La journée des métiers s’est tenue le 8 juin à Libreville. Comme piste de diversification de l’économie gabonaise, cette 8e édition a fait la part belle au développement des industries culturelles et créatives.

Un stand à la journée des métiers, le 8 juin 2019 à Libreville. © Gabonreview

 

«Les industries culturelles et créatives : facteurs d’emploi et de croissance pour le Gabon». C’est le thème retenu pour la 8e édition de la journée des métiers, tenue le 8 juin à Libreville. Organisée par Citibank Gabon et la Junior entreprise de l’Institut nationale des sciences de gestion (INSG), en partenariat avec l’Unesco, Junior Achievement (JA) Gabon, l’Office national de l’emploi (ONE) et l’Agence nationale de la promotion des investissement (ANPI), cette rencontre nourrissait un noble objectif.

Quelques moments de la journée des métiers. © Gabonreview

Il s’agissait en effet de permettre aux centaines d’invités, essentiellement les étudiants des grandes écoles et universités et acteurs économiques, de mieux cerner les métiers de la culture et ses chaines de valeur. En effet, les industries culturelles et créatives représentent aujourd’hui un enjeu mondial fondamental. Elles occupent une place essentielle dans le développement et la croissance, notamment en termes d’emplois et visibilité internationale pour les Nations. Selon les organisateurs, les industries culturelles et créatives devraient désormais figurer dans les différents agendas nationaux.

«La créativité est essentielle dans une économie mondialisée, qui a besoin d’une main-d’oeuvre compétente, imaginative et faisant preuve d’imagination. En inscrivant l’art dans les programmes nationaux d’enseignement, nous donnons à la nouvelle génération composée de concepteurs, ingénieurs, créateurs et responsables culturels, l’opportunité de développer leur imagination et les compétences indispensables pour un avenir commun. Aujourd’hui, arrivés à ce carrefour important de la vie d’un diplômé, nous pouvons, en tant que société, dans les secteurs public et privé, soutenir un offrir un cadre dans lequel les jeunes diplômés peuvent travailler et réaliser tout leur potentiel dans le monde des arts et la culture», a soutenu Citibank dans son message aux participants.

Pleinement investi dans le soutien de la Culture, l’Unesco estieé que ce secteur n’est pas pleinement valorisé au Gabon. «Comment faire en sorte que ceux qui sont à l’INSG s’intègrent dans le secteur de la culture ? Ou alors, comment le secteur de la culture peut-il travailler avec les diplômés des écoles de commerce et gestion ?», a interrogé l’administrateur du programme culture du Bureau Unesco à Libreville. «Ce sont ces deux questions qui ont motivé notre engagement auprès de Citibank et JA Gabon pour soutenir la journée des métiers», a révélé Thierry Nzamba.

Les participants ont ainsi pris part à un panel sur les défis, enjeux et potentialités des industries culturelles et créatives comme niche économique au Gabon. Des discussions animées par un large éventail d’acteurs et responsables d’institutions publiques, représentants d’organismes internationaux, artistes et entrepreneurs. Cette 8e édition de la journée des métiers a été un grand pas quant à la mise en commun des efforts de l’ensemble des intervenants dans ces filières (art et culture), vers une plus grande professionnalisation des acteurs et pour des impacts économiques et sociaux plus visibles.

 
GR
 

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