Ali Bongo va compter 1 095 jours à la tête du Gabon le 16 octobre. L’heure de bilan à mi-parcours a donc véritablement sonné. Loin justement de dresser un bilan avant la date anniversaire, il convient peut-être d’abord de rappeler les objectifs, de lister les bonnes intentions du nouveau président, les avancées ou les balbutiements enregistrés mais aussi les anicroches ou les blocages notés.
Ali Bongo salue ses supporters juste après l'annonce de sa victoire le 3 septembre 2009 - © I. Sanogo/AFP
C’est en octobre 2009 qu’Ali Bongo a accédé à la magistrature suprême. Son objectif maintes fois clamé et proclamé est de parvenir à faire du Gabon un pays émergent «à l’horizon 2025». Sur le continent, seule l’Afrique du Sud y est parvenue pour l’instant. D’autres États africains, tels que le Bénin, le Cameroun, le Congo-Brazzaville, la Côte d’Ivoire et la Guinée-équatoriale, se donnent aussi une dizaine d’années pour y parvenir. Mais pour devenir un pays émergent comme le Brésil, la Russie, l’Inde et l’Afrique du Sud, le Gabon sait qu’il se doit d’avoir un tissu économique fort avec un taux de croissance élevé, une industrie forte, des gisements d’emploi, des infrastructures scolaires, sanitaires et sportives de haut niveau, des infrastructures routières, portuaires et aéroportuaires, des ressources humaines qualifiées, des télécommunications de pointe, un État de droit avec une justice forte, un système politique démocratique, un État qui lutte contre la corruption ; en un mot, il faut être une République irréprochable.
Sur certains de ces domaines, il y a incontestablement des avancées depuis trois ans. La route tout d’abord. La construction de la route du «Grand Sud» qui part de Fougamou à Mayumba, en passant par Mouila, Ndendé, Lébamba et Tchibanga, avec au passage l’érection d’un pont sur la Banio, arrive à terme dans moins de deux ans. Le réseau routier de Libreville est en constante amélioration, et il ne fait aucun doute que les pouvoirs publics mettent toute leur énergie pour la finition des travaux en cours et pour le début des travaux dans d’autres zones et quartiers déjà identifiés.
L’industrialisation est en marche. La livraison prochaine du complexe métallurgique de Moanda, l’implantation d’Olam dans la partie Nord du Gabon, la mise en service prochaine de la Zone économique spéciale de Nkok axée sur la transformation du bois, le projet de lancement de la zone économique de Port-Gentil, le projet d’extension de la zone industrielle d’Owendo vont incontestablement booster ce secteur vital de l’économie du Gabon, avec notamment la création de nombreux emplois.
Le pays a mis un point d’honneur à la construction d’infrastructures sportives de qualité, et il y est parvenu par la mise en service des complexes sportifs à Libreville, Franceville, Ngouoni, Bongoville et Moanda dans un premier temps. Toutefois, pour arriver au «point d’achèvement» du statut de pays émergent, donc au-delà du statut de pays en voie de développement, la liste des objectifs à atteindre est longue, mais pas insurmontable, surtout que le président Ali Bongo a montré une vraie détermination et une réelle volonté pour répondre efficacement aux aspirations des couches sociales et pour prendre à bras-le-corps les problèmes du Gabon.
Les limites de l’émergence se situent dans plusieurs secteurs de la vie du pays. Trois d’entre eux méritent d’être mis exergue : l’État de droit et les libertés publiques, la politique du logement et de l’habitat, la gestion de l’État par une communication excessive. Mais d’abord, il y a ce que les dirigeants actuels appellent «la faillite morale» du pays qui, selon eux, serait née sous le régime précédent. Comment y mettre fin ? Que dire de l’impunité ? L’État a toujours du mal à sanctionner les gestionnaires indélicats, «les comportements déviants», dans l’administration et les entreprises publiques comme la CNSS, le Conseil gabonais des chargeurs et Sogatra. L’impunité a la peau dure, et Ali Bongo lui-même a du mal à y mettre fin.
