique ici.  Il n’y rien ici qui soit simplement lié au prestige. Il n’y a là aucun projet qui sera « plus coûteux que bénéfique ». Le plus grand de ces chantiers est le barrage de Poubara. En quoi ne sera-t-il pas rentable? En quoi son entretien va ruiner le pays? 

      Je crois que le journaliste a parfaitement mesuré cela et surtout qu’il voulait montrer que contrairement à ce qu’on dit au quartier, un éléphant blanc, c’est pas un grand chantier abandonné. A moins que Mr Francois Ndjimbi ne vienne dire autre chose.

      • Yves dit :

        Selon votre entendement, le Transgabonais ne serait alors pas un éléphant blanc, alors que tous les chiffres nous dissent que ce projet tel que ficelé par Omar Bongo fur la plus grosse bourde financière du pays. Un éléphant blanc n’est pas nécessairement un projet abandonne, mais un qui a couté inutilement trop chère pour des bénéfices minimaux. Sur ce, le verdict à propos des projets d’Ali reste a déterminer, d’où ma surprise du verdict anticipé donne par GabonReview que je respecte.

    • François Ndjimbi dit :

      Comme le dit ici le Sous-commandant Bangos, nous avons surtout voulu montrer que l’expression éléphant blanc, qui désigne au Gabon un chantier qui ne s’achèvera pas, est galvaudée. Notre rôle est également de combattre le nivellement intellectuel par le bas, de promouvoir une certaine rectitude du vocabulaire. C’est en ce sens qu’il nous est paru opportun d’indiquer, au sujet de l’éléphant blanc, une définition neutre, non gabonaise. De plus, au sens gabonais du terme (projet inachevé ou inachevable), nous n’avons rien vu que le Gabon ne puisse achever parmi les projets ou réalisations ci-dessus inventoriés. Ainsi que nous le faisons remarquer, nombreux de ces projets sont en phase d’achèvement. C’est pourquoi, au sens gabonais du terme, nous n’avons pas vu d’éléphants blancs.

      Wikipedia complète par ailleurs sa définition de l’éléphant blanc ainsi : «L’éléphant blanc se distingue par :
      ● l’inutilité pratique de la réalisation est évidente dès le début. La connaissance de cette inutilité étant difficilement démontrable, toute une liste «officielle» de projet de type éléphant blanc reste discutable ;
      ● l’entretien est une charge financière évidente, et cette évidence la rend désagréable (ce n’est donc pas «l’entretien d’une danseuse» qui procure du plaisir à celui qui dépense) ;
      ● Il n’est plus possible de se débarrasser de la réalisation, pour des motifs de fierté ou de prestige (les chantiers brutalement interrompus lorsque leur coût dérive ou que leur utilité disparait n’entrent donc pas dans cette catégorie).»

      Comme on peut le voir, il n’y a nulle part un projet inutile, nulle part une charge financière évidente et désagréable et nulle part un projet dont on voudrait se débarrasser et qui serait basé sur la seule fierté ou le seul prestige.
      Voilà.

  10. CLG dit :

    L’honnêté intellectuelle voudra aussi qu’on sâche que le Gabon n’appartient pas aux Bongo. Je m’en fous de ce qu’un dictateur veuille bien m’offrir! Personne ne me fera aimer ou apprécier un dicateur, quel qu’il soit! Tant qu’à faire, soyons tous esclaves et laissez nos maîtres nous donner tout gratuit: logement, habits, nourriture, et nous serons heureux et fiers de nous!

    Je rajoute qu’au vu de ces projets dits concrets, on ne peut pas dire aujourd’hui que ce sont pas des éléphants puisqu’ils n’ont encore rien prouver au niveau de leur rentabilité financière et surtout sociale (pour le Gabonais moyen). On dirait que parce qu’ils sont construits par les étrangers, on assume qu’ils seront tous rentables… On n’est loin du compte. Nous savons pas rééllement à qui profitent ces projets (disons nous savons que ce sont pas les Gabonais du quartier)…

  11. Okoriville_Mwana Da Ngoli dit :

    La constitution gabonaise n’interdit pas aux enfants d’un ancien chef de l’Etat de se présenter à une élection présidentielle tel que l’a fait Monsieur ALI BEN BONGO. Faudrait-il que vous le reconnaissiez avant d’engager un débat sur la dictature dont la définition et les conséquences semblent vous échapper.

