L’ANPI-Gabon et le Fonds Okoumé capital ont signé, le 15 octobre, une convention de partenariat. Elle devrait permettre aux PME d’avoir des projets bancables et de disposer des financements pour leur développement.

Gabriel Ntougou (à gauche) et Edgard Mfouba (à droite) lors de la signature. © Gabonreview

 

Les deux directeurs généraux après la signature et vue de entrepreneurs présents. © Gabonreview

L’écosystème financier gabonais s’organise pour mieux accompagner les start-ups et les PME/PMI. Le 15 octobre, à Libreville, l’ANPI-Gabon et le Fonds Okoumé capital, la société gabonaise de capital d’investissement, ont signé une convention de partenariat pour les aider à se développer, grâce à des investissements solides.

Comme l’a souligné Gabriel Ntougou, le directeur général de l’Agence nationale de promotion des investissements du Gabon (ANPI-Gabon), plus de 80% du tissu économique gabonais est entretenue par ces PME avec à la clé, 60% des emplois pourvus.

Le Fonds Okoumé est doté d’un capital de 20 milliards de francs CFA dédié au financement de l’entrepreneuriat au Gabon. «Le principe, c’est faire du financement de fonds propres en faisant des prises de participation dans toute forme de société. Ce mécanisme permet à l’entrepreneur de disposer des ressources qui lui permettent d’avoir des investissements. Ce que les banques ne peuvent pas faire», a expliqué Edgard Mfouba, le directeur général du Fonds Okoumé.

À en croire Edgard Mfouba, la prise de participation permettra au Fonds de devenir l’associé de l’entrepreneur éligible aux missions de création et d’accompagnement de l’ANPI-Gabon, et de rester avec cet entrepreneur pendant une durée déterminée de 5 ans maximum. «Le temps de permettre à cette société de faire sa montée en charge avec les fonds que nous apportons et une fois que la société peut voguer d’elle-même de manière autonome, nous faisons des investissements et nous touchons la plus-value de cession qui est le revenu d’Okoumé capital dans ce deal», a-t-il fait savoir.

Une approche appréciée par les entrepreneurs. «En termes de financement, c’est une bonne nouvelle, mais en termes de part c’est discutable. Quand on est une entreprise en démarrage, on a besoin de grandir et pour grandir, il faut pouvoir lever des fonds. Une des façons de lever des fonds c’est le capital risque, c’est d’accueillir une société de capital d’investissement au sein de l’entreprise», a déclaré Jessica Allogho, un entrepreneur qui voit dans cette convention, une démarche efficace pour la croissance des entreprises.

Dans le cadre de cette convention, l’ANPI-Gabon mettra à la disposition des entrepreneurs ses différents programmes pour les aider à améliorer leurs profils financiers et à monter des projets qui soient bancables afin d’être éligibles. «Le rôle de l’ANPI est essentiel. Nous avons plusieurs programmes pour aider les promoteurs à avoir un profil financier propre et bancable afin de bénéficier des financements du Fonds Okoumé», a déclaré Gabriel Ntougou.

 
GR
 

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