Ensuite, l’État de droit et tout ce qui a trait à la démocratie au Gabon. Il y a beaucoup de choses à faire, à changer. Pour ne pas être l’une des dernières démocraties à avoir un chef d’État élu pour un mandat de sept ans, renouvelable ad vitam aeternam, le pouvoir a tout intérêt à le ramener à une durée plus commune, à cinq ans par exemple, renouvelable une fois. Ce serait plus conforme à l’esprit que l’on se fait d’un pays démocratique. Le découpage électoral doit aussi permettre d’avoir des circonscriptions à peu près égales. La justice doit progressivement devenir impartiale et neutre. Elle gagnerait à y arriver. Pour ne pas être considéré comme l’une des dernières démocraties à restreindre les libertés individuelles et collectives, les libertés publiques, à commencer la liberté de la presse et la liberté d’aller et venir, doivent être préservées.
Pour le moment, ce n’est pas tout à fait le cas. Puis, il y a la politique de l’habitat (urbanisation de grandes agglomérations) et celle du logement, dont on aperçoit à peine les prémisses. A propos du logement, la promesse d’en réaliser «un minimum de 5000 logements par an» -un marqueur politique fort dans le programme politique d’Ali Bongo reste au stade des intentions, malgré quelques «sursauts» ici et là dans l’aménagement de parcelles. Concernant la distribution de l’énergie et la desserte en eau, on relève encore trop de défaillances dans ce secteur. Le changement de ministres dans ce département n’y a rien fait. Mais il y a aussi, chez les dirigeants actuels, une foi démesurée dans les pouvoirs de la communication. «Ils croient qu’il suffit de parler sous l’œil de la caméra pour que se réalise un projet. Il ne faut plus que les mots remplacent les choses et que la communication remplace l’action, sinon l’excès de communication sans action, l’excès d’annonces sans suite, pourrait se révéler la pierre d’achoppement du septennat d’Ali Bongo», souligne Hervé Grupaune, un spécialiste de la communication politique.
Beaucoup de ministres sont mis en cause pour leur laxisme. Le rôle des agences aussi n’a pas été bien compris, ou bien expliqué à l’opinion. En dehors d’une ou deux d’entre elles qui fonctionnent, les autres -Agence nationale de l’urbanisme, Conseil national des affaires climatiques, Agence gabonaise d’études et d’observations spatiales,…- ne sont pas opérationnelles, mais elles absorbent des budgets.
La lutte contre la corruption est invisible et illisible. La CNLCEI et l’Anif donnent un sentiment d’inefficacité. Concernant la gestion de l’État, un trop grand nombre de nominations ne se font pas encore sur les critères objectifs de compétence et d’efficacité. Comment Ali Bongo a-t-il pu accepter qu’une ministre nomme sa fille comme directeur de son cabinet ? Comment peut-il laisser des ministères entiers être accaparés par l’ethnie ou la province d’origine du chef du département ministériel, par des nominations pas toujours guidées par un souci d’efficacité ?
La dénonciation régulière que le chef de l’État lui-même fait de telles pratiques ne peut être perçue comme crédible, puisque c’est lui qui est à la fin de tout processus. Afin d’éviter qu’une trop grande inquiétude se manifeste face à l’avenir, et pour faire en sorte que l’avenir soit vraiment «en confiance», il faudrait que le bilan réformateur soit un peu plus épais, et que le sentiment d’abandon ne soit pas l’élément fédérateur des catégories sociales défavorisées. Il faudrait trouver des solutions idoines aux problèmes réels. Car «faute de réponse crédible aux inquiétudes suscitées ici et là, le statut de pays émergent pourrait n’être pour le Gabon qu’une vue de l’esprit».

