S’il a minimisé l’impact des activités informelles dans la filière bois, le coordonnateur général du Bureau de coordination du Plan stratégique Gabon émergent (BCPSGE) a cependant reconnu la nécessité que cette problématique peut être réglée par «l’attractivité du marché formel».

Liban Soleman, le coordonnateur général du BCPSGE. © Gabonreview

 

Alors que le secteur informel occupe une place inquiétante de la filière bois dans le Bassin du Congo, de manière générale, c’est loin d’être le cas au Gabon. «Le système informel est relativement très bas au Gabon», a déclaré le coordonnateur général du Bureau de coordination du Plan stratégique Gabon émergent (BCPSGE). Liban Soleman s’est exprimé à la clôture de l’atelier de restitution de l’étude régionale sur l’industrialisation du bois dans les pays du Bassin du Congo, le 13 septembre à Libreville.

Ce dernier reste convaincu que c’est l’attractivité du marché formel qui permettra de surmonter la problématique de l’informel. «Et à partir du moment où nous aurons réellement un marché du bois optimisé, où quelqu’un pourra commander une grume et l’avoir 24 heures plus tard, au lieu d’avoir des coûts de trésorerie supplémentaires liés à la commande de sa grume, ce sera un grand saut», a affirmé Soleman.

Pour lui, l’informel sortira totalement du circuit du secteur bois lorsqu’un ensemble d’éléments seront réunis. «Lorsque nous aurons assimilé et matérialisé la notion du juste temps, une chaine logistique très précise sous-régionalement optimisé, avec des corridors de transport, des matières première ; et la proximité entre l’usine, la matière première et le point d’exportation du produit fini, à ce moment-là, les opérateurs sortiront totalement du circuit informel», a indiqué le patron du BCPSGE.

Toutefois, il n’exclut pas la survivance de l’informel dans ce secteur. Notamment au niveau des coupes villageoises ou la petite transformation de charbon. Qu’à cela ne tienne, Liban Soleman estime que modernisation de cette filière est un objectif crucial. «Si nous ne montons pas dans la chaine du bois tropical où nous contrôlons la ressource, nous perdons une opportunité énorme vis-à-vis de la création d’emplois, de richesses et d’équilibrage de nos balances de paiement», a conclu le coordonnateur du BCPSGE.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. nguema21 dit :

    C’est curieux de constater que certains gabonais se convint de la rationalité de cette stratégie avec ces curieux gestionnaires soit disant top manager quand on constate que 9 ans après la prise de ces mesures,le chômage continu de gangrener dans cette filière alors que l’objectif si ma mémoire est bonne s’était de faire la transformation du bois sur place et résorber le problème du chômage progressivement.Un calendrier avait même été pondu par les fameux top manager du fameux plan stratégique.

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