Le premier président du conseil d’Etat a présidée la cérémonie de la rentrée judiciaire 2019-2020, le 7 octobre à Libreville. A cette occasion, René Aboghe Ella a souhaité pour cet exercice, le respect des grands principes fondamentaux de la justice que sont l’indépendance, l’éthique et l’efficacité.

Poignée de main entre René Aboghe Ella et Ali Bongo, le 7 octobre 2019, à Libreville. © Communication Présidentielle

 

Comme chaque premier lundi du mois d’octobre, la rentrée judiciaire a lieu le 7 octobre à Libreville. En lieu et place du chef de l’Etat, pourtant présent à la cérémonie, l’audience solennelle de rentrée judiciaire des cours et tribunaux a été présidée par le premier président du conseil d’Etat. A cette occasion, René Aboghe Ella a insisté sur la nécessité pour la justice d’assumer pleinement ses missions.

Il s’agit notamment de «réguler les rapports sociaux et veiller au règne de l’Etat de droit dans le fonctionnement des institutions», a-t-il rappelé. Pour le premier président du conseil d’Etat, ceci n’est possible que par le respect des «grands principes qui fondent la justice. C’est-à-dire l’indépendance, l’éthique et l’efficacité».

S’il s’est réjoui des avancées réalisées par l’institution judiciaire au plan matériel, lors de l’année judiciaire précédente, René Aboghe Ella n’a pas manqué de saluer les progrès sur le plan de l’environnement juridique. «Nous avons assisté à une dynamique de renouvellement de quelques textes», a-t-il affirmé.

Il s’agit notamment des textes relatifs à l’organisation, la compétence et le fonctionnement des juridictions de l’ordre administratif ; le Code pénal ; le Code de procédure pénale ; l’organisation, la composition et le fonctionnement des juridictions de l’ordre judiciaire. René Aboghe Ella a tout de même regretté que «le gouvernement n’a pas associé le Corps judiciaire à la préparation de ces textes, alors que celui-ci est chargé de les mettre en œuvre».

Ce dernier a par ailleurs souligné que «le Corps judiciaire attend impatiemment l’adoption par le gouvernement et le vote par le Parlement, de la nouvelle loi organique relative aux juridictions de l’ordre financier». A l’issue de la cérémonie, Ali Bongo, en sa qualité de président du Conseil supérieur de la magistrature (CSM), a salué un par un les différents magistrats, tout en adressant à chacun un mot personnalisé.

 
GR
 

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