Le président de la douzième législature de l’Assemblée nationale gabonaise, issu de la fin du contentieux électorale né des législatives du 17 décembre dernier, sera connu le 27 février 2012.

Attendue depuis près d’un mois par la population gabonaise, et dénoncé par l’opposition et la société civile, réunis au sein de la plate-forme du mouvement « Çà suffit comme çà », la 12e législature, 48 heures après le terme du délai constitutionnel fixé à 15 jours après l’élection, deviendra enfin réalité à l’issue de l’élection du nouveau locataire du palais Léon Mba.
Ainsi prend fin la conduite et l’expédition des affaires courantes, dernièrement autorisée au bureau sortant de la onzième législature sur une décision de la Cour constitutionnelle. Une décision qui faisait suite à la dénonciation par l’opposition gabonaise de l’absence d’Assemblée constituée au terme du délai constitutionnel, fixé à 15 jours après l’élection. «La nouvelle Assemblée nationale aurait due être proclamée depuis le 24 janvier 2012. Un délai constitutionnellement dépassé», stigmatisait l’opposition.
Une chose est indubitable, le futur président de l’Assemblée nationale sortira des rangs du Parti démocratique gabonais (PDG), parti au pouvoir, qui a obtenu plus de 100 députés à l’issue du contentieux électoral résultant du scrutin législatif du 17 décembre 2011. Un score qui lui permet de gouverner sans partage, étant donné que la majorité absolue au palais Léon Mba, est acquise à partir de 61 élus.
Mais la question qui taraude encore les esprits de bons nombres de gabonais est celle de la succession du président sortant, Guy Nzouba Ndama. L’élu du canton Lolo Wagna, du département de la Lolo Bouenguidi (Koulamoutou), a la possibilité d’être reconduit, mais il n’en demeure pas moins que de nombreux hiérarques du PDG aimeraient bien le remplacer.
Si la logique régionaliste est maintenue, le député du 3e siège du canton Basse-Lombo (Koula-Moutou), Barnabé Indoumou Mamboungou, (parlementaire depuis la 8e législature, soit 20 ans déjà à l’Assemblée nationale), et Faustin Boukoubi, du 1er siège de la commune de Pana et par ailleurs secrétaire général du PDG, sont bien placés.
Dans le cas contraire, de nombreux noms sont cités ici et là, notamment Richard Auguste Onouviet, Adrien Nkoghe Essingone, Daniel Ona Ondo, Angélique Ngoma…

 
GR
 

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