 
GR
 

0 Commentaires

  1. La Fille de la Veuve dit :

    La Liberté éditoriale de votre Média est une très bonne chose et permet d’ouvrir et de nourrir le débat.
    Aussi me plait-il de vous renvoyer a l’excellent article de Luc Lemaire sur le jugement de l’économie Gabonaise par les investisseurs étrangers.
    https://www.gabonreview.com/blog/leconomie-du-gabon-bien-mal-jugee-par-les-investisseurs-etrangers/#axzz28ggId9Hc
    Bon courage aux Emergents et aux PDGistes !!!!!!!!!!!

    • Le Petit-Fils de la Veuve dit :

      @ chère mère,
      Si on critique même Barack OBAMA, c’est la preuve que nos dirigeants ne sont que des hommes, donc perfectibles.
      Toute entreprise humaine est à améliorer, en permanence. Donc pour ma part, je considère l’article en question comme une bonne mire, parmis d’autres.
      Cela dit, l’article pointe aussi de bons points. Donc de grâce, « laissez-nous avancer ».
      Je soutiens Laure Olga GONDJOUT 2016.

  2. nababy dit :

    @la fille de la veuve! l’article est claire a moins que tu le lise avec un esprit rebarbatif!! le gabon a eu durant ces 40 dernieres années une gestion catastrophique et on connait tous les acteurs politiques qui on participés! aujordhui les problemes demeurre entiers! on ne peut pas changer en 3ans comme par baton magique une economie rude de 40 ans! et on ne saurait enputer les defaillances a ALI BONGO! il essaye de faire ce qu’il peut! en 2016 on ferai un bilan objectif de son mandat!

    • La Fille de la Veuve dit :

      @ nabady,
      vous pensez qu’il faille attendre 2016 pour réaliser que nous nous sommes égarés ?!
      Vous voulez toujours nous ramener aux 42 années de règne sans partage qui ont précédé le 03 septembre 2009 de trsite souvenir. De deux choses l’une, soit Omar Bongo est seul responsable à titre principal et que sur les autres acteurs politiques ne peut peser qu’une responsabilité moindre et relative, soit la responsabilité et collective et dans ce cas elle repose sur l’ensemble des principaux responsables politiques de la période.
      Dans ce dernier cas qui semble être l’option que vous avez choisi, il conviendrait de vous souvenir que 25 ans durant, au cours de cette période, Ali Bongo a été au centre de la responsabilité d’Etat au Gabon. De 1984 a 2009. Dont les 10 dernières années à la tête du Ministère de la Défense qui comptait le Premier budget d’investissement du gabon et le premier secteur d’endettement. Et cet depuis ce Ministère qu’il a été en situation de faire un Coup d’Etat et de réaliser une succession de type monarchique au gabon.
      Par ailleurs, ce qui est cause ce n’est pas l’absence de résultats en 3 ans, c’est l’évidence de la catastrophe du fait des mauvais choix qui ont été opérés et de la cleptomanie et de l’incompétence qui caractérise ce régime et celui qui l’incarne.
      Voila qu’on nous en apprend ce jour sur le Boeing 777 a bord duquel il fait le tour du monde. A qui appartient cet avion, qui en assure la gestion, dans quel cadre tout cela se déroule-t-il ? Circulez il n’y a rien à voir me direz-vous ? C’est vrai, tant ce qui est à voir est dégueulasse!

      • Le Petit-Fils de la Veuve dit :

        @ ma chère mère,
        Tu dis que:
        « Par ailleurs, ce qui est [en]cause ce n’est pas l’absence de résultats en 3 ans, c’est l’évidence de la catastrophe du fait des mauvais choix qui ont été opérés »
        De quels mauvais choix il s’agit? Et comment peut-on déjà conclure que ces choix sont mauvais puisque toi-même tu confesses qu’en 3 ans on ne peut pas encore en apprécier les fruits de manière significative?
        Tu t’emmèles les pinceaux..?

        • La Fille de la Veuve dit :

          @ Le Petit-Fils de la Veuve,
          Tres cher Neveu,
          Je voudrais avant tout rappeler a votre attention que l’education dans notre famille impose de la tenue, donc de la courtoisie et du respect. A ce titre, le tutoiement n’est pas l’usage de la famille. Ce qui ne retire en rien la vivacite du debat.
          Pour repondre plus directement a votre publication ci-avant, je voudrais juste vous dire qu’il me parait inimaginable que les centaines de milliards de Fcfa pilles par la cleptomanie qui dirige notre pays depuis 3 ans puissent jamais retrouver un jour le chemin des caisses du tresor public gabonais. Cet exemple en est un parmis d’autres.
          Probablement qu’un jour l’hotel particulier de la Rue de l’Universite a paris pourra-t-il etre revendu et le produit de la vente reverse aux caisses du tresor, mais il ne pourra en etre ainsi des milliards angloutis dans l’achat des voitures de luxe ou les voyages sans lendemain, et tout le reste.

