Le ministre de la Promotion des investissements est actuellement au Caire, en Egypte, où il prend part au Forum Afrique 2019. Durant les deux premiers jours de ce rendez-vous, qui s’achève le 22 novembre, Jean-Fidèle Otandault s’est imprégné des opportunités d’investissements sur le continent.

Jean-Fidèle Otandault (au centre) prend part au Forum Afrique 2019 en Egypte. © D.R

 

Jean-Fidèle Otandault, ministre de la Promotion des Investissements, au Forum Afrique 2019 en Egypte. © D.R.

En marge de la 4 e édition du Forum Afrique, le 20 novembre au Caire, le ministre de la Promotion des investissements a assisté aux ateliers de discussion sur les politiques de promotion de l’investissent et tendances en matière d’Investissements directs étrangers (IDE).

Ces rencontres auxquelles a pris part Jean-Fidèle Otandault, visait principalement à mettre en avant l’Afrique en tant que terre d’opportunités autour de deux thématiques. Il s’agit de «La politique de promotion des investissements et tendances en matière d’Investissement direct étranger (IDE)» et, «Fabriquer en Afrique : mobiliser les investissements pour un développement industriel durable en Afrique».

En marge des échanges baptisés «Made in Africa» (Fabriquer en Afrique : mobiliser les investissements pour un développement industriel durable en Afrique), le ministre du Commerce et de l’Industrie de la République Arabe d’Égypte a reçu ses collègues du Gabon, du Ghana, du Nigeria, de la RDC, du Mozambique et du royaume d’Eswatini, en vue de faire le point sur les principales recommandations de cet atelier.

Il ressort de cette première journée d’échanges que la croissance globale de l’Afrique est la plus importante avec une moyenne de 4% légèrement appréciable. Les sources de la croissance proviennent de la consommation locale à cause de la forte augmentation de la population et les exportations des matières premières qui ont progressé. A cela s’ajoutent les IDE, pour lesquels l’Afrique génère plus de 520 milliards de dollars par an.

Pour la construction d’une marque Made in Africa (MIA)

Ces discussions se sont poursuivies le 21 novembre, avant le grand final prévu 24 heures plus tard.

Des discussions de ces deux jours, une dizaine de recommandations ont été notées : 1) mettre en place un comité de suivi et d’évaluation des recommandations de cet atelier, comité qui devra se réunir tous les 3 ou 4 mois en Égypte en vue de faire le point sur l’avancement des recommandations ; 2) construire une approche de développement industriel intégré du continent ; 3) cartographier l’ensemble des ressources naturelles du continent et bâtir une industrie de transformation locale des matières premières ; 4) renforcer la compétitivité des industries africaines ; 5) construire une intégration par le développement de l’industrie ; 6) développer les infrastructures pour développer les échanges et le commerce entre les pays africains ; 7) développer des mécanismes  pour le financement des PME et PMI africaines, faciliter les échanges entre les pays africains ; 8) favoriser le transfert des technologies et des compétences entre les pays ; 9) développer le numérique  pour renforcer les industries ; 10) appliquer les accords économiques entre les pays et construire une marque africaine  Made in Africa (MIA).

La dernière journée prévoit une table-ronde sur les opportunités d’investissements inexploitées de l’Afrique et une coopération économique commune visant à accroitre les investissements en Afrique. Durant son séjour en terre égyptienne, le ministre gabonais souhaite ramener au Gabon, «l’expertise de l’Egypte en matière d’infrastructures, d’agriculture et de tourisme».

Organisé sous le thème «Investir en Afrique», le Forum Afrique 2019 vise globalement à explorer «les nouveaux horizons qui façonneront un avenir meilleur pour les peuples du continent africain et réaliser leurs priorités de développement dans le cadre du programme africain 2063 ambitieux».

 
GR
 

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