    Pour ce qui est des réalisations, ça ne sera que justice pour le peuple gabonais qui n’attend que ça depuis des décennies.

  12. Okoriville_Mwana Da Ngoli dit :

    @Mangondo

    Pourriez-vous, preuves à l’appui, me prouver qu’ALI est un enfant adopté?

    Même si ça avait été le cas, je pense qu’il serait raisonnable d’attendre la prochaine élection pour le lui rappeler. Vous êtes d’accord qu’on ne doit pas revenir sur l’élection présidentielle de 2009 du moment où toutes les institutions de la République fonctionnent normalement.

    Demandez plutôt, si vous aviez une fibre patriotique, qu’ALI continue à oeuvrer pour le développement du pays, au lieu de revenir à chaque fois sur une élection qui a eu lieu depuis 3 ans et qui ne sera jamais refaite.

  13. saydou kan dit :

    C’est incroyable, quand on a decide de ne rien voir et beh on verra rien, meme au pied du mont iboundji ! Chacun comprendra aux travers de certains postes qu’ils ont tous les soucis sauf celui de voir le Gabon progresser. Si c’est vous la releve, ca craint !!!

  14. elombesika dit :

    Même l’aboutissement de certains chantiers dits émergents ne pourra donner à Ali l’usurpateur la légitimité qu’il recherche tant.
    Et ça Ali n’y peut absolument rien ! La légitimité, ça ne s’achète pas comme on achète une course de bateaux !

    • Infos juste dit :

      En fait vous êtes tous tombez dans le panneau du Dr en science politique. Souvenez-vous, quel est le 1er candidat à réclamer la victoire à l’élection 2009, AMO ou Pierre Mamboumdou? Eh bien c’était Pierre Mamboumdou. Si Amo était absolument sûr qu’il a gagné, pourquoi ne s’est-il pas déclaré en 1er lieu? Pourquoi avoir attendu les déclarations de Pierrot et d’ABO avant de réclamer la victoire?
      De plus, AMO n’avait aucun parti politique pour le soutenir, il était donc mal représenté sur l’ensemble du pays, la preuve c’est qu’il n’a même pas pu faire campagne dans certaine province du Gabon. Comment pouvait-il gagné l’élection devant deux machines tels que le PDG et l’UPG qui étaient bien représentés sur l’ensemble du territoire et qui l’ont couvert durant toute l’élection?. Par ailleurs, je pense qu’il a revendiqué cette victoire à dessein pour être au devant de la scène et être l’un des principaux opposants à ABO. La preuve, c’est qu’aujourd’hui il a cristallisé l’opposition qui est quasi obligé de se mettre derrière lui pour la plupart parce qu’il revendique la victoire. Tout est aujourd’hui fondée sur cette réclamation qui si elle n’avait eu lieu aurait ramené AMO à un simple statut d’opposant, alors qu’avec cette pseudo réclamation il se fait passer pour l’opposant principal au régime. C’est pour cela qu’on ne parle pas programme et que tout est basé là dessus. Et il dit aux autres « je connais bien ABO, laissez moi faire et on aura la victoire ». Sans cette réclamation pouvait t-il jouer les premiers rôles même devant Myboto, Oyé Mba, Eyeghé Ndong etc à l’Union nationale? Pourquoi Bruno ben Moumbamba a quitté le navire et ne parle plus d’une victoire d’AMO ou d’une défaite d’ABO?…mystère et boule de gomme! Et le fait de ne pas avoir de parti pour lui était un handicape, il l’a très vite compris et c’est pour cela qu’ils se sont pressés de créer l’UN. Pas étonnant qu’ils réclament sa réhabilitation à corps et à cries!
      De plus, il n’a jamais pu prouver qu’il a gagné. Il a eu de bons soutiens à l’extérieur notamment en France où il connait quelques barbouzes qu’il a par la suite utilisé pour conforter ou crédibiliser sa fameuse élection. Pourquoi n’envoie t-il pas ses « fameux résultat à l’ONU pour examens? ». Pourquoi venir s’autoproclamer Président 2 ans après une élection qu’il réclame avoir gagné, alors qu’entre temps il s’est présenté aux élections législative qu’il a d’ailleurs gagné?. Or Mba Abessole et Mamboundou l’avaient fait immédiatement après les résultats? Est-ce dans le but de mieux conforter sa position d’adversaire de premier plan ou d’opposant principal? Est-ce pour cela qu’il demande et réclame une conférence nationale souveraine pour que ce « statut » lui permette de jouer les premiers rôles et revenir aux affaires, car ne voulant pas visiblement attendre la prochaine élection?
      Attention avec la chose politique, il faut être très prudent!. Par ailleurs, tant qu’il ne peut prouver qu’il a gagné l’élection devant un Pierre Mamboumdou qui bénéficiait du statut d’opposant historique et ayant un parti politique, ainsi que devant ABO, cela laisse à croire qu’il a usurpé cette position, et que par conséquent sa réclamation est illégitime car ne se basant sur aucun élément du droit c-à-d la preuve de ses propos. Ainsi en matière d’illégitimité, il ne faut pas se borner à regarder d’un seul côté, mais d’avoir une vision plus large.