  3. esobok dit :

    L’article dit « L’État a toujours du mal à sanctionner les gestionnaires indélicats ».
    Normal. A partir du moment où ce sont ces mêmes « gestionnaires indélicats » qui se trouvent parfois au sommet de l’État, il ne se passera rien !
    C’est logique, non ?

  4. Merde dit :

    en lisant cet article il semblerait que le gabon a des meilleurs routes vraiment ceux qui ecrivent de telle connerie se foute de qui?avoir fait un troncon dans une region du gabon veux dire maintenant que le gouvernement a resolu le pb des routes?vraiment!!!et pourtant il suffit d aller dans les quartiers pour voir l etat veritable de nos routes!!!

  5. ni lire ni écrire dit :

    Bonne analyse : une émergence basée sur une vision très occidentalisée : des infrastructures et le soutien aux multinationales. Une faible prise en compte des facteurs humains, moraux et sociaux. Avec après 3 ans un manque d’adhésion populaire à un programme qui ne semble pas concerner la population directement. Si 10% du budget avait été consacré à des mesures symboliques et spectaculaires, proches du peuple et de ses besoins immédiats on n’en serait pas là. Ou est passé le Ali qui achetait ses brochettes au coin de la rue? Quel écran de technocrates l’a coupé de son peuple? Saura-t-il retrouver le contact et faire triompher un peu de bon sens au détriment de la logique conceptuelle de ceux qui viennent appliquer dans un pays qu’ils ignore leur science toute théorique acquise ailleurs?

  6. Fax1 dit :

    A la vitesse où se déroulent les évènements, Ali Bongo fêtera t’il le début de la quatrième année de son mandat?

  7. Marshall dit :

    Très belle retranscription de la situation socio-économique du Gabon, merci pour cette analyse objective. J’espère bien que ceux de l’émergence tiendront compte de vos critiques qui restent très intéressantes, importantes pour booster les choses. Que l’émergence se mette au travail, afin de rattraper les écarts qui sont remarqués.

  8. Le fils de la veuve dit :

    L’article fait fausse route. Il faut évaluer Ali Bongo à travers deux choses : (1) son fameux projet auxquels Billié By Nzé et Soleiman accordent une valeur quasi-religieuse et (2) les meures qu’il a prises. Sur le premier point on va demander à Ali Bongo de nous dire (1) où en est l’Etat de droit et précisément où en sommes nous avec les promesses telles que le statut de l’opposition, l’ouverture au pluralisme, le rééquilibrage des pouvoirs, (2) où en est le processus de décentralisatio et la loi y relative avec ses textes d’application, (3)où en sont le dialogue social et le conseil national des communautés religieuses annoncé, (4)où en est-on du raffermissement de nos liens avec nos voisins, (5) où en est-pn avec la valorisation de notre diversité biologique, (6) où en est on avec les infrastructures, notamment l’énergie et l’eau, (7) où en est on avec le cadre des dépenses à moyen terme au niveau de la gestion financière, (8) où en est-on avec le développement de l’entrepreunariat local, combien de PME locales bénéficient de marchés publics, combien en ont bénéficié durant les travaux de la CAN, (9) où en est-on avec la restructuration du système éducatif.
    Sur les mesures, on demandera à Ali Bongo de nous dire (1) quel est l’impactde l’interdiction d’exporter les bois en grumes, combien d’industriels du bois se sont installés depuis, (2) quel est l’impact économique et social de la journée continue, (3) quel est l’impact et la portée de la journée citoyenne, (4) quel est le rôle de la Gabon oil Company face à Petroline des Dossou, (5) où est la compagnie équatoriale des mines et quel est son apport, (6) quel est le coût d’oppotunité de la CAN, (7) quel est le contenu du programme scolaire du pré-primaire, (8)où est le millaird de Dollar US annuel qui devait être versé au budget du Gabon au titre de la lutte contre le rechauffement planétaire, qui devait verser, qui l’avait promis à Ali Bongo via Lee White et Etienne Massard. C’est sur la base des propres promesses, décisions et déclarations d’Ali Bongo qu’il faut le juger. Or, sur cette base-là chacun voit qu’il n’ ya évidemment rien de concret…

  9. Encore eux dit :

    Les avancées de l’Émergence vous dites? laissez moi en rire… je ris tellement que j’ai des larmes aux yeux, j’ai l’impression de me trouver aux pays des bisounours.
    Mais bref, juste hilarant ce non sens, car la honte pour nos politiciens ne tue pas.

