La cour constitutionnelle a approuvé le 2 décembre 2016, la décision du gouvernement de reporter les élections des députés  au plus tard le 29 juillet 2017.

© Gabonreview/Shutterstock

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Les neuf juges de la Cour constitutionnelle ont rendu le 2 décembre dernier, leur verdict sur la saisine du gouvernement qui sollicitait un report de l’organisation des élections législative prévu se tenir dans les délais constitutionnels au plus tard le 17 décembre 2016. Pour le pouvoir en place, «il serait impossible de respecter les délais constitutionnels, pour cas de force majeure».

Ainsi, après examen de la saisine, la haute juridiction a approuvé le report des élections des députés. «Les difficultés financières ainsi que la prise en charge dans l’urgence, des dépenses imprévues consécutives aux violences enregistrées à l’issue de l’élection du président de la République du 27 août 2016 constituent un cas de force majeure autorisant l’organisation de l’élection des députés à l’Assemblée nationale au plus tard le 29 juillet 2017», indique le rendu la Cour constitutionnelle. Une conclusion qui conforte la volonté du gouvernement qui souhaite que le dialogue national voulu par le président de la République se tienne  avant ce scrutin législatif.

Une décision qui, bien que les motifs ne soient pas les mêmes, rejoint les avis et les intentions du camp Jean Ping, ainsi que celle d’une frange significative de l’opposition, qui s’opposent formellement à l’organisation des prochaines élections législatives en l’état actuel de la crise postélectorale qui semble difficile à resorber.

Pour certains, il serait judicieux d’aller au dialogue pour régler au préalable un certain nombre de questions. Notamment celles en rapport avec la loi électorale, le découpage électoral, la Constitution, les institutions en charge de l’organisation des élections, etc. «Car y aller dans les conditions actuelles, déboucherait à nouveau sur des contestations», estime le président de la Convention nationale de l’interposition (CNI).

Pour d’autres, l’heure n’est ni au Dialogue, encore moins aux élections législatives. Selon les affidés de l’ancien candidat consensuel de l’opposition, tant que Jean Ping n’est pas installé au pouvoir, il faudra mener des actions de boycott du pouvoir, pour montrer qu’il est illégitime et rejeté.

 
GR
 

0 Commentaires

  1. Faustino Nzue Ondo dit :

    Les députés de l’opposition, en tête desquels Eyogo Patrick de Bitam, vont-ils avoir le courage de refuser ses 4 mois de salaires que leur offre gratuitement la Cour Constitutionnelle et mettre fin à leur mandat dans les délais prévus par la Constitution, à savoir le 28 février 2017.
    Voilà une occasion pour ces prétendus opposants de montrer ce qui motive leur engagement. Servir le peuple ou se servir sur son dos !
    Pahe attend !

  2. imagine2016 dit :

    Il fallait s’y attendre.
    J’approuve rarement la CC, mais pour le cas présent je
    valide le report, il y a plus urgent que les législatives.
    Il nous faut d’abord dialoguer après on pourra passer aux législatives, il est évident que mon message ne concerne que les éventuels candidats de l’opposition qui veulent aller au dialogue, ces derniers vont devoir patienter.
    Il est inutile que les radicaux me tombent dessus, et me reprochent d’approuver la décision de la CC.
    Jean-Louis, Mon pays, Lb, mbembè et cie, vous aussi allez devoir attendre en effet, Ping étant votre votre président légitime et pendant qu’on y est légal, vous voilà assujettis à son chronogramme, ainsi vous allez organiser vos législatives en décembre et le dialogue suivra, n’est ce pas logique pour ne pas dire cohérent?

  3. gabon d abord dit :

    la cour constitutionnelle et le pouvoir isurpateur savent tres bien que le temps joue un role tres important pour tuer les passions.
    – alors d une part ali bourou bourou, pour chercher A calmer les gabonais et la communautE internationale, fait un appel au dialogue, d ou il ne sait quoi dire sur ce dialogue car il ne sait faire qu une et qu une seule chose  » c est dicter , matraquer, torturer,tuer pourvu que les informations et les images des meurtres et assassinats passent inapercues.
    – et d autre part ali et sa belle-femme-mere souhaitent et valident le report des legislatives ,juste pour que les coeurs des gabonais changent un peu et que la colere liee au vole de l election s estombe. ali croit qu avec la CAN les gabonais seront derriere lui.
    mes cher compatriotes je vous conseille que l on ne vous trompe pas avec les petits cadeaux ,des petites invitations des musisiens , des feux d artifrice , que rien de tout cela ne vous influence.
    D ABORD JE VOUS FAIS CONFIANCE , COMME LE DISAIT LE PRESIDENT LEON MBA  » GABON D ABORD » ET PING DE DIRE  » UN GABON A L ABRIT DE LA PEUR ET A L ABRIT DU BESOIN »

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