L’édition 2019 de l’exercice naval «Grand African Némo» se déroule, du 28 octobre au 6 novembre 2015, sur l’ensemble des cotes des États africains du golfe de Guinée avec pour but de lutter contre les divers trafics qui prolifèrent dans cette zone maritime stratégique.

La France et l’ensemble des quatorze pays du golfe de Guinée ont lancé ce 28 octobre le programme naval « grand African Nemo ». © D.R

 

Le Grand African Nemo et son déploiement naval auquel la France participe avec le bâtiment de commandement et de ravitaillement «La Somme» a démarré le 28 octobre sur l’ensemble du golfe de Guinée. Cet exercice naval s’étalera sur une semaine. Il sera clôturé le 6 novembre à Accra pendant le sommet du G7++, par un exercice à la mer.

Durant ce grand rendez-vous annuel qui réunit les 19 pays du golfe de Guinée et 8 pays européens, 5 unités à la mer vont s’entrainer sur une trentaine d’exercices réalistes inspirés d’enjeux régionaux. Ceux-ci couvrent l’ensemble des crimes et évènements de mer, notamment la lutte contre la pêche illégale et les pollutions en mer, la piraterie, le terrorisme maritime, et l’assistance à navire en difficulté.

«Il faut permettre aux États de la région d’avoir le maximum de sécurité et de stabilité parce que c’est aussi une condition nécessaire pour être le plus efficace contre la menace terroriste. Cependant, cette sécurité et cette stabilité passent par la capacité à maintenir des activités économiques. Et pour maintenir les activités économiques, il faut qu’il n’y ait pas de piraterie, pas de pêche illicite, etc.», a expliqué le contre-amiral Gilles Boidevezy, en charge des relations internationales pour la Marine nationale, relayé par RFI.

Dans le golfe de Guinée transitent chaque jour plus de 4 000 navires, du Sénégal à l’Angola. Un environnement par conséquent propice à la criminalité. Pêche illicite et brigandage représentent une véritable menace pour la prospérité des pays riverains. Selon la Chambre du Commerce international, cette région représente 86% des équipages pris en otage et près de 82% des enlèvements d’équipages dans le monde.

 
GR
 

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