      • Nelson Mandji dit :

        Il va falloir que vous appreniez à synthétiser votre pensée et à aller à l’essentiel. Faute de quoi vous serez très peu lu. rien que la longueur du post me rébute. C’est pas un article de presse,; pourquoi nous donnerions tant de mal à suivre Professeur Info Juste dans ses démontrations kilométriques?

      • Petit-Connard Ogandaga dit :

        Faut pas réinventer l’eau chaude. En science po, tout le monde sait que quand un peuple s’inscrit en masse sur les listes électorales, c’est pour sanctionner.  Dans le cas du Gabon où ce peuple avait divorcé avec les élections depuis 1998, qui venait-il sanctionner. Le PDG, naturellement, lui et son candidat. La phrase la plus prononcé, en août 2009, était « Le Gabon n’est pas une monarchie ». 

        Ali’9 n’a jamais gagné, tout le monde le sait du fond du cœur, même ceux qui professent autre chose pour des raisons alimentaires, même lui-même. Et c’est pourquoi il recherche tant la légitimité, 3 ans après. 

        Mamboundou avait battu campagne dans des régions pourtant déjà acquises, quand AMO (seul candidat qui tenait 2 meetings/jour) s’est concentré sur les régions les plus peuplées. Il n’y a pas qu’en Occident où une belle gueule, un beau sourire peuvent amener à l’adhésion des électeurs, en Afrique aussi. Dans sa suractivité, sa dégaine, son look, son verbe plein d’assurance, le peuple a découvert AMo, jeune pétillant, peut-être bluffeur mais si nouveau et apparaissant comme le seul vrai contrepoids à la machine à frauder Pédégiste. Mamboundou s’est déjà fait niqué deux fois par cette machine. Le plus grand nombre a opté pour Mba Obame. Voilà. Faut pas nous dresser des théories justificatives élaborées avec l’estomac et non avec le cerveau. 
         

  15. MEKENG dit :

    Pitoyable ….. Infosinjuste

  16. melanie dit :

    Gabonreview comme d’autre site internet favorable au pouvoir ne peuvent que dresser un tel bilan en faveur de ce même pouvoir. Le grand problème du Gabon n’est pas de savoir combien d’édifice ont été contruit; le problème c’est comment les gabonais vivent. C’est ça le vrai débat. Vous parlez de centrale électrique et autre, comment tourne cette électricité dans la capitale, Coupure d’électricité par-ci, Coupure d’eau par-là. les ressources qui sont exploitées, ou est cet argent, pourquoi gabonreview ne publi pas un article pour donner les chiffres des bénéfices de 2011 et 2012. Et de savoir ou est stocké cet argent, pourquoi Gabonreview ne pose pas la question de savoir que la mesure annoncée par le gouvernement de faire baisser les prix des produits, cette mesure est partiellement percu par les boutiques, magasins et autres, pourquoi gabonreview ne pose pas le problème du transport pourtant ses employés arrivent en retard parce que les taximan montrent au gabonais qu’ils ont le droit de leur taper dessus; nous constatons que gabonreview vient faire comme GABONTELEVISION – TELEAFRICA et autre chaine. désolé mais je vous trouve inhumain quand vous ignorer les vrai problèmes des gabonais.