  10. Francis dit :

    vraiment il est difficile d’avoir un jugement objectif quand on gabonais ou c’est juste de la mauvaise foi.
    d’abord l’article est bien ecris et donne une vue des éléments positifs et negatifs, ce que je trouve bien, pour un journaliset impartial.
    il faut être honnete et dire que Ali Bongo a de bonne idées mais ne sais pas toujours comment et avec qui les mettre en oeuvre. mais cela est surment dû probablement au fait que lui même a des choses à se reprocher, pour ecarter les incompetatnts et les detouneurs de fonds.
    mais ce qu’il faut relever c’est que il ya en effet trop de promesse non tenues et de mauvais choix startégique (ex: annoncé un lycée à angodjé et mettre les éleves dans les sallles du stades, priviligier la culture du palmier à huile et hevea alors que la production vivriere est une urgence vitale pour l’alimentation et l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire, etc…)
    mais pense qu’il faut attendre 2016 pour faire le bilan est une mauvaise chaose car je me souvient que avec bongo pèer on nous disais la meme chose et voila le résultat. il a fait des promesse quii n’ont pas besoin d’attendre 2016 pour savoir si il est digne de confiance ou pas (ex: 5000 logements par an c’est lui même qui l’a dit et là on nous promets d’amenager dans 1000 logements en decembre 2012 à angodjé, ceux qui connaissent la zone allez voir et faites vous une opinion car il reste 3 mois, si non moins).
    comme disait omar bongo « demain sera meilleur que aujourd’hui ».

  11. kantsiayi dit :

    Soyons réalistes mes frères et soeurs, je n’ai rien contre ces dirigeants mais qu’ils disent la vérité aux populations. Il me revient à l’esprit qu’en 2009 le discours de campagne était claire 5000 logements par an. Les gabonais ont cru trois ans après les mêmes pour maquiller leur échec ferme le ministère de l’Habitat ensuite posent le problème des parcelles. Hé bien !!! le Gabon n’est-il pas une nation? n’a-t-il pas de terre? Ils nous disent qu’il n’ya pas de terrain mais délocaisé la ville de LBV au moins le problème pourrait être résolu…Ne nous raconter pas de balivernes c’est un discours électoraliste sans déterminisme quel bilan défendriez-vous en 2016 sur ce chapitre? je vous épargne de la crise qui prévaut dans les universités pour ne citer celle de l’UOB avec moins de 20000 étudiants quel honte!!!!!!!! pour le pays!!! je vous comprends un inculte à la tête d’une administration ne conduira le navire qu’à la dérive????????????? Le pays va mal!!!!!!!!!!!!!

  12. scha dit :

    S’il me faut faire un bilan à mi-parcours du mandat de L’actuel Président et son équipe,je dirai qu’il y a plus d’effets d’annonces que de réalisations.trois ans plus tard, bilan négatif

  13. jules obiang dit :

    « Le langage politique est destiné à rendre vraisemblables les mensonges,
    respectables les meurtres et à donner l’apparence de la solidité,
    à ce qui n’est que du vent. »
    « George Orwell » à bon entendeur

  14. Fernand lepoko dit :

    Très bon article qui fait une photographie objective de ces trois années et une bonne projection des quatre années à venir. Ali devrait sérieusement en tenir compte. Dommage toutefois que certaines personnes se fascinent toujours plus pour les trains qui déraillent plutôt que pour ceux qui arrivent à l’heure. Dans nos efforts de tous les jours, nous sentons-nous concernés par le développement du pays, ou préférons-nous rester dans les tribunes en espérant qu’un de nos joueurs marque contre notre propre camp?

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