Le gouvernement vient de fixer un ultimatum, jusqu’au 31 octobre, pour la fermeture ou la délocalisation des débits de boisson aux abords des établissements scolaires. Une décision qui vise à lutter contre les violences en milieu scolaire.

Illustration de jeunes consommant de l’alcool en uniforme scolaire. © D.R

 

En cette période des rentrées des classes, le gouvernement veut limiter la casse en matière de violences en milieu scolaire. Pour y arriver, le ministre de l’Intérieur a choisi de s’attaquer aux débits de boisson aux abords des établissements scolaires, dont les tenanciers ont jusqu’au 31 octobre pour fermer boutique ou délocaliser leurs commerces.

«Faute par eux de s’exécuter, l’infraction constatée sera réprimée conformément aux dispositions pénales en vigueur», a prévenu Edgard Anicet Mboumbou Miyakou, dans un arrêté publié le 10 octobre. Une décision qui n’est pas sans rappeler celle de la mairie de Libreville. En 2012, la municipalité avait sommé les tenanciers des débits de boissons jouxtant les établissements scolaires, de fermer leurs commerces. Un véritable coup d’épée dans l’eau.

Le gouvernement semble avoir retenu la leçon. Edgard Anicet Mboumbou Miyakou a instruit les forces de sécurité à l’«application stricte» de l’arrêté, pour effectivement épurer les abords des établissements scolaires de tout débit de boisson. Par ailleurs, comment cela se passera-t-il dans le cas d’un établissement scolaire qui a été construit à proximité d’un ou des débits de boisson ? Dans tout les cas, rendez-vous est pris le 31 octobre pour apprécier la portée de la mesure du gouvernement.

 
GR
 

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