  17. détournement de 94 milliards de cfa pour l'eau dit :

    http://www.gabonlibre.com/Gabon-Le-ministre-Etienne-NGOUBOU-doit-demissionner_a18560.html
    Enfin, on peut également rappeler que le 15 septembre 2011, Ali Bongo Ondimba, lors du conseil des ministres délocalisé à Franceville avait annoncé le déblocage d’une enveloppe de 94 milliards de francs CFA pour le développement des structures d’approvisionnement en eau.

    Cette enveloppe avait été répartie comme suit :

    1) 60 milliards de francs CFA pour la pose d’une troisième conduite de diamètre 1200 entre Ntoum et Libreville,
    2) 12 milliards de francs CFA pour la pose d’une conduite de diamètre 800 entre le camp de Gaulle et Agondjé et la construction d’un nouveau château d’eau à Agondjé afin de renforcer l’alimentation en eau de la zone nord,
    3) 12 milliards de francs CFA pour le lancement d’un programme de renforcement des capacités de production et de distribution d’eau dans certaines localités de l’intérieur.

    Toutes ces coquettes sommes d’argent et ces belles annonces n’avaient-elles pas pour effets de résoudre le déficit en eau potable et la volonté d’atteindre un niveau d’accessibilité à l’eau potable de 100% d’ici 2017 ?

    En observant tous ces budgets astronomiques, tous ces ambitieux projets et toutes ces belles annonces, il est plus qu’utile de se demander, où est réellement le problème ? Pourquoi les autorités compétentes se sentent-elles dans l’obligation ou le devoir de devoir martyriser ou de traumatiser les populations gabonaises par cette pénurie d’eau qui ne trouve aucune justification sensée et crédible?

    Au regard du nombre d’années d’expérience de la SEEG au Gabon, on ne peut soutenir que la situation actuelle relève d’un problème d’expertises au sein de cette structure qui n’a pas toujours que mal marchée. Et d’ailleurs si c’était le cas, pourquoi l’Etat ne met-il pas alors fin à ce contrat devenu insupportable?

  18. détournement de 94 milliards de cfa pour l'eau dit :

    http://www.gabonlibre.com/Gabon-Le-ministre-Etienne-NGOUBOU-doit-demissionner_a18560.html

    Enfin, on peut également rappeler que le 15 septembre 2011, Ali Bongo Ondimba, lors du conseil des ministres délocalisé à Franceville avait annoncé le déblocage d’une enveloppe de 94 milliards de francs CFA pour le développement des structures d’approvisionnement en eau.

    Cette enveloppe avait été répartie comme suit :

    1) 60 milliards de francs CFA pour la pose d’une troisième conduite de diamètre 1200 entre Ntoum et Libreville,
    2) 12 milliards de francs CFA pour la pose d’une conduite de diamètre 800 entre le camp de Gaulle et Agondjé et la construction d’un nouveau château d’eau à Agondjé afin de renforcer l’alimentation en eau de la zone nord,
    3) 12 milliards de francs CFA pour le lancement d’un programme de renforcement des capacités de production et de distribution d’eau dans certaines localités de l’intérieur.

    Toutes ces coquettes sommes d’argent et ces belles annonces n’avaient-elles pas pour effets de résoudre le déficit en eau potable et la volonté d’atteindre un niveau d’accessibilité à l’eau potable de 100% d’ici 2017 ?

