De l’aveu de Pascal Houangni Ambouroue, ministre de l’Energie et Ressources hydrauliques, que les trois coupures générales d’électricité ont contraint à effectuer une descente sur le terrain mercredi, de tous les centres hospitaliers de Libreville, seul l’hôpital Jeanne Ebori est équipé d’un système électrique autonome conforme. Ni le CHUL ni le CHUO n’en bénéficie, mettant ainsi en danger la vie des malades internés et ceux subissant des opérations chirurgicales.

De tous les CHU, seul celui de la Fondation Jeanne Ebori bénéficie d’un système électrique autonome conforme en cas de délestage de la part de la SEEG. © Primature-Gabon

 

En raison d’un dysfonctionnement au niveau des centrales hydroélectriques de Kinguélé et Tchimbélé situées à une centaine de kilomètres de Libreville, la capitale gabonaise a subi trois coupures générales d’électricité, le mercredi 25 décembre. Au-delà de la colère suscitée par ces délestages survenus pendant la célébration de la Nativité, c’est surtout le sentiment d’insécurité vécu par les populations de la capitale, particulièrement les malades internés dans les centres hospitaliers, qui interpelle le plus. La plupart de ces structures ne sont pas équipées d’un dispositif permettant de réagir efficacement aux coupures d’électricité. Ce qui met considérablement en danger la vie des patients, y compris ceux subissant des interventions chirurgicales, et limite la prise en charge des personnes nécessitant des soins.

Ayant effectué une descente sur le terrain mercredi soir, Pascal Houangni Ambouroue, le ministre de l’Energie et des Ressources hydrauliques a constaté par lui-même la carence des hôpitaux, y compris publics, en matière de système électrique permettant leur autonomie. Sur les trois structures sanitaires visitées, seul le Centre hospitalier universitaire Mère-Enfant Jeanne Ebori est équipé d’un système automatique respectant la norme de déclenchement de 5 minutes à la suite d’une coupure d’électricité émanant de la SEEG.

Ni le Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL) ni le Centre hospitalier universitaire d’Owendo (CHUO) ne bénéficie d’un système électrique autonome conforme. Ces deux structures, informe le ministère de l’Energie et des Ressources hydrauliques, enregistrent un retard de plus 40 minutes de déclenchement pour leurs groupes électrogènes.

Si le gouvernement annonce des visites d’inspection dans d’autres centres hospitaliers, craignant sans nul doute l’affluence attendue lors de la célébration de la fête du Nouvel An, la SEEG assure avoir identifié les sites stratégiques dont font partie les hôpitaux. Ceux-ci, promet la société, devraient bénéficier d’un regard particulier.

 
GR
 

2 Commentaires

  1. groumagoye dit :

    « La SEEG assure avoir identifié les sites stratégiques »…

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