    En observant tous ces budgets astronomiques, tous ces ambitieux projets et toutes ces belles annonces, il est plus qu’utile de se demander, où est réellement le problème ? Pourquoi les autorités compétentes se sentent-elles dans l’obligation ou le devoir de devoir martyriser ou de traumatiser les populations gabonaises par cette pénurie d’eau qui ne trouve aucune justification sensée et crédible?

    Au regard du nombre d’années d’expérience de la SEEG au Gabon, on ne peut soutenir que la situation actuelle relève d’un problème d’expertises au sein de cette structure qui n’a pas toujours que mal marchée. Et d’ailleurs si c’était le cas, pourquoi l’Etat ne met-il pas alors fin à ce contrat devenu insupportable?

  19. Ni lire ni Ecrire dit :

    Merci pour cet article qui permet d’éviter de critiquer ce qui marche. J’ai à de nombreuses reprises posté ici mon inquiétude face à l’aveuglement de certains opposants qui se ridiculisent à nier les evidences quand tant d’autres chantiers meritent notre attention. A commencer par la démocratie, la liberté de la presse, la transparence, la corruption et l’aide aux plus démunis, à commencer par les veuves et les enfants.

  20. demain un jour nouveau dit :

    Il est dommage que l’on ne puisse pas identifier d’ou (quelle pays) sont postes certains commentaires et de quelles conditions sociales (nantis ou pauvres)sont les auteurs de ces post? Car franchement je trouve leur attitude « lunaire » dire que quelque chantier avancent je dis ok mais honnetement le Gabon d’il y a 20 ans et le Gabon d’aujourd hui sont ils comparable? Avait on autant de problème: eau, electricite, transport, cherte de la vie? Même si on avait pas de titre foncier on pouvait selon ces moyens acquerir des terrains et construire sa bicoque, on mangeait a sa faim et on pouvait même inviter les cousin au repas. On pouvait prendre en charge le neveu reste au village et le scolariser… Mais aujourd hui???? Qu’en est il?
    Tout n’est pas la faute du new PR, je suis sur qu’il a herite d’un cadeau empoisonne mais c’est son choix d’etre a la tete de ce pays donc qu’il l’assume au lieu de fuir ses responsabilites en rejetant la faute sur l’opposition qui aurai ete aux affaires auparavant

  21. moulele dit :

    Pour ma part, je suis fier du peuple gabonais. Dans le calme il grandit … en maturité. Ceux qui le jugent amorphe et docile, détrompez vous. Il sait que ABO a un mandat de 7 ans. Et il l’attend pour le bilan de son pal d’émergence. Cultivons la patience. ABO sait que s’il y a un président qui sera sévèrement jugé à la moindre erreur c’est bien lui. Je souhaite que tous ces projets qu’il soutient puissent voir le jour et améliorer le quotidien de mes frères et soeurs, de mes mères et grand-mères, de mes pères et grands-père. Mais je sais aussi que sans gestion honnête et claire, on replongera dans les mêmes perversions. Je vous le dit en toute sincérité, tant qu’on a le sénat endormi, tant qu’on a un parlement de dormeurs, tant qu’on a une justice tourné contre l’état lui même, ça ne sert à rien de se lancer dans des projets qui ne vivront que le temps de leurs inaugurations. Continuez à tuer l’Etat sans vous fatiguer de ces efforts inutiles, pendant que le peuple, condamné au silence vous regarde.
    Mais rêver est gratuit. Et je rêve que ce jour arrive ou chacun puisse comprendre que nul n’est au dessus de l’État.

  22. Haut Commandant Marcos dit :

    Une chose reste sûre dans ce débat qui n’aura pas de fin, c’est qu’Ali Bongo plus que quiconque sait qu’il n’a aucune légitimité, quoiqu’il fasse pour ce pays. Tous ces blogueurs ne voient pas l’invasion étrangère organisée et entretenue par le béninois accrombessi, même au temps de Bongo père, les étrangers n’avaient pris possession du pays comme sous Ali. Même si certains gabonais se nourrissent des miettes de Seydou Kane et Accrombessi, c’est pour leurs ventres et cela peut se comprendre. Mais qu’ils n’imposent pas leurs vues aux autres.

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